mercredi 31 décembre 2014
Philippe Crevel sur BFM Business pour terminer l'année en beauté !
Pour la dernière émission des Experts de l'année sur BFM Business, Philippe Crevel a parlé du pacte de responsabilité, des services publics avec Guillamume Sommerer, Laurent Vronski, directeur général d'Ervor, et Stéphane Van Huffel, co-fondateur de www.net-investissement.fr. L'émission était présentée par Guillaume Sommerer.
mardi 30 décembre 2014
Le compte pénibilité, la grande révolution du 1er janvier 2015
I.
LE
FONCTIONNEMENT DES COMPTES DE PENIBILITE
A partir du 1er janvier 2015, le compte pénibilité entre en
vigueur. Depuis son adoption, le patronat le conteste tant en raison des taxes
qui sont instituées pour le financer qu’en raison de sa complexité.
Tous les salariés exposés à des facteurs de pénibilité répertoriés
par les partenaires sociaux en 2008 bénéficient d’un compte personnel de
prévention de la pénibilité. A terme, 20 % des salariés devraient être
concernés soit 4,8 millions de salariés sur un total 24 millions de salariés.
L’exposition à ses facteurs de pénibilité permet d’acquérir
des points.
En 2015, quatre facteurs ouvriront droit à des points
Les facteurs de pénibilité retenus sont :
- Travail de nuit (au moins 120 nuits par an)
- Travail en équipe alternante avec au moins 50 nuits par an
- Travail répétitif au moins 900 heures par an
- Travail en milieu hyperbare au moins 60 interventions par an (tunnelier, exploration pétrole, mines
Pour 2016, 6 autres facteurs seront ajoutés
- Manutentions manuelles de charges (600 heures par an)
- Postures pénibles (positions accroupies, bras tendus) au moins 900 heures par an
- Vibrations mécaniques au moins 450 heures par an
- Agents chimiques et dangereux
- Températures extrêmes au moins 900 heures par an
- Bruit au moins 600 heures par an
Chaque trimestre d’exposition vaut 1 point. Une année d’exposition à un facteur de pénibilité équivaut à
4 points, les facteurs pouvant se cumuler les points aussi. Le Compte est plafonné à 100 points.
Les employeurs seront tenus d’établir des fiches d’exposition
pour leurs salariés qui retraceront les conditions de travail.
Les salariés pourront avoir accès à leur compte sur Internet
et pourront contester auprès des caisses de retraite et devant les prud’hommes.
II.
UTILISATION
DU COMPTE
Les points peuvent être utilisés de trois manières
- en temps de formation pour sortir d’un emploi exposé à la pénibilité ;
- en passage à temps partiel en fin de carrière avec maintien de rémunération ;
- en trimestres de retraite.
Sauf pour ceux qui sont proches de l’âge de la retraite (nés
avant 1960) les 20 premiers points sont utilisés pour la formation et sont
versés sur le compte individuel de formation qui est institué également au 1er
janvier 2015. 1 point donne droit à 25 heures de formation
10 points de pénibilité pourra permettre de gagner un
trimestre pour la retraite. Un salarié pourra gagner au maximum 2 ans pour la
retraite soit au total 80 points
Les salariés qui sont aujourd’hui trop proches de la
retraite pour avoir le temps d’accumuler suffisamment de points bénéficieront
d’un doublement de leurs points, et ils ne seront pas obligés de les utiliser
pour des formations.
10 points permettent de financer un mi-temps sans perte de
salaire.
III.
FINANCEMENT
DU COMPTE DE PENIBILITE
Les comptes de pénibilité seront financés par deux
cotisations.
La cotisation de base dont le taux est de 0,01 % sera du par
tous les employeurs (sauf les employeurs particuliers). Elle sera exigible à
compter de 2017.
La cotisation additionnelle sera due par les entreprises
employant des salariés exposés à des facteurs de risques au-delà des seuils
retenus. Elle sera payée en janvier 2016. Son taux sera de 0,1 % pour 2015 et
2016 et sera doublé en 2017. En cas de poly-exposition, le taux est de
0,2 % en 2015 et 2016 et de 0,4 % à partir de 2017.
