jeudi 31 décembre 2009

Bilan 2009 et au Programme 2010

Le déficit de l’assurance-vieillesse s’est fortement accru en 2009 pour frôler les 10 milliards d’euros. Après quelques cas atypiques au sein des grandes entreprises, le Gouvernement a décidé de taxer un peu plus les retraites chapeau. Les indemnités de départ volontaire à la retraite seront désormais assujetties à l’impot sur le revenu. Sinon, les entreprises ont négocié ou ont établi des plans seniors pour éviter une taxe de 1 % sur leur masse salariale. Le PERP stagne mais bizarrement est moins critiqué comme quoi, en France, moins on a du succès, plus on est aimé...

2010, comme le souligne le dernier Fig Mag de l’année sera l’année des rendez-vous pour la retraite : régime général et régimes complémentaires. L’épargne retraite est pour le moment la grande absente pour les débats pourtant pour les futurs retraités, elle sera indispensable pour maintenir le pouvoir d’achat.

mercredi 30 décembre 2009

Des étrennes épargnées....

Le taux d'épargne des ménages français atteint, en cette fin d'année 2009, 17 % du revenu disponible brut soit le niveau le plus élevé constaté depuis 2002. Depuis le début de la crise, il a gagné près de deux points. Au sein de l'Union européenne, les Français se caractérisent par le plus haut niveau d'inquiétude. Par ailleurs, le pouvoir d'achat des Français a augmenté cette année avec en particulier les baisses d'impôt décidées par le Gouvernement ainsi que la légère augmentation des salaires. Enfin, la stabilité des prix contribue également à l'augmentation du pouvoir d'achat.
L'assurance-vie et le Livret A sont les grands gagnants de cette frénésie de l'épargne. Le livret A a eu son heure de gloire durant le premier semestre quand l'assurance prix enregistre de très bons résultats depuis le mois de mars. Le livret A connait un reflux avec le passage à 1,25 % de son taux.

mercredi 23 décembre 2009

La quadrature des chocs

D’ici 2050, le monde devra régler quatre chocs majeurs : choc démographique, choc environnemental, choc de l’endettement public et choc économique. Ces quatre chocs sont autant de défis qui se posent aux pays développés comme aux pays émergents. La mondialisation après avoir été financière et économique devient politique comme en témoignent les mesures prises après la crise financière et la réunion de Copenhague.


lire la suite de l'Etude

vendredi 18 décembre 2009

Le régime par points a du plomb dans l'aile

A l'occasion de sa dernière réunion de travail, le Conseil d'Orientation des Retraites, le 16 décembre dernier, a étudié les modalités de passage du régime général en régime par points. Compte tenu des éléments fournis, il apparaît que le COR considère que cette réforme systémique est difficile à réaliser. La prise en compte des droits familiaux et des dispositifs de solidarité ainsi que la reconstitution des carrières passée sont délicates. La position définitive du COR devrait intervenir au début de l'année 2010 mais ces premières indications confortent le Gouvernement dans sa volonté de jouer sur les paramètres classiques pour tenter d'équilibrer nos régimes de retraite.


lire l'article des Echos


lire les notes du COR

vendredi 11 décembre 2009

Le nucléaire en déshérence

LE NUCLEAIRE EN DESHERENCE

53 centrales nucléaires sont en cours de construction à l’échelle mondiale ; plus d’une douzaine de nouvelles centrales devrait être lancée l’année prochaine. Le nucléaire constitue, en l’état actuel des techniques, la source d’énergie de substitution au pétrole la plus facilement mobilisable. Or, force est de constater que le nucléaire souffre aujourd’hui du désinvestissement effectué en la matière depuis vingt ans. Cette situation s’applique à la France mais aussi aux autres pays industrialisés.

Le monde compte aujourd’hui 436 réacteurs nucléaires dont 356 dits de deuxième génération à eau pressurisée. Les techniques utilisées datent des années cinquante. Si elles sont bien maîtrisées, elles ne sont pas exemptes de problèmes dont le principal est le retraitement des déchets. Par ailleurs, les réacteurs de seconde génération sont des consommateurs non négligeables d’uranium qui comme toute matière première n’est pas inépuisable.

