mercredi 19 décembre 2018
lundi 10 décembre 2018
Le Mensuel du Cercle de l'Epargne N°56 du mois de décembre
La lettre de décembre 2018
décembre 2018
L’ÉDITO
- Face au duopole, combien de divisions pour l’Europe par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE L’ÉPARGNE
- Premier bilan, une année 2018 bien chafouine
- Être propriétaire, un challenge de plus en plus difficile à réussir
- Entre 2015 et 2018, les Français ont plébiscité l’assurance vie
LE COIN DE LA RETRAITE
- Partir à la retraite, c’est un tout un travail !
LE COIN DE LA PROTECTION SOCIALE
- Les dépenses de protection sociale : 33,8 % du PIB
- Dépendance : rendez-vous pris pour 2019
LE COIN DE LA DÉMOGRAPHIE
- Gains d’espérance de vie en Europe : stop ou encore
- Espérance de vie en bonne santé : un autre marqueur des inégalités hommes/femmes ?
LE DOSSIERS DU MOIS DE DÉCEMBRE
LA DÉPENDANCE AU-DELÀ DES FRONTIÈRES FRANÇAISES
- La difficile mesure de la dépendance
- Les différentes réponses à la dépendance
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
samedi 10 novembre 2018
Le mensuel du Cercle de l'Epargne du mois de novembre 2018
SOMMAIRE
L'ÉDITO
- Nous nous compliquons bien la vie, par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE L'ÉPARGNE
- L’irrésistible progression des dépôts à vue s’achève-t-elle ?
- L’épargne réglementée, de nombreux produits mais pas toujours le même destin
- Les livrets bancaires fiscalisés, un récent retour en grâce
- L’épargne salariale, une niche à fort potentiel
- Les produits d’épargne-retraite individuelle et les affres du vieillissement
- L’assurance vie maintient le cap
- Le PEA et le PEA PME
- Espérance de vie en bonne santé : avantage aux femmes
- Cotisations retraite : histoire d’une croissance difficile à freiner
LE COIN PRATIQUE
- Les prêts entre particuliers doivent être enregistrés
LE DOSSIER DU MOIS DE NOVEMBRE
- Le cinquantenaire du PEL
LES CHIFFRES DU CERCLE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
mardi 30 octobre 2018
La croissance revient mais faiblement
Après deux premiers trimestres décevants, la croissance
s’est légèrement accéléré au troisième trimestre en passant de 0,2 à 0,4 %.
Cette amélioration est imputable à la consommation et aux échanges extérieurs.
Compte tenu du retard accumulé sur le premier semestre, ce résultat est
néanmoins décevant. Avec la fin des grèves dans le secteur des transports, les
experts s’attendaient à un rattrapage plus important avec une croissance du PIB
espérée à +0,5 %. La multiplication des incertitudes et une moindre confiance
tant des consommateurs que des entreprises ont limité l’ampleur du rebond.
La reprise de la
consommation confirmée
Après avoir reculé de 0,1 % au 2e trimestre, la
consommation a enregistré une hausse de 0,5 % au 3e. La consommation
en biens a progressé de 0,6 % faisant suite à une contraction de 0,4 % ;
celle des services a connu une hausse de +0,3 % après +0,1 %. Cette
évolution positive est imputable aux dépenses de l’énergie qui obéissent à des
facteurs de prix et de conditions climatiques. Elles ne sont pas révélatrices
du moral des consommateurs.
Les dépenses alimentaires, après deux trimestres de recul,
se sont stabilisées avec un gain de +0,1 %.
Dans les services, les dépenses de transport augmentent de
3,7 % mais cela est imputable à la fin des grèves qui avaient provoqué une
contraction au 2e trimestre de 2,9 %.
La consommation des ménages reste convalescente. Au mois de
septembre, elle a fortement reculé au mois de septembre (-1,7 %). Elle est
handicapée par le ralentissement des créations d’emploi. La légère augmentation
du chômage enregistrée au 3e trimestre ne peut jouer que
défavorablement sur les dépenses des ménages. Par ailleurs, la question du
pouvoir d’achat est devenue un sujet majeur au cours du 3e trimestre
avec l’augmentation du prix des carburants. Son amélioration est attendue au 4e
trimestre qui sera marqué par la diminution des cotisations chômage et par la
poursuite de la réduction de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages.
L’investissement des
entreprises reste dynamique
Au troisième trimestre 2018, les dépenses d’investissement
totales (formation brute de capital fixe) ont augmenté de 0,8 % soit au même
rythme qu’au deuxième (+0,9 %). L'investissement des entreprises reste
dynamique avec un gain de +1,4 % après +1,3 %. Les secteurs de
l’informatique, les services d'information et l’automobile ont été à l’origine
de ce bon résultat.
Atterrissage de
l’investissement des ménages
L'investissement des ménages poursuit son mouvement de
correction après la forte hausse de 2017. Il se contracte, en effet, de 0,2 %
après 0,0 %, en lien avec le recul des mises en chantiers de logements
depuis fin 2017.
Légère contribution positive du commerce extérieur
Au troisième trimestre, les exportations ont augmenté de 0,7
% contre +0,1 % au deuxième trimestre quand les importations n’ont
progressé que de 0,3 % après +0,7 %. De ce fait, les échanges
extérieurs contribuent positivement à la croissance : +0,1 point,
après −0,2 point au deuxième trimestre. Au cours du premier semestre, le
commerce extérieur avait pénalisé la croissance française. L’augmentation des
livraisons d’avion a permis ce rétablissement qui ne permet pas de réduire de
manière significative le déficit commercial. Au mois d’août, le
déficit cumulé sur les 12 derniers du commerce extérieur français a atteint
61,9 milliards d'euros contre 63,8 milliards pour l'année 2017.