Un site a été institué par les pouvoirs publics afin d’aider
les employeurs et les salariés : www.preventionpenibilite.fr
La France devancée par le Royaume-Uni au nom de la pudeur
Selon le classement réalisé par le Centre for Economix Business Resarch, le Royaume Uni vient de passer devant la France en matière de PIB. La France passe ainsi au 6ème rang derrière les Etats-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne et le Royaume-Uni. Cette rétrogradation ne s'explique pas que par le différentiel de croissance entre les deux pays. En effet, le Royaume-Uni a décidé d'intégrer les revenus des activités illicites (jeux illégaux, prostitution, drogue...) ce que refuse la France. Le Royaume-Uni a ainsi gagné 12 milliards d'euros. Comme quoi le crime peut payer !
Toujours, selon le entre for Economic and Business Research, le Royaume Uni devrait dépasser l’Allemagne à partir de 2030, du fait de la réduction de la population allemande. L'Inde devrait, par ailleurs atteindre le 3ème rang d'ici 2024.
Valls est-il Churchill ?
Dans le journal espagnol El Mundo, Manuel Valls se positionne comme un social-libéral. Est-ce une posture ou un engagement sincère.
Philippe Crevel et Christophe de Voogd ont répondu sur ce sujet aux questions de la rédaction d'Atlantico.fr
retrouver l'interview
Philippe Crevel et Christophe de Voogd ont répondu sur ce sujet aux questions de la rédaction d'Atlantico.fr
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Qu'attendre de 2015 ?
Philippe Crevel, à la demande de la rédaction d'Atlantico, s'est livré au jeu dangereux des prévisions économiques.
Entre la baisse du pétrole, l'euro par cher, les faibles taux d'intérêt, tout concourt à la reprise mais de nombreuses incertitudes demeurent...
Pour lire la suite
Entre la baisse du pétrole, l'euro par cher, les faibles taux d'intérêt, tout concourt à la reprise mais de nombreuses incertitudes demeurent...
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lundi 29 décembre 2014
L'augmentation des taux américains, quelles conséquences ?
L'augmentation prévisible au courant de l'année 2015 des taux aux Etats-Unis va modifier les flux de capitaux à l'échelle internationale. Les Etats-Unis seront plus attractifs que les pays émergents. L'accroissement des liquidités en Europe et au Japon ne devrait pas compenser pour les pays émergents la raréfaction des capitaux d'origine américaine voire nationale. En effet, les pays européens et le Japon réutiliseront en interne ces liquidités. Ainsi, la remontée des taux américains devrait accentuer la dépréciation des monnaies des pays émergents mais aussi celle de la zone euro et du Japon. Pour les pays émergents, il y aura un effet inflationniste compensé par la baisse des cours du pétrole. Les pays à forte dette commerciale ou à dette extérieure élevée seraient pénalisés.
Au niveau financier, une augmentation de 100 points de base des taux directeurs américains implique une baisse de 5% à 8% de la valeur de marché des obligations corporate américaines, européennes et britanniques, selon la Banque d’Angleterre. Au sein du segment des obligations souveraines, des réallocations pourraient intervenir afin de prendre en compte les rendements relatifs à qualité de crédit égale ou comparable (entre obligations américaines et obligations du cœur de la zone euro) et du risque relatif des obligations offrant un rendement supérieur (entre obligations américaines et obligations de la périphérie de la zone euro ou obligations des pays émergents).
Si la hausse est brutale, la correction obligataire serait forte pouvant mettre en difficulté certains établissements financiers. C'est pour que cela le consensus opte pour une remontée progressive des taux.
La remontée des taux pourrait s'accompagner d'une baisse des prix des actions, notamment les moins
liquides. Ce phénomène pourrait être atténué en cas de reprise nette de l'économie.
Au niveau financier, une augmentation de 100 points de base des taux directeurs américains implique une baisse de 5% à 8% de la valeur de marché des obligations corporate américaines, européennes et britanniques, selon la Banque d’Angleterre. Au sein du segment des obligations souveraines, des réallocations pourraient intervenir afin de prendre en compte les rendements relatifs à qualité de crédit égale ou comparable (entre obligations américaines et obligations du cœur de la zone euro) et du risque relatif des obligations offrant un rendement supérieur (entre obligations américaines et obligations de la périphérie de la zone euro ou obligations des pays émergents).
