Les auto-entrepreneurs se distinguent des créateurs d'entreprise classiques sur plusieurs points. 36 % des auto-entrepreneurs ont une autre activité rémunérée. Seulement un tiers des créateurs qui assimilent leur auto-entreprise à une activité de complément n’ont pas d’autre activité rémunérée, par exemple les retraités. 87%n’ont jamais créé d’entreprise auparavant. Les auto-entrepreneurs cherchent un complément de revenu principalement dans le commerce ou les services aux personnes, souvent dans une activité différente de leur métier principal.
Le deuxième profil type est constitué des « retraités », qui ont profité eux aussi du régime de l’auto-entrepreneur pour créer une activité complémentaire. Les « salariés du privé » et les « retraités » sont les profils types les plus éloignés de la création classique (seulement 18 % et 19 % de créateurs classiques. Seuls 3 % des auto-entrepreneurs parmi les « retraités » et 15 % parmi les « salariés du privé » envisagent d’adopter un autre régime.
Les femmes sont très représentées dans la création d'auto-entreprises dans le secteur de l'enseignement 61 %). Il s'agit de diplômées, souvent fonctionnaires (39 %) .
«Les étudiants » (4%) créent plus souvent une auto-entreprise (69 %) dans les secteurs de l’information et la communication (17 %) ou du soutien aux entreprises (31 %), avec peu de moyens (moins de 2 000 euros pour 72 % d’entre eux). C’est leur première création d’entreprise (96 %).
« Les non-diplômés débutants » (10 %) : ils sont plus souvent sans activité professionnelle avant la création (65 %), sans diplôme (52 %), la part des femmes y est plus élevée que la moyenne (46 %). Ils deviennent auto-entrepreneurs pour en faire une activité principale (46 %), souvent dans le commerce (48 %). «Les consultants en Île-de-France » (12 %) : on y trouve davantage de salariés (47 %) ou de chômeurs de courte durée (31 %), de jeunes (47 % de 25 à 34 ans), très diplômés (73 % de titulaires d’un diplôme du 2e cycle universitaire ou supérieur). Ils créent en Île-de-France.
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