L’objectif de
croissance de 1,6 % en ligne de mire
La croissance française pourrait atteindre sur l’année le taux
prévu par l’INSEE et la Banque de France, 1,6 % sauf contreperformance notable
au dernier trimestre. Elle pourrait en cas d’accélération se rapprocher de l’objectif
du Gouvernement de 1,7 %. Le dernier trimestre bénéficiera de la baisse des
charges sociales et de la baisse de la taxe d’habitation. Les pouvoirs publics
espèrent également une diminution du taux d’épargne des ménages qui avait
atteint 14,3 % du revenu disponible brut au 2e trimestre. Parmi les
facteurs pouvant entraver la croissance française figurent le ralentissement du
commerce international, la hausse du prix du pétrole, la stagnation des
créations d’emploi et l’absence de confiance des consommateurs et des
investisseurs. Au regard des chiffres des trois premiers trimestres, l’année 2018
est sur le plan économique une année passable voire décevante. L’embellie de la
fin de l’année 2017 a fait long feu en raison du fait de la hausse du pétrole
et d’une demande intérieure moins vive que prévu.
Les dépenses de rentrée ne sont plus ce qu’elles étaient
Le beau temps du mois de septembre n'a pas inspiré les
consommateurs dont les dépenses ont reculé de 1,7 %, effaçant la hausse du mois
d'août de 1,1 %. Les ménages sont en mode économie. Ils ont réduit leurs
dépenses en biens fabriqués (−2,5 %) et en produits énergétiques (−1,2 %).
La hausse des prix de ces derniers et la clémence du climat ont pu inciter les
ménages à reporter leurs achats en la matière. Par ailleurs, la consommation
alimentaire a reculé de 0,9 % en juillet. Les dépenses en
habillement-textile sont également en léger repli en septembre
(−0,5 % après +0,1 %), du fait notamment de la baisse des ventes de
chaussures.
La croissance revient mais faiblement
Après deux premiers trimestres décevants, la croissance
s’est légèrement accéléré au troisième trimestre en passant de 0,2 à 0,4 %.
Cette amélioration est imputable à la consommation et aux échanges extérieurs.
Compte tenu du retard accumulé sur le premier semestre, ce résultat est
néanmoins décevant. Avec la fin des grèves dans le secteur des transports, les
experts s’attendaient à un rattrapage plus important avec une croissance du PIB
espérée à +0,5 %. La multiplication des incertitudes et une moindre confiance
tant des consommateurs que des entreprises ont limité l’ampleur du rebond.
La reprise de la
consommation confirmée
Après avoir reculé de 0,1 % au 2e trimestre, la
consommation a enregistré une hausse de 0,5 % au 3e. La consommation
en biens a progressé de 0,6 % faisant suite à une contraction de 0,4 % ;
celle des services a connu une hausse de +0,3 % après +0,1 %. Cette
évolution positive est imputable aux dépenses de l’énergie qui obéissent à des
facteurs de prix et de conditions climatiques. Elles ne sont pas révélatrices
du moral des consommateurs.
Les dépenses alimentaires, après deux trimestres de recul,
se sont stabilisées avec un gain de +0,1 %.
Dans les services, les dépenses de transport augmentent de
3,7 % mais cela est imputable à la fin des grèves qui avaient provoqué une
contraction au 2e trimestre de 2,9 %.
La consommation des ménages reste convalescente. Au mois de
septembre, elle a fortement reculé au mois de septembre (-1,7 %). Elle est
handicapée par le ralentissement des créations d’emploi. La légère augmentation
du chômage enregistrée au 3e trimestre ne peut jouer que
défavorablement sur les dépenses des ménages. Par ailleurs, la question du
pouvoir d’achat est devenue un sujet majeur au cours du 3e trimestre
avec l’augmentation du prix des carburants. Son amélioration est attendue au 4e
trimestre qui sera marqué par la diminution des cotisations chômage et par la
poursuite de la réduction de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages.
L’investissement des
entreprises reste dynamique
Au troisième trimestre 2018, les dépenses d’investissement
totales (formation brute de capital fixe) ont augmenté de 0,8 % soit au même
rythme qu’au deuxième (+0,9 %). L'investissement des entreprises reste
dynamique avec un gain de +1,4 % après +1,3 %. Les secteurs de
l’informatique, les services d'information et l’automobile ont été à l’origine
de ce bon résultat.
Atterrissage de
l’investissement des ménages
L'investissement des ménages poursuit son mouvement de
correction après la forte hausse de 2017. Il se contracte, en effet, de 0,2 %
après 0,0 %, en lien avec le recul des mises en chantiers de logements
depuis fin 2017.
Légère contribution positive du commerce extérieur
Au troisième trimestre, les exportations ont augmenté de 0,7
% contre +0,1 % au deuxième trimestre quand les importations n’ont
progressé que de 0,3 % après +0,7 %. De ce fait, les échanges
extérieurs contribuent positivement à la croissance : +0,1 point,
après −0,2 point au deuxième trimestre. Au cours du premier semestre, le
commerce extérieur avait pénalisé la croissance française. L’augmentation des
livraisons d’avion a permis ce rétablissement qui ne permet pas de réduire de
manière significative le déficit commercial. Au mois d’août, le
déficit cumulé sur les 12 derniers du commerce extérieur français a atteint
61,9 milliards d'euros contre 63,8 milliards pour l'année 2017.