Si la hausse est brutale, la correction obligataire serait forte pouvant mettre en difficulté certains établissements financiers. C'est pour que cela le consensus opte pour une remontée progressive des taux.
La remontée des taux pourrait s'accompagner d'une baisse des prix des actions, notamment les moins
liquides. Ce phénomène pourrait être atténué en cas de reprise nette de l'économie.
mercredi 24 décembre 2014
L'industrie française toujours à la peine !
Selon l'INSEE, au mois d'octobre, le chiffre d’affaires des entreprises de l’industrie manufacturière s'est contracté de 1,1 % après une hausse en septembre de 0,5 %. Plus grave, la baisse concerne également l’exportation avec –1,1 %. Pour l'industrie, le recul atteint même 1,5 %.
Au cours des trois derniers mois, le chiffre d’affaires est quasi stable dans l’industrie manufacturière avec une baisse de 0,1 % et dans l’ensemble de l’industrie avec une légère hausse de +0,1 %.
Le chiffre d’affaires diminue nettement dans les matériels de transport (–1,8 %) du fait des autres matériels de transport (–4,1 %). Il recule également dans la cokéfaction et raffinage (–1,0 %) et se replie très légèrement dans les équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines (–0,2 %). Il est quasi stable dans les industries agricoles et alimentaires (–0,1 %). En revanche, il progresse dans les autres industries (+0,7 %), en particulier dans la métallurgie et produits métalliques (+1,3 %). Le chiffre d’affaires augmente également dans les industries extractives, énergie, eau (+1,4 %).
Le chiffre d’affaires dans l’industrie manufacturière recule sur les trois derniers mois par rapport aux trois mêmes mois de l’année précédente (–1,0 %). Il baisse également dans l’ensemble de l’industrie (–0,9 %).
Sur cette période, le chiffre d’affaires se contracte nettement dans la cokéfaction et raffinage (–6,0 %). Il diminue dans les autres industries (–0,8 %), les équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines(–1,7 %) et les matériels de transport (–0,9 %). À l’inverse, il croît légèrement dans les industries agricoles et alimentaires (+0,3 %).
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
La Lituanie, le 19ème élément de la zone euro le 1er janvier 2015
La Lituanie rejoint la zone euro le 1er janvier
2015. C’est le troisième et dernier pays baltes a intégré l’espace monétaire
européen.
Comme la Lettonie et l’Estonie, la Lituanie est assez
méconnue en France. Ce pays membre de l’URSS a accédé à l’indépendance le 11
mars 1990 et a intégré l’Union européenne le 1er mai 2004. Parmi les
pays baltes, c’est le pays le plus peuplé avec près de 2,97 millions d’habitants.
La Lituanie connaît un processus d’érosion de sa population.
En 2013, la baisse a été de 1 %.
La Lituanie a bénéficié d’un fort appui de l’Union
européenne. Ainsi, l’Union a consacré 1,8 milliards d’euros à ce pays en 2012
soit près de 6 % de son PIB.
Le PIB de la Lituanie est de 34,6 milliards d’euros. Le PIB
par habitant s’élève à 11 800 euros ce qui le place en 25ème
position au sein de l’Union. En France, le PIB par habitant était en 2013 de 32 100
euros.
La Lituanie a connu une très forte croissance de la fin des
années 90 à 2008 mais a été fortement touchée par la crise de 2008. Son PIB a
reculé de 14,8 % en 2009. Le taux de chômage avait alors atteint 18 %. Après
une période de crise marquée par une forte montée du chômage, la Lituanie a
renoué avec une croissance soutenue lui permettant de se qualifier pour la zone
euro. En 2012, la croissance a été de 3,8 % et elle a atteint 3,3 % en 2013.
Le taux de chômage est de 11,8 %. L’inflation s’élève à 1 %.
