mercredi 21 décembre 2016

Le parc de logement s'accroît dans les DOM plus vite qu'en métropole

Dans les départements d’outre-mer (DOM) hors Mayotte, le parc total des logements augmente plus rapidement qu’en métropole. Cela s'explique par un phénomène de rattrapage et surtout par la progression plus rapide de la population. Le parc de logements a augmenté de 3 % par an, en moyenne, entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, puis de 2 % à 2,5 % par an jusqu’à aujourd’hui soit plus de deux fois plus vite qu'en métropole. Du fait des divorces, du vieillissement de la population, les petites surfaces sont de plus en plus demandées. Par ailleurs, le tourisme, après des années noires, refait surface ce qui contribue au développement des résidences secondaires louées de plus en plus sur les plateformes style Airbnb.

En 2016, sur 100 logements, 84 sont des résidences principales, 4 sont des résidences secondaires ou occasionnelles et 12 sont des logements vacants. Le nombre de résidences principales s’accroît un peu moins vite que l'ensemble du parc depuis 2008. L’habitat individuel représente plus des deux tiers de l’ensemble des logements ultramarins (hors Mayotte). Il reste majoritaire quel que soit le type de logement, même si sa part baisse lentement depuis trente ans.

Un tiers du budget des ménages en dépenses pré-engagées

La DREES a pubié une étude poussée sur le poids des dépenses pré-engagées chez les personnes relevant des minimas sociaux. Les dépenses pré-engagées sont celles dont les ménages n'ont pas la maîtrise en temps réel. Il s'agit des dépenses de logement, des abonnements (téléphone, Internet, TV), des assurances obligatoires....
 En 2011, les ménages de France métropolitaine consacrent ainsi un peu plus du tiers de leur revenu disponible à des dépenses pré-engagées. Cette part est supérieure pour les ménages bénéficiaires de revenus minima garantis. le taux atteignait  42 % en 2012, selon l’enquête sur les bénéficiaires de minima sociaux menée par la DREES.
Le poste principal des dépenses pré-engagées est le logement (y compris remboursements d’emprunts immobiliers), qui représente 29 % du revenu disponible des ménages bénéficiaires de revenus minima garantis et 19 % de celui de l’ensemble des ménages de France métropolitaine.
Une fois les dépenses pré-engagées déduites du revenu disponible, la moitié des personnes vivant dans un ménage bénéficiaire de revenus minima garantis disposent d’un revenu arbitrable par unité de consommation mensuel inférieur à 500 euros. Si l’on déduit en outre de ce montant les dépenses alimentaires, un bénéficiaire sur deux se retrouve avec moins de 330 euros par mois et par unité de consommation.

lundi 19 décembre 2016

10 692 milliards d'euros, c'est le patrimoine des ménages !

Selon l'INSEE, à la fin de l'année 2015, le patrimoine net des ménages était de 10 692 milliards d’euros, soit huit fois leur revenu disponible net. En  2015, il a augmenté de + 2,4 % après + 0,4 % en
2014.

Le patrimoine des ménages est composé à 68 % d’actifs non financiers, 62 % pour le seul immobilier En 2015, la valeur du patrimoine en constructions et terrains a progressé de 1,1 %, après trois années de baisse (– 1,5 % en 2014 après – 0,3 % en 2013 et – 0,7 % en 2012).

Au total,le patrimoine non financier des ménages se redresse modérément (+ 1,2 % après
– 1,4 %en 2014).

Les actifs financiers des ménages ont augmenté de + 4,6 % après + 4,0 % en 2014, en raison de l’augmentation des flux de placements et d’une valorisation des titres détenus plus importante qu’en 2014. L’encours des contrats d’assurance-vie s’accroît de 3,9 %, après + 4,5 % en 2014, grâce au rythme toujours soutenu des souscriptions
nettes.

L’encours en numéraire et dépôts progressant de 3,4 %après + 2,1 % en 2014. Le faible niveau des taux d’intérêt réduit en effet le coût d’opportunité de détention d’avoirs liquides

L’encours des actions et parts de fonds d’investissement progresse aussi (+ 7,8% après
+ 5,3%), les ménages bénéficiant surtout d’une valorisation des titres en portefeuille plus importante : l’indice boursier SBF 120

mercredi 14 décembre 2016

Les taux d'intérêt qui en profitent !