L’objectif de
croissance de 1,6 % en ligne de mire
La croissance française pourrait atteindre sur l’année le taux
prévu par l’INSEE et la Banque de France, 1,6 % sauf contreperformance notable
au dernier trimestre. Elle pourrait en cas d’accélération se rapprocher de l’objectif
du Gouvernement de 1,7 %. Le dernier trimestre bénéficiera de la baisse des
charges sociales et de la baisse de la taxe d’habitation. Les pouvoirs publics
espèrent également une diminution du taux d’épargne des ménages qui avait
atteint 14,3 % du revenu disponible brut au 2e trimestre. Parmi les
facteurs pouvant entraver la croissance française figurent le ralentissement du
commerce international, la hausse du prix du pétrole, la stagnation des
créations d’emploi et l’absence de confiance des consommateurs et des
investisseurs. Au regard des chiffres des trois premiers trimestres, l’année 2018
est sur le plan économique une année passable voire décevante. L’embellie de la
fin de l’année 2017 a fait long feu en raison du fait de la hausse du pétrole
et d’une demande intérieure moins vive que prévu.
Les dépenses de rentrée ne sont plus ce qu’elles étaient
Le beau temps du mois de septembre n'a pas inspiré les
consommateurs dont les dépenses ont reculé de 1,7 %, effaçant la hausse du mois
d'août de 1,1 %. Les ménages sont en mode économie. Ils ont réduit leurs
dépenses en biens fabriqués (−2,5 %) et en produits énergétiques (−1,2 %).
La hausse des prix de ces derniers et la clémence du climat ont pu inciter les
ménages à reporter leurs achats en la matière. Par ailleurs, la consommation
alimentaire a reculé de 0,9 % en juillet. Les dépenses en
habillement-textile sont également en léger repli en septembre
(−0,5 % après +0,1 %), du fait notamment de la baisse des ventes de
chaussures.
Rebond mesuré de la croissance au 3e trimestre
Après deux premiers trimestres décevants, la croissance s’est légèrement accéléré au troisième trimestre en passant de 0,2 à 0,4 %. Cette amélioration est imputable à la consommation et aux échanges extérieurs. Compte tenu du retard accumulé sur le premier semestre, ce résultat est néanmoins décevant. Avec la fin des grèves dans le secteur des transports, les experts s’attendaient à un rattrapage plus important avec une croissance du PIB espérée à +0,5 %. La multiplication des incertitudes et une moindre confiance tant des consommateurs que des entreprises ont limité l’ampleur du rebond.
La reprise de la consommation confirmée
Après avoir reculé de 0,1 % au 2e trimestre, la consommation a enregistré une hausse de 0,5 % au 3e. La consommation en biens a progressé de 0,6 % faisant suite à une contraction de 0,4 %; celle des services a connu une hausse de +0,3 % après +0,1 %. Cette évolution positive est imputable aux dépenses de l’énergie qui obéissent à des facteurs de prix et de conditions climatiques. Elles ne sont pas révélatrices du moral des consommateurs.
Les dépenses alimentaires, après deux trimestres de recul, se sont stabilisées avec un gain de +0,1 %.
Dans les services, les dépenses de transport augmentent de 3,7 % mais cela est imputable à la fin des grèves qui avaient provoqué une contraction au 2e trimestre de 2,9 %.
La consommation des ménages reste convalescente. Elle est handicapée par le ralentissement des créations d’emploi. La légère augmentation du chômage enregistrée au 3e trimestre ne peut jouer que défavorablement sur les dépenses des ménages. Par ailleurs, la question du pouvoir d’achat est devenue un sujet majeur au cours du 3e trimestre avec l’augmentation du prix des carburants. Son amélioration est attendue au 4e trimestre qui sera marqué par la diminution des cotisations chômage et par la poursuite de la réduction de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages.
L’investissement des entreprises reste dynamique
Au troisième trimestre 2018, les dépenses d’investissement totales (formation brute de capital fixe) ont augmenté de 0,8 % soit au même rythme qu’au deuxième (+0,9 %). L'investissement des entreprises reste dynamique avec un gain de +1,4 % après +1,3 %. Les secteurs de l’informatique, les services d'information et l’automobile ont été à l’origine de ce bon résultat.
Atterrissage de l’investissement des ménages
L'investissement des ménages poursuit son mouvement de correction après la forte hausse de 2017. Il se contracte, en effet, de 0,2 % après 0,0 %, en lien avec le recul des mises en chantiers de logements depuis fin 2017.
Légère contribution positive du commerce extérieur
Au troisième trimestre, les exportations ont augmenté de 0,7 % contre +0,1 % au deuxième trimestre quand les importations n’ont progressé que de 0,3 % après +0,7 %. De ce fait, les échanges extérieurs contribuent positivement à la croissance : +0,1 point, après −0,2 point au deuxième trimestre. Au cours du premier semestre, le commerce extérieur avait pénalisé la croissance française. L’augmentation des livraisons d’avion a permis ce rétablissement qui ne permet pas de réduire de manière significative le déficit commercial. Au mois d’août, le déficit cumulé sur les 12 derniers du commerce extérieur français a atteint 61,9 milliards d'euros contre 63,8 milliards pour l'année 2017.
L’objectif de croissance de 1,6 % en ligne de mire
La croissance française pourrait atteindre sur l’année le taux prévu par l’INSEE et la Banque de France, 1,6 % sauf contreperformance notable au dernier trimestre. Elle pourrait en cas d’accélération se rapprocher de l’objectif du Gouvernement de 1,7 %. Le dernier trimestre bénéficiera de la baisse des charges sociales et de la baisse de la taxe d’habitation. Les pouvoirs publics espèrent également une diminution du taux d’épargne des ménages qui avait atteint 14,3 % du revenu disponible brut au 2e trimestre. Parmi les facteurs pouvant entraver la croissance française figurent le ralentissement du commerce international, la hausse du prix du pétrole, la stagnation des créations d’emploi et l’absence de confiance des consommateurs et des investisseurs. Au regard des chiffres des trois premiers trimestres, l’année 2018 est sur le plan économique une année passable voire décevante. L’embellie de la fin de l’année 2017 a fait long feu en raison du fait de la hausse du pétrole et d’une demande intérieure moins vive que prévu.