Le déficit public représente 2,3 % du
PIB et la dette publique 39,8 %. La Commission de Bruxelles et la BCE ont donné
leur accord à l’intégration dans la zone euro le 4 juin 2014.
La Lituanie est un pays qui a une forte tradition
industrielle. Il commerce essentiellement avec l’Allemagne et la Russie ainsi
qu’avec les deux autres pays baltes. Le Royaume-Uni, la Pologne et la
Biélorussie figurent également parmi ses principaux partenaires. Les échanges
avec la France sont marginaux.
L’industrie représente 27,7 % du PIB quand les services
pèsent 68,1 % et l’agriculture 3,4 %.
Les points forts du
pays
·
Un bon niveau de formation avec une forte
tradition commerciale tant en direction de la Russie, de l’Allemagne qu’en
direction des pays anglo-saxons.
·
Positionnement géographique favorable
·
Une économie moderne ayant connu un fort taux de
croissance pendant plus de 10
POINTS FAIBLES
·
Forte dépendance aux capitaux étrangers
·
Forte dépendance énergétique
·
Relations complexes avec la Russie
·
Endettement extérieur élevé, notamment bancaire
jeudi 18 décembre 2014
L'INSEE croit en l'amélioration économique
Est-ce la trêve des confiseurs, est-ce la fin de l'année mais l'INSEE fait preuve d'optimisme dans le cadre de sa dernière note de conjoncture.
L'INSEE souligne que l'activité mondiale s'est améliorée au cours du deuxième semestre grâce aux pays anglo-saxons. En revanche, la croissance en zone euro est restée modeste (+0,2 %), avec une
quasi-stagnation en Allemagne et en Italie. Pour l'INSEE, l’activité en France s’est révélée un peu plus dynamique que prévu. Par ailleurs, la reprise s’est confirmée en Espagne. Le Japon, quant à lui, est à nouveau en récession. Les économies émergentes continuent de progresser plus lentement que leur tendance, ralentissant notamment en Chine, au Brésil et en Russie.
L'INSEE est optimiste pour les prochains mois en particulier pour les États-Unis et au Royaume-Uni au premier semestre 2015.
De manière plus étonnante, l'INSEE considère que dans la zone euro, un certain nombre de freins se sont desserrés à l’automne. La dépréciation de l’euro, la baisse du cours du pétrole devraient favoriser le pouvoir d'achat des ménages et contribuer à améliorer la situation des entreprises. Il est attendu une progression de la consommation. Par ailleurs, toujours pour l'INSEE, la France devrait connaître un contexte plus favorable avec un desserrement au niveau des dépenses de logement. Ensuite, le climat
des affaires est mieux orienté dans les dernières enquêtes de conjoncture et la situation financière
des entreprises s’améliorera début 2015 avec la montée en charge du CICE et l’instauration du Pacte
de responsabilité et de solidarité, ce qui leur permettrait d’accélérer légèrement leurs dépenses
d’investissement productif.
L’économie française devrait connaître une croissance de 0,1 % au quatrième trimestre et de 0,3 % au premier trimestre 2015.
La dégradation du marché de l'emploi devrait s'arrêter au cours du premier semestre 2015. En tenant compte des branches non marchandes, l’emploi total progresserait légèrement (+18 000 sur le semestre). La population active s’accroissant toutefois un peu plus vite, le taux de chômage augmenterait de nouveau pour atteindre en France 10,6 % mi-2015.
L'INSEE reste, en revanche,dubitatif pour l'investissement.
lire la note de conjoncture de l'INSEE
L'INSEE souligne que l'activité mondiale s'est améliorée au cours du deuxième semestre grâce aux pays anglo-saxons. En revanche, la croissance en zone euro est restée modeste (+0,2 %), avec une
quasi-stagnation en Allemagne et en Italie. Pour l'INSEE, l’activité en France s’est révélée un peu plus dynamique que prévu. Par ailleurs, la reprise s’est confirmée en Espagne. Le Japon, quant à lui, est à nouveau en récession. Les économies émergentes continuent de progresser plus lentement que leur tendance, ralentissant notamment en Chine, au Brésil et en Russie.
