vendredi 29 mai 2015

La production industrielle progresse de 0,5 % en mars mais forte déconvenue à l'export

En mars 2015, le chiffre d’affaires des entreprises de l’industrie manufacturière est stable, après une hausse en février de 1,6 %. En revanche, le résultat  se contracte très nettement à l’exportation avec un repli de 4,8 %, après une hausse de 8,0 % en février. 

Sur l’ensemble de l’industrie, le chiffre d’affaires progresse de nouveau (+0,5 %, après +1,0 %).

Sur l'ensemble du premier trimestre, le chiffre d’affaires croît légèrement dans l’industrie manufacturière (+0,2 %) et dans l’ensemble de l’industrie(+0,4 %).
Le chiffre d’affaires progresse nettement dans les matériels de transport(+3,5 %), en particulier dans l’industrie automobile (+4,8 %). Il augmente également dans les équipements électriques, électroniques, informatiques et machines (+0,8 %) et les industries agricoles et alimentaires (+0,2 %). En revanche, il baisse fortement dans la cokéfaction et raffinage (–9,7 %). Il est globalement stable dans les autres industries, avec notamment une hausse dans les autres industries manufacturières y. c. réparation et installation(+1,2 %) mais une baisse dans l’industrie chimique (–1,2 %).

Mais le chiffre d’affaires dans l’industrie manufacturière recule au premier trimestre 2015 par rapport au même trimestre de 2014 (–0,8 %).

Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière

Petite hausse de la consommation au mois de mars

Au mois d'avril, les dépenses de consommation des ménages ont connu une petite hausse de 0,1 % après un recul de 0,7 % en mars. Dans le détail, la consommation alimentaire reste dynamique (+0,4 % en avril après +0,5 %), tandis que les achats de biens durables se replient (-0,4 % après +1,0 %). Sur un an, la progression est de 2 % ce qui est un très bon résultat....

mercredi 27 mai 2015

La Cour des Comptes fait la leçon à l'Etat

La Cour des Comptes a dans son rapport sur le budget 2014 tancé le Gouvernement en raison de l'augmentation du déficit de 10,69 milliards d'euros. Ce dernier a atteint  en 2014 e 85,56 Md€, La réduction du déficit budgétaire de l’État, constatée depuis plusieurs années, s'est donc arrêtée. 

La Cour note que le déficit de 2014 est supérieur de 2,99 Md€ à celui fixé en loi de finances initiale (LFI). Elle souligne que l’exécution budgétaire a été compromise par des prévisions optimistes en recettes et des ajustements tardifs en dépenses.
La Cour des Comptes ne peut donc que constater qu'avec le maintien d’un déficit budgétaire élevé,  la dette de l’État a poursuivi sa hausse en passant de 1 457 Md€ fin 2013 à 1 528 Md€ fin 2014.

Certes, le gouvernement a profité à pleine de la faiblesse des taux d’intérêts nominaux réduisant  la charge budgétaire d’intérêt de la dette à 43,2 Md€. Mais à terme, il y aun véritable risque de soutenabilité de la dette.


En 2014, les recettes de l’État se sont élevées à 291,9 Md€, en diminution de 9,3 Md€ par rapport à 2013, sous l’effet d’une baisse des recettes fiscales, la première depuis 2009, à hauteur de 9,7 Md€. Cette baisse provient essentiellement de mesures de réduction d’impôts antérieures à la Loi de Finances Initiale   pour 2014.

Des hypothèses de croissance économique exagérément optimistes et des hypothèses d’élasticité des recettes également trop élevées sont à l’origine d’un niveau de recettes inférieur de 10 Md€ aux prévisions initiales.
Le montant des dépenses fiscales en 2014 est estimé à 78,87 Md€ dans le PLF pour 2015, évaluation inférieure de 1,14 Md€ à celle qui était présentée dans le PLF pour 2014, en raison d’un coût du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) inférieur à la prévision. Les dispositions de la loi de programmation des finances publiques pour 2012-2017 visant à mieux maîtriser les dépenses fiscales ont été inégalement mises en œuvre ; leur évaluation est encore largement à effectuer.

Les dépenses du budget général ont été stabilisées par rapport à 2013. Les dépenses nettes du budget général augmentent (+4,23 Md€). En retirant les dépenses exceptionnelles, dont la dotation de lancement du deuxième programme d’investissements d’avenir (PIA 2), elles diminuent (-1,89 Md€) ; mais en ajoutant les décaissements effectués au nom de l’État par les opérateurs gestionnaires des PIA, elles sont stables (+0,08 Md€).
Cette stabilisation a notamment été rendue possible grâce à la diminution de la charge de la dette ( 1,73 Md€). Certains postes de dépenses croissent de nouveau : c’est le cas de la masse salariale et de la contribution pour les pensions. 