La reprise de la consommation confirmée
Après avoir reculé de 0,1 % au 2e trimestre, la consommation a enregistré une hausse de 0,5 % au 3e. La consommation en biens a progressé de 0,6 % faisant suite à une contraction de 0,4 %; celle des services a connu une hausse de +0,3 % après +0,1 %. Cette évolution positive est imputable aux dépenses de l’énergie qui obéissent à des facteurs de prix et de conditions climatiques. Elles ne sont pas révélatrices du moral des consommateurs.
Les dépenses alimentaires, après deux trimestres de recul, se sont stabilisées avec un gain de +0,1 %.
Dans les services, les dépenses de transport augmentent de 3,7 % mais cela est imputable à la fin des grèves qui avaient provoqué une contraction au 2e trimestre de 2,9 %.
La consommation des ménages reste convalescente. Elle est handicapée par le ralentissement des créations d’emploi. La légère augmentation du chômage enregistrée au 3e trimestre ne peut jouer que défavorablement sur les dépenses des ménages. Par ailleurs, la question du pouvoir d’achat est devenue un sujet majeur au cours du 3e trimestre avec l’augmentation du prix des carburants. Son amélioration est attendue au 4e trimestre qui sera marqué par la diminution des cotisations chômage et par la poursuite de la réduction de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages.
L’investissement des entreprises reste dynamique
Au troisième trimestre 2018, les dépenses d’investissement totales (formation brute de capital fixe) ont augmenté de 0,8 % soit au même rythme qu’au deuxième (+0,9 %). L'investissement des entreprises reste dynamique avec un gain de +1,4 % après +1,3 %. Les secteurs de l’informatique, les services d'information et l’automobile ont été à l’origine de ce bon résultat.
Atterrissage de l’investissement des ménages
L'investissement des ménages poursuit son mouvement de correction après la forte hausse de 2017. Il se contracte, en effet, de 0,2 % après 0,0 %, en lien avec le recul des mises en chantiers de logements depuis fin 2017.
Légère contribution positive du commerce extérieur
Au troisième trimestre, les exportations ont augmenté de 0,7 % contre +0,1 % au deuxième trimestre quand les importations n’ont progressé que de 0,3 % après +0,7 %. De ce fait, les échanges extérieurs contribuent positivement à la croissance : +0,1 point, après −0,2 point au deuxième trimestre. Au cours du premier semestre, le commerce extérieur avait pénalisé la croissance française. L’augmentation des livraisons d’avion a permis ce rétablissement qui ne permet pas de réduire de manière significative le déficit commercial. Au mois d’août, le déficit cumulé sur les 12 derniers du commerce extérieur français a atteint 61,9 milliards d'euros contre 63,8 milliards pour l'année 2017.
L’objectif de croissance de 1,6 % en ligne de mire
La croissance française pourrait atteindre sur l’année le taux prévu par l’INSEE et la Banque de France, 1,6 % sauf contreperformance notable au dernier trimestre. Elle pourrait en cas d’accélération se rapprocher de l’objectif du Gouvernement de 1,7 %. Le dernier trimestre bénéficiera de la baisse des charges sociales et de la baisse de la taxe d’habitation. Les pouvoirs publics espèrent également une diminution du taux d’épargne des ménages qui avait atteint 14,3 % du revenu disponible brut au 2e trimestre. Parmi les facteurs pouvant entraver la croissance française figurent le ralentissement du commerce international, la hausse du prix du pétrole, la stagnation des créations d’emploi et l’absence de confiance des consommateurs et des investisseurs. Au regard des chiffres des trois premiers trimestres, l’année 2018 est sur le plan économique une année passable voire décevante. L’embellie de la fin de l’année 2017 a fait long feu en raison du fait de la hausse du pétrole et d’une demande intérieure moins vive que prévu.
Rebond mesuré de la croissance au 3e trimestre
Après deux premiers trimestres décevants, la croissance s’est légèrement accéléré au troisième trimestre en passant de 0,2 à 0,4 %. Cette amélioration est imputable à la consommation et aux échanges extérieurs. Compte tenu du retard accumulé sur le premier semestre, ce résultat est néanmoins décevant. Avec la fin des grèves dans le secteur des transports, les experts s’attendaient à un rattrapage plus important avec une croissance du PIB espérée à +0,5 %. La multiplication des incertitudes et une moindre confiance tant des consommateurs que des entreprises ont limité l’ampleur du rebond.
La reprise de la consommation confirmée
Après avoir reculé de 0,1 % au 2e trimestre, la consommation a enregistré une hausse de 0,5 % au 3e. La consommation en biens a progressé de 0,6 % faisant suite à une contraction de 0,4 %; celle des services a connu une hausse de +0,3 % après +0,1 %. Cette évolution positive est imputable aux dépenses de l’énergie qui obéissent à des facteurs de prix et de conditions climatiques. Elles ne sont pas révélatrices du moral des consommateurs.
Les dépenses alimentaires, après deux trimestres de recul, se sont stabilisées avec un gain de +0,1 %.
Dans les services, les dépenses de transport augmentent de 3,7 % mais cela est imputable à la fin des grèves qui avaient provoqué une contraction au 2e trimestre de 2,9 %.
La consommation des ménages reste convalescente. Elle est handicapée par le ralentissement des créations d’emploi. La légère augmentation du chômage enregistrée au 3e trimestre ne peut jouer que défavorablement sur les dépenses des ménages. Par ailleurs, la question du pouvoir d’achat est devenue un sujet majeur au cours du 3e trimestre avec l’augmentation du prix des carburants. Son amélioration est attendue au 4e trimestre qui sera marqué par la diminution des cotisations chômage et par la poursuite de la réduction de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages.