L'INSEE est optimiste pour les prochains mois en particulier pour les États-Unis et au Royaume-Uni au premier semestre 2015.
De manière plus étonnante, l'INSEE considère que dans la zone euro, un certain nombre de freins se sont desserrés à l’automne. La dépréciation de l’euro, la baisse du cours du pétrole devraient favoriser le pouvoir d'achat des ménages et contribuer à améliorer la situation des entreprises. Il est attendu une progression de la consommation. Par ailleurs, toujours pour l'INSEE, la France devrait connaître un contexte plus favorable avec un desserrement au niveau des dépenses de logement. Ensuite, le climat
des affaires est mieux orienté dans les dernières enquêtes de conjoncture et la situation financière
des entreprises s’améliorera début 2015 avec la montée en charge du CICE et l’instauration du Pacte
de responsabilité et de solidarité, ce qui leur permettrait d’accélérer légèrement leurs dépenses
d’investissement productif.
L’économie française devrait connaître une croissance de 0,1 % au quatrième trimestre et de 0,3 % au premier trimestre 2015.
La dégradation du marché de l'emploi devrait s'arrêter au cours du premier semestre 2015. En tenant compte des branches non marchandes, l’emploi total progresserait légèrement (+18 000 sur le semestre). La population active s’accroissant toutefois un peu plus vite, le taux de chômage augmenterait de nouveau pour atteindre en France 10,6 % mi-2015.
L'INSEE reste, en revanche,dubitatif pour l'investissement.
lire la note de conjoncture de l'INSEE
5,6 millions de fonctionnaires....
Selon l'INSEE, fin 2013, la fonction publique employait 5,60 millions d’agents, y compris les bénéficiaires de contrats aidés (5,42 millions d’agents hors contrats aidés). La fonction publique augmente du fait des emplois aidés et des emplois dans la fonction publique territoriale.
Les effectifs en fin d’année progressent de 1,5 % entre 2012 et 2013, en grande partie du fait de la hausse du nombre de bénéficiaires de contrats aidés (+36 %, soit +48 000). Hors contrats aidés, les effectifs progressent de 0,7 %. La progression des effectifs était plus modérée l’année précédente (+0,3 % y.c. et hors contrats aidés).
Dans la fonction publique, le volume annuel de travail en équivalent temps plein atteint 5,22 millions (y.c. contrats aidés), en hausse de 0,6 % par rapport à 2012.
Dans la fonction publique de l’État, l’emploi en fin d’année progresse de 1,0 % y.c. contrats aidés (après –1,0 % en 2012). Il est quasi stable hors contrats aidés (+0,1 % après -1,1 %). Les effectifs augmentent dans les établissements publics (+1,9 % hors contrats aidés et +6,0 % y.c. contrats aidés) alors qu’ils continuent de diminuer dans les ministères (-0,3 % y.c. et hors contrats aidés), en partie du fait de transferts internes à la fonction publique de l’État.
La progression des effectifs de la fonction publique territoriale est plus forte en 2013 (+2,0 % après +1,6 % en 2012, y.c. contrats aidés). La hausse est plus faible hors contrats aidés (+0,9 %) et moindre qu’en 2012 (+1,7 %). Elle est plus marquée dans le secteur communal que dans les organismes régionaux et départementaux.
La croissance des effectifs s’accentue en 2013 dans la fonction publique hospitalière : +1,7 % y.c. contrats aidés et +1,4 % hors contrats aidés, après +0,7 % en 2012 (y.c. et hors contrats aidés). Comme en 2012, elle est plus marquée dans les établissements médico-sociaux (+3,9 % y.c. contrats aidés) que dans les hôpitaux (+1,4 % y.c. contrats aidés).