Le lancement des centrales de 3ème génération devrait aboutir à améliorer le rendement énergétique sans tout en conservant les fondements des centrales actuelles. Des chercheurs contestent l’utilité de développer ces nouvelles centrales et demandent que les entreprises et les Etats investissent sur les réacteurs de 4ème génération qui n’utiliseraient plus l’eau pour refroidir mais des gaz comme l’hélium et le graphite comme modérateur. Ironie de l’histoire, ces réacteurs remettraient à l’honneur des techniques que la France avait développé en vain dans les années soixante.

Aujourd’hui, la France qui avait grâce au programme lancé sous Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing acquis une avance technologique a faute d’avoir investi perdu son leadership. Depuis 20 ans, il y a eu un désinvestissement financier et humain au point qu’il n’y a pas assez d’ingénieurs formés aux techniques de l’énergie nucléaire.

Ce désinvestissement est la conséquence du refus des pouvoirs publics de relever pour des raisons sociales le prix de l’électricité et la volonté d’EDF de conquérir des parts de marché à l’étranger. La France devenue exportatrice d’électricité a vécu sur la rente du nucléaire jusqu’à s’apercevoir qu’elle n’était pas éternelle. Il y a surtout une sous-évaluation de la progression de la demande en électricité et du coût d’entretien du parc vieillissant. Avec l’arrêt de la construction de nouvelles centrales depuis vingt ans, il a fallu allonger la durée de vie des centrales existantes aux prix de coûteux travaux et de rendements décroissants. La France est ainsi en passe de devenir importateur et de connaître les affres des délestages électriques…

La filière nucléaire est à reconstruire ce qui passe sans nul doute par une révision des tarifs et aussi par des efforts dans les domaines de la formation des ingénieurs et de la recherche.

mardi 8 décembre 2009

La nouvelle ruée vers l'or

L’once d’or tourne autour des 1200 dollars, un record. Il y a un an l’once ne valait que 771 dollars. Certes, entre temps, le dollar s’est déprécié mais pas aussi rapidement que la hausse du métal précieux.

Pour avoir une telle flambée de l’or, il faut revenir aux années 80 avec le deuxième choc pétrolier et l’effondrement du dollar.

Sur longue période, l’once d’or est resté relativement constant de 1791 à 1968. La mise à mal du système de Bretton Woods s’est accompagné du flambée de l’or au moment même où il perdait son statut d’étalon monétaire. Redevenu matière première comme une autre, l’or n’en demeure pas moins un des outils de réserver privilégié par les banques centrales.

Symbole de puissance, les banques centrales des pays occidentaux ont conservé leur or. Les ventes ont été jusqu’à maintenant réduites. Même quand des initiatives publiques ont été prises afin de liquider tout ou partie de l’or, elles ont avorté. L’accroissement de l’indépendance des banques centrales ont empêché ces dernières années que les gouvernement fassent main basse sur le stock d’or.

Aujourd’hui, il y a plusieurs facteurs qui expliquent l’envolée des cours.

La dépréciation du dollar comme dans le passé concourt à l’augmentation du prix de l’or qui joue le rôle de réserve. Il y a un effet direct. L’or étant évalué en dollar, la baisse de ce dernier entraîne une augmentation en valeur relative du premier. Par ailleurs, l’or est une valeur refuge. Dans les périodes troublées, dans les périodes de faibles taux d’intérêt, l’or a toujours eu tendance à s’apprécier.

Les pays émergents qui disposent d’importantes réserves achètent de l’or d’autant plus qu’ils n’en avaient que peu en stock. Il y a un rééquilibrage des réserves en or qui s’opère doucement. Les pays occidentaux demeurent les principaux détenteurs de réserve d’or, la France se situant au 5ème rang.