L’investissement des entreprises reste dynamique
Au troisième trimestre 2018, les dépenses d’investissement totales (formation brute de capital fixe) ont augmenté de 0,8 % soit au même rythme qu’au deuxième (+0,9 %). L'investissement des entreprises reste dynamique avec un gain de +1,4 % après +1,3 %. Les secteurs de l’informatique, les services d'information et l’automobile ont été à l’origine de ce bon résultat.
Atterrissage de l’investissement des ménages
L'investissement des ménages poursuit son mouvement de correction après la forte hausse de 2017. Il se contracte, en effet, de 0,2 % après 0,0 %, en lien avec le recul des mises en chantiers de logements depuis fin 2017.
Légère contribution positive du commerce extérieur
Au troisième trimestre, les exportations ont augmenté de 0,7 % contre +0,1 % au deuxième trimestre quand les importations n’ont progressé que de 0,3 % après +0,7 %. De ce fait, les échanges extérieurs contribuent positivement à la croissance : +0,1 point, après −0,2 point au deuxième trimestre. Au cours du premier semestre, le commerce extérieur avait pénalisé la croissance française. L’augmentation des livraisons d’avion a permis ce rétablissement qui ne permet pas de réduire de manière significative le déficit commercial. Au mois d’août, le déficit cumulé sur les 12 derniers du commerce extérieur français a atteint 61,9 milliards d'euros contre 63,8 milliards pour l'année 2017.
L’objectif de croissance de 1,6 % en ligne de mire
La croissance française pourrait atteindre sur l’année le taux prévu par l’INSEE et la Banque de France, 1,6 % sauf contreperformance notable au dernier trimestre. Elle pourrait en cas d’accélération se rapprocher de l’objectif du Gouvernement de 1,7 %. Le dernier trimestre bénéficiera de la baisse des charges sociales et de la baisse de la taxe d’habitation. Les pouvoirs publics espèrent également une diminution du taux d’épargne des ménages qui avait atteint 14,3 % du revenu disponible brut au 2e trimestre. Parmi les facteurs pouvant entraver la croissance française figurent le ralentissement du commerce international, la hausse du prix du pétrole, la stagnation des créations d’emploi et l’absence de confiance des consommateurs et des investisseurs. Au regard des chiffres des trois premiers trimestres, l’année 2018 est sur le plan économique une année passable voire décevante. L’embellie de la fin de l’année 2017 a fait long feu en raison du fait de la hausse du pétrole et d’une demande intérieure moins vive que prévu.
La reprise de la consommation confirmée
Après avoir reculé de 0,1 % au 2e trimestre, la consommation a enregistré une hausse de 0,5 % au 3e. La consommation en biens a progressé de 0,6 % faisant suite à une contraction de 0,4 %; celle des services a connu une hausse de +0,3 % après +0,1 %. Cette évolution positive est imputable aux dépenses de l’énergie qui obéissent à des facteurs de prix et de conditions climatiques. Elles ne sont pas révélatrices du moral des consommateurs.
Les dépenses alimentaires, après deux trimestres de recul, se sont stabilisées avec un gain de +0,1 %.
Dans les services, les dépenses de transport augmentent de 3,7 % mais cela est imputable à la fin des grèves qui avaient provoqué une contraction au 2e trimestre de 2,9 %.
La consommation des ménages reste convalescente. Elle est handicapée par le ralentissement des créations d’emploi. La légère augmentation du chômage enregistrée au 3e trimestre ne peut jouer que défavorablement sur les dépenses des ménages. Par ailleurs, la question du pouvoir d’achat est devenue un sujet majeur au cours du 3e trimestre avec l’augmentation du prix des carburants. Son amélioration est attendue au 4e trimestre qui sera marqué par la diminution des cotisations chômage et par la poursuite de la réduction de la taxe d’habitation pour 80 % des ménages.
L’investissement des entreprises reste dynamique
Au troisième trimestre 2018, les dépenses d’investissement totales (formation brute de capital fixe) ont augmenté de 0,8 % soit au même rythme qu’au deuxième (+0,9 %). L'investissement des entreprises reste dynamique avec un gain de +1,4 % après +1,3 %. Les secteurs de l’informatique, les services d'information et l’automobile ont été à l’origine de ce bon résultat.
Atterrissage de l’investissement des ménages
L'investissement des ménages poursuit son mouvement de correction après la forte hausse de 2017. Il se contracte, en effet, de 0,2 % après 0,0 %, en lien avec le recul des mises en chantiers de logements depuis fin 2017.
Légère contribution positive du commerce extérieur
Au troisième trimestre, les exportations ont augmenté de 0,7 % contre +0,1 % au deuxième trimestre quand les importations n’ont progressé que de 0,3 % après +0,7 %. De ce fait, les échanges extérieurs contribuent positivement à la croissance : +0,1 point, après −0,2 point au deuxième trimestre. Au cours du premier semestre, le commerce extérieur avait pénalisé la croissance française. L’augmentation des livraisons d’avion a permis ce rétablissement qui ne permet pas de réduire de manière significative le déficit commercial. Au mois d’août, le déficit cumulé sur les 12 derniers du commerce extérieur français a atteint 61,9 milliards d'euros contre 63,8 milliards pour l'année 2017.