(niveaux en milliers) | ||||
(1) postes principaux finaux au 31 décembre | ||||
(2) tout poste actif dans l'année | ||||
Champ : France | ||||
Sources : Insee, Siasp | ||||
Évolution (%) | ||||
---|---|---|---|---|
2013 | 11-12 | 12-13 | ||
Effectifs au 31 décembre (1) | ||||
Fonction publique | Ensemble, y.c. contrats aidés | 2 476,5 | –1,0 | 1,0 |
de l'État | hors contrats aidés | 2 385,5 | –1,1 | 0,1 |
Fonction publique | Ensemble, y.c. contrats aidés | 1 951,4 | 1,6 | 2,0 |
territoriale | hors contrats aidés | 1 878,7 | 1,7 | 0,9 |
Fonction publique | Ensemble, y.c. contrats aidés | 1 172,6 | 0,7 | 1,7 |
hospitalière | hors contrats aidés | 1 152,7 | 0,7 | 1,4 |
Fonction | Ensemble, y.c. contrats aidés | 5 600,4 | 0,3 | 1,5 |
publique | hors contrats aidés | 5 416,9 | 0,3 | 0,7 |
Volume de travail en équivalent temps plein (2) | ||||
Fonction | Ensemble, y.c. contrats aidés | 5 216,4 | 0,0 | 0,6 |
publique | hors contrats aidés | 5 109,9 |
lundi 15 décembre 2014
Une demande de crédits en légère hausse
Selon la Banque de France, la demande de crédits aux entreprises est en hausse. En effet, au mois de novembre, la demande de crédit des grandes entreprises et, dans une moindre mesure, des PME est perçue en hausse par les banques.
Cette progression serait portée par les dépenses d’investissement et les opérations de fusions/acquisitions.
Pour les crédits à l’habitat et à la consommation, les banques n’indiquent, selon la BdF, pas de variation notable de la demande de crédit à la consommation et de crédit à l’habitat des ménages.
samedi 13 décembre 2014
Quand Internet rebat les cartes du commerce
Le commerce après l'avènement de la grande distribution à la fin des années 50 et surtout à partir des années 60 est en train de connaître une profonde mutation avec la montée en puissance d'Internet qui permet à tout à chacun de passer des commandes au quatre coins de la planète directement auprès des producteurs. Les grands centres commerciaux comme les centrales d'achat sont menacés.
Sur les évolutions des modes de consommation, l'INSEE vient de rendre public une notre très intéressante. Ainsi,, selon cette étude, en 2011, 72 % des dépenses alimentaires se font dans les grandes surfaces, 34 % des dépenses d’habillement dans les petits commerces spécialisés et 42 % des dépenses de biens durables dans les grandes surfaces spécialisées. Le choix des lieux d’achat a assez peu varié depuis 2001. Il dépend des produits achetés mais également des caractéristiques des ménages, notamment de leur lieu de résidence et de leur niveau de vie.
L’usage d’Internet reste marginal pour les achats alimentaires. Pour les biens durables et surtout les biens culturels, les achats sur Internet ont nettement progressé en cinq ans. Cet essor concerne toutes les générations, mais le poids des achats en ligne est d’autant plus élevé que le ménage est jeune.
Petit rebond de la création d'entreprise
Avec l'augmentation du chômage, de plus en plus de Français dont des demandeurs d'emploi créent leur entreprise. L'externalisation des activités au sein des grands groupes conduit au même phénomène. Le salariat est remis en cause par le recours croissant au travail non salarié....
Tous types d’entreprises confondus, le nombre cumulé de créations brutes au cours des trois derniers mois s’accroît par rapport aux mêmes mois un an auparavant (+1,9 %). Cette augmentation est portée par les entreprises sous forme sociétaire (+4,2 %) et les auto-entrepreneurs (+5,1 %).
Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont le « commerce, transports, hébergement et restauration » et le « soutien aux entreprises ».
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des douze derniers mois augmente par rapport aux douze mois précédents (+2,4 %), en particulier pour les entreprises sous forme sociétaire (+4,6 %).
En novembre 2014, 51,5 % des créations enregistrées sur les douze derniers mois, en données brutes, sont des demandes d’auto-entreprises.
Cumul données brutes sur 12 mois | ||||||||
Source : Insee, Sirene | ||||||||
Sept. 2014 | Oct. 2014 | Nov. 2014 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Forme sociétaire | 30,0 | 30,0 | 30,1 | |||||
Entreprises individuelles hors auto-entreprises | 18,8 | 18,6 | 18,4 | |||||
Auto-entreprises | 51,2 | 51,4 | 51,5 |
1 La contribution d'un secteur à l’évolution d'ensemble est l’évolution observée dans ce secteur, pondérée par le poids relatif du secteur dans l'ensemble.