Début novembre, l’Inde achetait 200 tonnes d’or mises en vente par le FMI, pour un prix de 6,7 milliards de dollars. Cette transaction a fait passer son stock d’or du 14e au 11e rang mondial. Ses réserves atteignent désormais 557 tonnes. En mars, la Chine annonçait en avoir acquis 424 tonnes. D’autres pays émergents comme le Kazakhstan, l’Ukraine, le Mexique et surtout la Russie font partie des gros acheteurs réguliers. Les vendeurs sont plutôt les banques centrales des pays développés. La France, avec ses 500 tonnes vendues depuis la fin 2004, est le pays qui a le plus puisé dans ses réserves. Sur le seul premier semestre 2009, la Banque de France a écoulé 83 tonnes de métal jaune, ce qui en fait le plus gros pays vendeur au monde

En cinq ans, la France a vendu 500 tonnes d’or, soit un sixième de ses réserves. Des ventes qualifiées de "techniques", donc sans réelle stratégie. Dans le même temps, la Russie a acheté près de 100 tonnes d’or, faisant passer ses réserves de 480 à 568 tonnes.

Les pays émergents diversifient leurs actifs et tentent de se prémunir des effets de la baisse du dollar en achetant de l’or dont le prix n’est pas à l’abri d’amples fluctuations...

Les Banques centrales occidentales ont été incitées à vendre tant pour des raisons financières du fait du cours élevé de l’or que pour financer certaines de leurs opérations de sauvetage des places financières. Par ailleurs, il faut savoir que si la Banque de France est indépendante, ses bénéfices sont récupérées en grande partie par l’Etat...

Une autre raison de l’appréciation de l’or est liée à sa demande comme matière première qui demeure élevée en particulier dans l’informatique et du fait de ses caractéristiques dans des instruments techniques de précision or l’offre stagne. De nombreuses mines ont été fermées ces dernières années faute de rentabilité. Il faut plusieurs années pour les remettre en service. Avec le développement économique de l’Asie et de l’Amérique Latine, la demande en or ne peut que s’accroître.

L'Islande, la douche écossaise

De 2000 à 2007, l'Islande était devenue l'eldorado de l'Europe du Nord. De pays pauvre qui se classait au 70ème rang en termes de richesse par habitant, l'Islande avait réussi à décrocher la 6ème place.

L'essor islandais reposait sur le développement de son secteur bancaire et financier. Idéalement placée entre l'Europe et les Etats-Unis, membre de l'espace économique européen mais pas de l'Union européenne et pas surveillée monétairement comme les pays de la zone euro, l'Islande surfait sur la vaque de la titrisation. L'Ile jouait à être une Suisse du Nord, une place off shore pour les banques américaines, irlandaises ou anglaises.

Certes, du fait d'une croissance qui dépassait les 5 %, des tensions existaient et se traduisaient par une inflation difficilement maîtrisée. Par ailleurs, l'Etat avait tendance à croire dans la bonne étoile des banques en s'endettant au-delà de raison. A la veille de la crise, la dette islandaise dépassait les 150 % du PIB.

Surtout les engagements des banques représentaient des sommes astronomiques qui dépassaient par nature les moyens d'intervention de la banque centrale. Ces engagements étaient de trois à quatre fois le PIB.

L'explosion de la bulle financière a eu pour conséquences que les banques étrangères ont rapatrié leurs capitaux à grande vitesse afin de faire face à leurs propres engagements laissant dans les banques islandaises les tranches les plus toxiques. Ces dernières ont du être nationalisées. En outre, l'Islande a du demander l'aide du FMI pour éviter la banqueroute.

Depuis 2008, l'Islande doit faire face à une descente aux enfers dans précédent. Elle affiche la contraction la plus forte jamais enregistrée de son PIB au troisième trimestre, l'effondrement de ses banques et de sa monnaie.

Le produit intérieur brut (PIB) de l'Islande a chuté de 5,7% au troisième trimestre par rapport à la période de trois mois précédente, et de 7,2% en rythme annuel, selon des chiffres préliminaires du bureau des statistiques.