L’objectif de croissance de 1,6 % en ligne de mire
La croissance française pourrait atteindre sur l’année le taux prévu par l’INSEE et la Banque de France, 1,6 % sauf contreperformance notable au dernier trimestre. Elle pourrait en cas d’accélération se rapprocher de l’objectif du Gouvernement de 1,7 %. Le dernier trimestre bénéficiera de la baisse des charges sociales et de la baisse de la taxe d’habitation. Les pouvoirs publics espèrent également une diminution du taux d’épargne des ménages qui avait atteint 14,3 % du revenu disponible brut au 2e trimestre. Parmi les facteurs pouvant entraver la croissance française figurent le ralentissement du commerce international, la hausse du prix du pétrole, la stagnation des créations d’emploi et l’absence de confiance des consommateurs et des investisseurs. Au regard des chiffres des trois premiers trimestres, l’année 2018 est sur le plan économique une année passable voire décevante. L’embellie de la fin de l’année 2017 a fait long feu en raison du fait de la hausse du pétrole et d’une demande intérieure moins vive que prévu.
mardi 9 octobre 2018
Le Cercle de l'Epargne et de la retraite - Mensuel Octobre 2018 - N°54
SOMMAIRE
L’ÉDITO
- Excès d’épargne ou excès d’endettement, par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE L’ÉPARGNE
- Les Français en mode « épargnant »
- L’héritage, un sujet éternel de passions
LE COIN DE LA SANTÉ
- La Sécurité Sociale face au défi des Affections de Longue Durée
- Le plan « Santé 2022 » révolution, mutation ou évolution ?
LES DOSSIERS DU MOIS D’ OCTOBRE
RÉFORME DES RETRAITES 2019 : LE DÉFI DE LA RETRAITE DES FONCTIONNAIRES
- Les agents publics et leur retraite, un enjeu à 75 milliards d’euros
- Une convergence des régimes publics vers les régimes de droit commun
- Retraite publique, retraite privée, on refait le match ?
- Pyramide des âges de la population de la CNRACL au 31 décembre 2017
- Les régimes de la fonction publique face au défi du régime universel
- Des retraités plutôt favorables à la réforme
- Annexes
L’ÉPARGNE SALARIALE, UN SENIOR TOUJOURS FRINGANT
- L’architecture rapide de l’épargne salariale
- 9 millions de salariés couverts
- L’épargne salariale, un encours à 132 milliards d’euros
- Les cadres et les salariés des grandes entreprises, les premiers bénéficiaires de l’épargne salariale
- L’épargne salariale ou la surreprésentation de quelques secteurs d’activité
- L’épargne salariale absente d’un très grand nombre de PME
- Projet de loi relatif à la croissance et la transformation des entreprises et l’Épargne salariale
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
mardi 25 septembre 2018
lundi 10 septembre 2018
Le mensuel du Cercle de l'Epargne de septembre 2018
AU SOMMAIRE DU MENSUEL DE L'ÉPARGNE ET DE LA RETRAITE
DU MOIS DE SEPTEMBRE 2018
L'ÉDITO
- Inflation, faut-il avoir peur ? Par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE LA CONJONCTURE
- L’épargnant, le retraité et l’inflation font-ils bon ménage ?
LE COIN DE LA RETRAITE
- Régimes de retraites complémentaires des salariés : ce qui change au 1er janvier 2019
- Retraite : les points d’alerte du comité de suivi des retraites
- Le régime universel au secours des fonctionnaires territoriaux ?
LE COIN DE L'ÉPARGNE
- Projet de loi PACTE, la révolution de l’épargne-retraite est-elle au rendez-vous ?
LE DOSSIER DU MOIS DE SEPTEMBRE
L’ÉPARGNANT FRANÇAIS, UN PRUDENT QUI CONNAÎT SES LIMITES ?
- Livret A : un regain d’intérêt conjoncturel ?
- L’assurance vie, toujours premier placement financier
- Le retour en grâce des actions
- La réforme fiscale de l’épargne pas encore totalement intégrée
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L'ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
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mardi 31 juillet 2018
Le Mensuel du Cercle de l'Epargne du mois d'août 2018 N°52
AU SOMMAIRE DU MENSUEL DE L'ÉPARGNE ET DE LA RETRAITE
DU MOIS D'AOÛT 2018
L'ÉDITO
- La retraite est une affaire sérieuse, par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE L'ÉPARGNE
- Le Livret A en roue libre
- Un semestre en or pour l’assurance vie
- Rebond du nombre de PEA ouverts en France
- Plan d’épargne logement, changement de cap ?
- Les dépôts à vue, toujours grands favoris !
LE COIN DE LA DÉMOGRAPHIE
- La belle victoire sur la mortalité infantile marque le pas
LES DOSSIERS DU MOIS D'AOÛT
DU PACTE À LA RÉFORME DES RETRAITES CRAINTES, BESOINS ET ATTENTES DES FRANÇAIS EN MATIÈRE D’ÉPARGNE
- Placements : les actions, faute de mieux ?
- Placements financiers : les choix fiscaux du Gouvernement contestés ?
- L’effort régulier d’épargne-retraite confirme sa tendance à la baisse
- Épargne-retraite : les atouts des produits dédiés encore méconnus du grand public
- Pour promouvoir l’épargne-retraite, développons l’épargne individuelle ?
- Après l’épargne pour compléter sa retraite, l’épargne pour financer sa possible dépendance ?
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
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lundi 9 juillet 2018
Le Mensuel de l'Epargne et de la Retraite du mois de juillet 2018
L’ÉDITO
- Que faire des réserves des régimes complémentaires ? par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE LA RETRAITE
- Retraite, état des lieux avant déménagement
- Retraite : qu’en sera-t-il demain ?
- L’âge de départ à la retraite repoussé en Russie !