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)
* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
Source : Insee, Sirene
Créations d’entreprises dans le commerce et les services - Données CVS-CJO*
mercredi 10 décembre 2014
L'industrie française n' a pas aimé octobre
Les résultats de l'industrie au mois d'octobre ne sont pas bons. Après un léger rebond en septembre, un nouveau recul est enregistré. Selon L'INSEE, l'industrie manufacturière recule de 0,2 % en octobre. Elle avait progressé de 0,3 % en septembre. La production de l’ensemble de l’industrie est en retraite plus net avec –0,8 % après 0,0 % en septembre. Au cours des trois derniers mois, la production progresse dans l’industrie manufacturière (+0,5 %) ainsi que dans l’ensemble de l’industrie (+0,3 %). La production manufacturière des trois derniers mois est en léger retrait par rapport aux trois mêmes mois de 2013 (–0,3 %). Elle baisse également dans l’ensemble de l’industrie (–0,6 %).
Ces résultats soulignent que pour le moment il n'y a pas de réelle reprise en France. Nous évoluons toujours en basse pression.
Indices mensuels de la production industrielle
Légende : CZ : industrie manufacturière - (C1) : IAA - (C3) : équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines - (C4) : matériels de transport - (C5) :autres industries
Sources : Insee, SSP, SOeS
vendredi 5 décembre 2014
Petite Croissance pour la zone euro au 3eme trimestre 2014
selon Eurostat, au cours du troisième trimestre 2014, le PIB de la zone euro, corrigé des variations saisonnières, n'a augmenté que de 0,2% quand celui de l'Union européenne augmentait de 0,3 %. r
Au cours du deuxième trimestre 2014, le PIB avait augmenté de 0,1% dans la zone euro et de 0,2% dans l’UE.
En comparaison avec le même trimestre de l'année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières s’est accru de 0,8% dans la zone euro et de 1,3% dans l'UE28 au troisième trimestre 2014, après respectivement +0,8% et +1,3% au trimestre précédent.
Au cours du troisième trimestre 2014, le PIB des États-Unis a progressé de 1,0% par rapport au trimestre précédent (après +1,1% au deuxième trimestre 2014). Par rapport au même trimestre de l'année précédente, le PIB a progressé de 2,4% (après +2,6% au trimestre précédent).
Au cours du deuxième trimestre 2014, le PIB avait augmenté de 0,1% dans la zone euro et de 0,2% dans l’UE.
En comparaison avec le même trimestre de l'année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières s’est accru de 0,8% dans la zone euro et de 1,3% dans l'UE28 au troisième trimestre 2014, après respectivement +0,8% et +1,3% au trimestre précédent.
Au cours du troisième trimestre 2014, le PIB des États-Unis a progressé de 1,0% par rapport au trimestre précédent (après +1,1% au deuxième trimestre 2014). Par rapport au même trimestre de l'année précédente, le PIB a progressé de 2,4% (après +2,6% au trimestre précédent).
jeudi 4 décembre 2014
Philippe Crevel sur le site "toutsurlesplacements" au sujet du Crowfunding
mardi 2 décembre 2014
La France aura besoin de 216 milliards d'euros en 2015 pour financer sa dette et ses déficits
Les Etats de la zone euro devraient emprunter de 900 à 950 milliards d'euros en 2015 en légère baisse par rapport à 2014 du fait de la réduction du déficit public des Etats membres. La France fera exception avec des besoins en augmentation. Avec 216 milliards d'euros à emprunter, soit une hausse de 7 % par rapport à 2014, la France est le deuxième plus gros emprunteur de la zone après l'Italie (260 milliards d'euros). Ce dernier pays empruntera moins en 2015 qu'en 2014 (-6 %). L'Allemagne dont le budget est à l'équilibre ne devra lever que 165 milliards d'euros (-4 % par rapport à 2014). Les besoins de l'Espagne sont évalués à 125 milliards d'euros en recul de 7 % par rapport à 2014.
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