L'évolution du PIB du deuxième trimestre a été révisée à -6,2% en rythme annuel contre -6,5% lors d'une précédente estimation. Sur une base trimestrielle, le chiffre du deuxième trimestre a été révisé de -2% à -0,4%.

"Bien sûr, l'Islande va être confrontée à une contraction importante, mais nous espérions voir une amélioration en base trimestrielle", commente Petter Sandgren, à la tête des marchés monétaires chez SEB.

"La demande intérieure en Islande est très déprimée parce qu'il n'y a toujours pas de fonctionnement complet du système financier."

Le Gouvernement prévoit une baisse du PIB de plus de plus de 8 %. Le retour de la croissance n'est pas attendue avant 2011.

Les autres activités de l'Islande connaissent également des difficultés. La pêche avec la raréfaction des ressources et l'instauration de quotas connaît des jours difficiles.

Néanmoins, l'économie non financière dépend de la pêche (plus de 50% de ses exportations en 2006). L’Islande a entrepris de diversifier son économie (aluminium, biotechnologies, informatique...), en s’appuyant notamment sur le tourisme (300 000 touristes par an).

vendredi 4 décembre 2009

Quatre chocs pour le prix d’un !

D’ici 2050, le monde devra régler quatre chocs majeurs. Aujourd’hui, nul ne sait exactement comment l’humanité pourra relever ces défis. Les plus pessimistes jugent que la multiplication des conflits armés est inévitable, d’autres que nous allons devoir réviser en profondeur nos comportements. Les plus optimistes considèrent que face à la multiplication des contraintes et grâce à l’élévation des compétences, le monde s’engagera dans les prochaines années dans un nouveau cycle de croissance.

Le choc démographique

Le choc démographique est double.

En 2050, la terre devrait compter plus de 9 milliards d’habitants contre 6 aujourd’hui. Certes, le rythme de progression de la population se ralentit, 50 % en 40 ans contre 150 % de hausse de 1950 à 2000. Il n’en demeure pas moins que nous atteindrons un pic de population qui sera d’autant plus difficile à gérer que le phénomène heureux de rattrapage économique des pays autrefois sous-développés ne peut que générer que des tensions sur les marchés alimentaires, d’énergie et de matières premières.

Le choc démographique se caractérise également par un vieillissement sans précédent de la population. De 2009 à 2040, les personnes âgées de plus de 65 ans passeront à l’échelle mondiale de 506 à 1,3 milliards. Ce vieillissement bien connu en Europe concernera tous les pays, et en premier lieu des pays émergents comme la Chine. L’Allemagne, la Russie et plusieurs pays d’Europe de l’Est sont déjà engagés dans un processus de décroissance démographique.

Pour la première fois, hors période de guerre et hors épidémie mondiale, la population active commencera à décroître à l’échelle mondiale après 2030. Cette inversion a pour conséquence automatique qu’un nombre réduit d’actifs devra subvenir à un nombre croissant d’inactifs. L’équation de l’économie moderne qui reposait sur le travail, le capital et le progrès technique devient de plus en plus bancale d’autant plus que les gains de productivité tendent à se réduire.

Le choc environnemental

Le choc environnemental n’est pas sans lien avec le précédent. La finitude du monde prend toute sa signification à partir du moment où l’espèce humaine met en jeu sa vie en surexploitant son lieu de vie au risque de rendre cette dernière plus difficile. L’alignement des modes de vie sur le modèle le plus polluant ou le plus énergivore a une double conséquence :

- il n’est pas certain que la planète, toute chose étant égale par ailleurs, puisse fournir en quantité suffisante et à un coût raisonnable les matières premières et énergétiques nécessaire ;
- il apparaît de plus en plus certain que le mode de croissance actuelle est dangereux à moyen terme pour la planète et pour l’espèce humaine.