LE COIN DE L’ÉPARGNE
- Patrimoine financier, les Français toujours très conservateurs
- L’épargne réglementée maintient le cap malgré la baisse des taux
- Le Plan d’Épargne Logement abandonne sa place de champion pour la collecte
- L’assurance vie plie mais résiste
- La détention directe et indirecte d’actifs investis en fonds propres
- La prise de risques, un combat sans fin
LES DOSSIERS DU MOIS DE JUILLET
- La réversion, réforme ou pas réforme un enjeu de société par Philippe Crevel, Directeur du Cercle de l’Épargne
- 4,4 millions de bénéficiaires de droits dérivés
- La réversion en France, règles en vigueur
- Le poids relatif de la réversion est amené à diminuer
- La réversion chez nos partenaires
- Quel avenir pour la réversion en France ?
- Les pistes envisageables pour le Gouvernement
2. La retraite et l’épargne des indépendants passées au crible, par Sarah Le Gouez, Secrétaire générale du Cercle de l’Épargne
- Retraite : plus d’un travailleur non salarié sur deux est très inquiet pour sa retraite
- Épargne des indépendants : diversité et sécurité
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
mardi 12 juin 2018
jeudi 7 juin 2018
Le Mensuel de l'Epargne et de la Retraite du mois de juin 2018
AU SOMMAIRE DU MENSUEL DE L'ÉPARGNE
DU MOIS DE JUIN 2018
L'ÉDITO
- Quand 2018 solde 1944, par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE LA SANTÉ
- La complémentaire santé généralisée, an 1, premières conclusions
LE COIN DE LA RETRAITE
- Plus de 16 millions de retraités en France
- 1760 euros par mois, le niveau de vie médian des retraités
- Moins de 600 000 bénéficiaires du minimum vieillesse en France
- Les suppléments de retraite par capitalisation
- Histoire de quelques suppléments de retraite par capitalisation
DOSSIER : ÉPARGNE ET RETRAITE : REGARDS CROISÉS ENTRE JEUNES ACTIFS ET RETRAITÉS
- La retraite, les jeunes et les seniors, même combat ?
- Épargne retraite : jeunes actifs et retraités convertis à l’échelon individuel
- Épargne : l’immobilier pour les jeunes actifs et l’assurance vie pour les retraités ?
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
vendredi 1 juin 2018
mardi 15 mai 2018
mercredi 9 mai 2018
Le mensuel du Cercle de l'Epargne du mois de mai 2018
L'ÉDITO
- Un petit pas pour l'Europe, par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE LA RETRAITE
- L’épineuse question de la portabilité des droits
- L’assurance vie fête son bicentenaire
- L’assurance européenne, un marché de près de 1 200 milliards d’euros
DOSSIER : ÉPARGNE, RETRAITE, SALARIÉS DU PRIVÉ, SALARIÉS DU PUBLIC, MÊME COMBAT ?
- L’épargne, une grande convergence de vue
- Retraite, un sujet d’inquiétude partagé par fonctionnaires et salariés du privé
- Le secteur public, une terre d’épargnants en vue de la retraite ?
- Assurance dépendance, consensus mou sur le sujet
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
mercredi 25 avril 2018
L'assurance vie, un mois en douceur
L’assurance vie a connu un mois de mars mi-figue, mi-raisin,
avec certes une collecte positive mais en pente douce par rapport au début de l’année.
La collecte nette a été positive de plus de 1,5 milliard d’euros, en léger
retrait par rapport aux mois de janvier et de février (respectivement 2,2 et
1,7 milliard d’euros). Le principal produit d’épargne des Français fait un peu
moins bien que le Livret A dont la collecte a été en mars de 1,72 milliard
d’euros.
Les Français ont été plus fourmis que cigales au cours du
premier trimestre. La collecte nette a atteint 5,5 milliards d’euros sur les
trois premiers mois de l’année, contre 0,7 milliard d’euros sur la même période
de l’année 2017.
En règle générale, le mois de mars réussit, assez bien à
l’assurance vie. Sur ces vingt dernières années, seuls deux mois de mars ont
connu une décollecte, en 2012 et en 2017 (respectivement 1,4 milliard d’euros
et 100 millions d’euros).
Les cotisations sur les contrats d’assurance vie se sont
élevées en mars à 11,9 milliards d’euros. Sur les trois premiers mois, ils
atteignent 36,3 milliards d'euros, soit un montant supérieur aux sommes
collectées sur le premier trimestre 2017 (34,1 milliards d’euros). Ce résultat
témoigne du fort courant d’épargne des Français. La remontée de l’inflation et
l’augmentation des tensions sociales les incitent à la prudence. En effet, les
rachats en atteignant 10,3 milliards d’euros sont inférieurs à leur niveau de
moyenne tendance (11 milliards d’euros sur un an).
Les unités de compte, avec 3,3 milliards d’euros
représentent près de 28 % de la collecte en léger retrait par rapport au mois
de février (31 %). Seulement 39 % des Français sont prêts à prendre plus de risque
en matière de placements selon l’enquête 2018 du Cercle de l’Epargne / Amphitéa.
Néanmoins, 46 % des Français ayant un contrat d’assurance vie sont prêts d’effectuer
des arbitrages au profit des unités de compte. 47 % des ménages sont, toujours
selon le sondage du Cercle de l’Epargne / Amphitéa, favorables à des contrats
mixtes comportant un fonds euros et des unités de compte contre 41 % qui
privilégient des contrats à 100 % en fonds euros.
.
L’assurance vie conserve son pouvoir d’attractivité et
demeure de loin le premier produit d’épargne avec un encours de 1 681 milliards
d’euros à fin mars. Ainsi, selon notre enquête, 51 % des sondés
considèrent ce produit intéressant et ce ratio atteint 73 % pour les détenteurs
d’assurance vie. Cette dernière arrive toujours en deuxième position derrière
l’immobilier parmi les placements jugés les plus intéressants.
Pour 2018, la baisse, moins forte qu’attendue des
rendements des fonds euros, joue en faveur du premier produit d’épargne
français tout comme le tassement de la collecte des Plans d’Épargne Logement.