Inflation nulle en novembre en France

Selon l'INSEE, au mois de novembre, l'indice des prix à la consommation (IPC) est resté stable sur un mois. Corrigé des variations saisonnières, il augmente de 0,1 %, après une stabilité en octobre. Sur un an, la progression est de +0,5 %, après +0,4 % le mois précédent.

La stabilité des prix à la consommation en novembre par rapport au mois précédent provient d'une moindre hausse des prix de l'énergie et d'un léger rebond des prix alimentaires, compensés par une baisse des prix des services et des produits manufacturés.

En novembre 2016, l'indice d'inflation sous-jacente (ISJ) rebondit légèrement à +0,1 % après une baisse de 0,1 % le mois précédent. Sur un an, il augmente de 0,5 %, comme en octobre. 

L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) reste stable sur un mois. Sur un an, il accélère à +0,7 %, son plus haut niveau depuis mai 2014.

lundi 12 décembre 2016

Diminution du nombre des défaillances d'entreprise en France

 Selon la Banque de France à la fin du mois de septembre, le nombre de défaillances  d'entreprises enregistrées sur les douze derniers mois a diminué de 5,5 %
A fin septembre, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’élève à 59 523, soit une baisse de 5,5 % par rapport à septembre 2015. Les secteurs de la construction et de l’industrie enregistrent le plus fort recul du nombre de défaillances cumulées sur 12 mois (respectivement 10,2 % et -8,4 %). Les défaillances cumulées reculent pour l’ensemble des PME (-5,5 %), ainsi que pour le segment des ETI-grandes entreprises (-10,8 %). Les encours de crédits associés aux défaillances représentent 0,4 % du total des encours de crédit déclarés au Service central des Risques de la Banque de France.

vendredi 2 décembre 2016

Le marché de l'automobile a toujours le vent en poupe en France

Selon le Comité des Constructeurs Français de l'Automobile, 163 170 immatriculations de véhicules neufs ont été enregistrés en novembre 2016, soit uyne hausse de 8,5 % à nombre de jours ouvrables identique (20 jours). Sur onze mois, les immatriculations se sont établies à 1 820 814 unités, en hausse de 5 % en données brutes (+ 4,6 % à nombre de jours ouvrables comparable ; 231 jours en 2016, contre 230 de janvier à novembre 2015).
Par  ailleurs, le marché des véhicules d’occasion est estimé pour le mois de novembre à 469 498 unités, en hausse de 4,7 %, et pour les onze premiers mois de l’année à 5 163 078 unités (+ 1,2 %).
Les ventes de voitures de PSA Peugeot Citroën ont reculé de 2,8 % en novembre, à 42 901 unités (- 5,6 % pour Citroën, à 14 468 unités, - 24,9 % pour DS, à 1 712 unités, et + 0,7 % pour Peugeot, à 26 721 unités), tandis que celles du groupe Renault ont progressé de 23,3 %, à 41 329 unités (+ 16,8 % pour la marque Renault, à 33 297 unités, et + 60,4 % pour Dacia, à 8 032 unités). Les marques françaises ont progressé de 8,3 % en novembre, à 84 233 unités, et les marques étrangères de 8,8 %, à 78 937 unités (+ 6,7 % pour le groupe Volkswagen, à 22 483 unités ; + 19,5 % pour le groupe Toyota, à 7 045 unités ; + 3,3 % pour le groupe BMW, à 6 925 unités ; + 17,7 % pour le groupe Fiat, à 6 908 unités ; + 20,3 % pour le groupe Mercedes, à 6 549 unités ; - 3,6 % pour le groupe Ford, à 5 929 unités ; + 9 % pour GM Europe, à 5 613 unités ; - 7 % pour le groupe Nissan, à 5 596 unités ; + 38,3 % pour le groupe Hyundai, à 5 596 unités).
Depuis le début de l’année, les ventes de PSA ont augmenté de 0,4 %, à 515 046 unités (- 2,3 % pour Citroën, - 3,9 % pour DS et + 2,4 % pour Peugeot), et celles du groupe Renault de 8,9 %, à 465 494 unités (+ 7,2 % pour Renault et + 15,8 % pour Dacia). Sur onze mois, les marques françaises ont progressé de 4,2 %, à 981 527 unités, et les marques étrangères de 6 %, à 839 287 unités