Le choc de la dette publique

Avec l’explosion de la crise financière et afin d’éviter la répétition de la crise de 1929, un transfert de dette a été opérée aboutissant à accroitre le niveau d’endettement des Etats. Jamais, en période de paix, les Etats n’avaient été confrontés à des taux d’endettement aussi élevés. Au sein de l’OCDE, le taux moyen dépassera les 100 % du PIB d’ici 2013. Compte tenu du vieillissement de la population, les engagements des pouvoirs publics ne peuvent qu’augmenter dans les prochaines années avec à la clef un risque de perte de contrôle de la dette.

Actuellement, ce sont les pays dits émergents qui financent les Etats ex-industrialisés dits encore riches. Les « pauvres » paient les factures, les impayés des Etats-Unis ou de l’Europe. Ce financement s’appuie sur l’obligation de maintenir en état les centres de consommation que sont les pays occidentaux. En outre, les vieilles démocraties, par leur stabilité, offrent de la sécurité aux investisseurs ce qui n’a pas de prix.

A terme le développement des classes moyennes chinoises ou indiennes, le besoin de la Chine et de l’Inde de mettre en place un véritable système de sécurité sociale devrait réduire les flux de financement, portant atteinte au système occidental.

Le système actuel est faussé en grande partie par la non existence d’un système monétaire mondial rationnel. L’inconvertibilité du Yan et sa sous-évaluation freinent voire empêchent les ajustements économiques de se réaliser. Les excédents commerciaux de la Chine devraient aboutir à une revalorisation du Yan tout comme il est logique que le dollar se déprécie au regard des fondamentaux des Etats-Unis.

Le choc de croissance

La croissance depuis vingt ans s’est nourrie de la baisse des coûts de production offerte par la mondialisation. Cette mondialisation a revêtu deux visages, la chute de l’URSS et du mur de Berlin, le décollage de la Chine, de l’Inde et de l’Amérique Latine.

Elle s’est nourrie du 11 septembre 2001 qui a débouché sur un cycle d’argent pas cher, favorisant ainsi la spéculation et des dépenses de guerre américaines.

La logique de court terme l’a emporté dans bien des domaines du fait que l’échelle des risques a été altérée. L’innovation d’industrielle est devenue financière au point que les meilleurs chercheurs se sont orientés vers la banque ou la finance.

L’affaissement des gains de productivité réelle n’est que l’expression de cette orientation de l’économie. Ce n’est pas le libéralisme qui est en cause car le comportement des acteurs a été influencé en grande partie par des décisions publiques. La mondialisation couplée aux faibles taux d’intérêt a eu des effets comparables à l’arrivée de l’Or des Andes en Espagne ou au Portugal. Il y a initialement un indéniable effet richesse qui génère, par facilité, un affaissement des capacités d’innovation et d’adaptation. L’Espagne tout comme le Portugal ont connu plusieurs siècles de déclin avant de renouer avec le développement.

Il est fort à parier que les questions liées à la dette, à l’environnement et au vieillissement accapareront les prochaines années. Cette accumulation de chocs peut stimuler ou paralyser. Mais au-delà du pessimisme facile, il faut avoir à l’esprit que jamais l’humanité n’avait disposé d’autant d’atouts pour surmonter cette série de chocs.

Le niveau des connaissances ainsi que le nombre de chercheurs n’ont jamais été aussi élevés. La mutualisation des connaissances, le travail en réseau à l’échelle internationale sont des sources de découvertes, d’innovation dont nous n’avons pas conscience. Malgré les tensions, malgré les séismes financiers, la concertation internationale demeure et s’est même accrue. La menace d’une guerre généralisée pour accéder aux matières premières n’est pas aujourd’hui d’actualité. Les rencontres sur le climat même si les résultats sont faibles témoignent néanmoins de l’existence d’une prise de conscience mondiale ainsi que de la nécessité pour les dirigeants de coopérer.

La lettre du Cercle des Epargnants N°41 du mois de décembre 2009

Au sommaire de la lettre d'information du Cercle des Epargnants du mois de décembre 2009 :

- les nouveaux plafonds de l'épargne retraite pour 2010
- l'économie mondiale face au choc démographique
- les rendez-vous de 2010 pour les retraites
- l'actualité sur l'épargne et la retraite


lire la lettre N°41