Ce dernier produit qui a bénéficié d’une fort engouement en 2015 et 2016
souffre de son faible taux de rendement (1 %) et de son assujettissement au
prélèvement forfaitaire unique même si, dans les faits, cela ne concerne que
les souscriptions intervenues après le 1er janvier 2018. 47 % des
ménages sont, toujours selon le sondage du Cercle de
l’Épargne / AMPHITÉA favorables à des contrats mixtes comportant un
fonds euros et des unités de compte contre 41 % qui privilégient des contrats à
100 % en fonds euros.
Si dans un premier temps, les épargnants ont pu craindre
que le projet de loi PACTE modifie le régime de l’assurance vie, les dernières
déclarations de Bruno Le Maire, soulignant que « le grand soir de l’assurance
vie n’est pas pour demain » peuvent rassurer les épargnants. Les
modifications devraient concerner les fonds « euro-croissance » qui
n’ont pas depuis leurs débuts n’ont pas trouvé leur clientèle ainsi que
l’épargne retraite.
lundi 23 avril 2018
Le Livret A en pleine forme
COMMUNIQUE DE PRESSE
DU CERCLE DE L’EPARGNE
Résultats du Livret A
mars 2018
Le Livret A, indétrônable
Au mois de mars, la collecte du Livret A a atteint 1,72
milliard d’euros contre 1,07 milliard d’euros au mois de février. Ce résultat
est supérieur à celui enregistré l’année dernière (1,62 milliard d’euros). Pour
obtenir une collecte aussi élevée en mars, il faut remonter à 2009, en pleine
crise financière.
L’encours s’élevait, fin mars, à 278,1 milliards d’euros, ce
qui constitue un nouveau record. Le Livret de Développement Durable et
Solidaire a également bénéficié d’une collecte positive en mars (+470 millions
d’euros avec un encours record de 105,3 milliards d’euros.
Comme en 2017, les premiers mois de l’année sont donc porteurs
pour le Livret A. La collecte sur les trois premiers mois est déjà de 6,38
milliards d’euros contre 5,90 milliards d’euros en 2017 sur la même période. Le
Livret A déjoue les pronostics. L’INSEE tablait, pour 2018, sur une baisse du
taux d’épargne du fait de l’érosion du pouvoir d’achat des ménages, érosion
provoquée par la hausse ce certains prélèvements et l’inflation. Or, les
Français, au contraire, épargnent d’avantage. Par effet d’encaisse, ils veulent
maintenir constant leur patrimoine. La crainte d’une résurgence de l’inflation
les incite à placer une partie de leurs revenus afin de faire face à des
dépenses futures plus importantes. Au cours de ce premier trimestre, la
confiance des ménages même si elle reste élevée est orientée à la baisse ce qui
conduit, en règle générale, à une progression de la collecte du Livret A.
Le Livret A bénéficie de la désaffection des épargnants
vis-à-vis du Plan d’Epargne Logement dont la collecte nette est passée
en-dessous de 100 millions d’euros au mois de février dernier quand elle
dépassait le milliard d’euros en 2016. En revanche, les ménages ne puisent pas dans
leurs dépôts. En effet, leur encours a encore battu un record à plus de 420
milliards d’euros au mois de février 2018.
Les résultats du Livret A devraient rester positifs au cours
du premier semestre du fait du contexte économique et fiscal, les ménages
jouant la prudence en attendant d’avoir une vision plus fine de la situation. Les
nombreux changements fiscaux et les annonces de réformes de certains produits d’épargne
(assurance vie et épargne retraite) incitent les Français à se replier sur le
Livret A malgré son taux de rendement réel négatif, l’inflation étant depuis le
début de l’année supérieur à son rendement de 0,75 point.
Le Gouvernement tente de contrarier l’appétence des
épargnants en faveur des produits liquides et sûrs en jouant sur la fiscalité
(mise en place du Prélèvement Forfaitaire Unique) et en annonçant une nouvelle formule
moins avantageuse pour le rendement du Livret A qui devrait s’appliquer après
la période de gel de deux ans. Pour le moment, il est trop tôt pour apprécier
les effets de ces mesures et de ces annonces. L’enquête du Cercle de l’Epargne
de 2018 souligne que les Français n’ont pas bien perçu l’intérêt du Prélèvement
Forfaitaire Unique (seuls 18 % d’entre eux jugent ce dispositif utile pour le
pays) et qu’à leurs yeux le Livret A est plus intéressant en 2018 qu’en 2016 (+ 5 points).
mardi 17 avril 2018
La loi Pacte par Philippe Crevel
mercredi 11 avril 2018
Le Mensuel du cercle N°48 du mois d'avril 2018
L’ÉDITO
- Attention Chantiers, par Jean-Pierre Thomas, Président du Cercle de l’Épargne
LE COIN DE L’ÉPARGNE
- 60 ans de taux d’épargne des ménages
- Le financement des entreprises, une belle antienne
LE COIN DE LA RETRAITE
- Niveau de vie ressenti et projeté des retraités
LE COIN DE LA DÉMOGRAPHIE
- La France, championne d’Europe de la fécondité
DOSSIER :L’ENQUÊTE 2018 DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
VOLET RETRAITE : LES FRANÇAIS ET LA RETRAITE, ENTRE PASSION ET ANGOISSE
- Des pensions trop faibles
- Les Français et l’épineuse question du départ à la retraite
- Un regard sévère sur le système de retraite
- L’unification des régimes de retraite, une demande largement partagée
LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’ÉPARGNE
- Tableau de bord des produits d’épargne
- Tableau de bord des marchés financiers
- Tableau de bord du crédit et des taux d’intérêt
- Tableau de bord retraite
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