Néanmoins, il n'y a pas de réel mouvement favorable en matière de consommation car cette hausse est imputable à l’accélération des dépenses en biens durables et alimentaires, ainsi qu’à la moindre baisse des dépenses en énergie. Sur l'année, la consommation n'a progressé que de 0,1 % après -0,5 % en 2012. Ce résultat devrait permettre une croissance du PIB au quatrième trimestre de 0,3 à 0,4 % compte tenu de la contribution négative du commerce extérieur et de l'atonie de l'investissement.
Le PIB 2013 ne devrait donc augmenter que de 0,1 à 0,2 %. La France reste engluée dans la stagnation avec des indicateurs très préoccupants pour l'avenir avec un commerce extérieur peu compétitif, un recul historique des investissements d'origine étrangère et des taux de marge pour les entreprises à un niveau historiquement bas.
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