Le plafond de la norme de dépense « 0 valeur » a été abaissé de 3,3 Md€ et respecté. Mais une définition restrictive de son périmètre a exclu certaines dépenses, dont 3,31 Md€ de décaissements effectués au nom de l’Etat par les opérateurs gestionnaires des deux PIA. Le dispositif mis en place au titre des PIA a eu pour conséquence de débudgétiser ces 3,31 Md€, qui n’ont été ni comptabilisés dans le budget de l’État, ni intégrés dans le champ de la norme de dépense.
Faute d’économies structurelles significatives, la régulation budgétaire de la dépense a, une nouvelle fois, été pleinement mobilisée, cependant que certaines charges étaient reportées sur les exercices suivants

L'assurance-vie fait la course en tête




L’assurance-vie a, en cette année 2015, une régularité métronomique. En effet, la collecte nette a atteint, au mois d’avril, 2,3 milliards d’euros contre 2 milliards au mois de mars. Depuis le mois de janvier, la moyenne est de 2,2 milliards d’euros. De ce fait, la collecte nette sur 4 mois s’élève à 8,8 milliards d’euros. Sans revenir aux niveaux atteints durant les premières années 2000, l’assurance-vie trace sa voie dans un contexte de taux difficile.

Cette bonne tenue est le produit d’un montant plus que correct des cotisations, 12,3 milliards d’euros au mois d’avril contre 12 milliards d’euros au mois de mars. En avril, les cotisations sont près de deux milliards d’euros supérieurs à leur moyenne durant les années 2011 / 2013. De leur côté, les prestations (rachats) se sont stabilisés entre 8 et 10 milliards d’euros. Au mois d’avril, elles se sont élevées à 10 milliards d’euros.

Les Français semblent franchir de plus en plus le pas des unités de compte. Les cotisations en UC ont atteint 2,7 milliards d’euros en avril portant leur montant sur les 4 premiers mois à près de 10 milliards d’euros (9,9 milliards d’euros). En avril, les UC représentaient 27 % des cotisations. La progression de la bourse, 20 % sur les premiers mois de l’année et la baisse des taux des fonds euros incitent les ménages à s’intéresser aux placements en actions et aux supports ne bénéficiant pas de la garantie en capital.

L’encours de l’assurance-vie poursuit sa progression. Il s’élevait à 1558,7 milliards d’euros en avril.

L’assurance-vie bénéficie de la désaffection des Français vis-à-vis du Livret A et de leur prudence en ce qui concerne les placements immobiliers même si le dispositif Pinel enregistre une belle croissance. Les ménages décident pour le moment de modifier la répartition de leur épargne en privilégiant les placements plus longs et plus rémunérateurs. Ce processus devrait se poursuivre durant les prochains mois compte tenu du niveau très élevé des dépôts à vue des ménages, 321 milliards d’euros au mois de mars contre 286 milliards d’euros en avril 2012.


vendredi 22 mai 2015

Le climat des affaires s'améliore en France

L'INSEE a rendu public son indice sur le climat des affaires qui s'améliore légèrement. Au mois de mai, l’indicateur gagne un point mais reste inférieur et s'élève à 97. Il reste inférieur  à son niveau moyen de long terme (100). Le climat progresse dans tous les secteurs : de quatre points dans le commerce de gros, de deux points dans le commerce de détail et les services, et d’un point dans l’industrie et le bâtiment.

Point positif, l'indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie augmente légèrement et repasse dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable. L’indicateur de retournement dans le bâtiment reste dans la zone d’incertitude ; les autres indicateurs de retournement se situent en zone favorable.

Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de retournement France
Indicateur de retournement France
Lecture: Proche de +1 (resp. -1) : climat conjoncturel favorable (défavorable)

mercredi 20 mai 2015

Les créateurs d'entreprise résistent !!!!!!!!!!!!

L'INSEE a publié une étude sur la génération 2010 des créateurs d'entreprise. Trois ans après leur création, 71 % des entreprises créées au premier semestre 2010 sont encore actives. Pour tous les secteurs, la pérennité des entreprises de cette génération est plus élevée que celle de la génération 2006, touchée de plein fouet par la récession de 2008-2009. La pérennité à trois ans est plus faible pour les entreprises du commerce (64 %), des activités immobilières (67 %) et de la construction (68 %). À l'opposé, elle est la plus forte dans la santé (85 %), l'industrie (80 %), le transport (78 %) et les services aux entreprises (77 %).
Les principaux déterminants de la pérennité restent les mêmes que ceux observés pour les entreprises créées en 2006. Les sociétés demeurent bien plus pérennes que les entreprises individuelles. Un fort investissement initial, un niveau de formation élevé du créateur de l'entreprise et une expérience précédente dans le même métier augmentent également les chances de durer.
Au bout de trois ans, le bilan en matière d'emplois de ces entreprises créées au premier semestre 2010 est globalement neutre. Les créations d'emplois dans les entreprises pérennes compensent à peu près les destructions liées aux cessations d'entreprises.

mercredi 13 mai 2015

Le deuxième trimestre devrait être moins bon pour la croissance que le premier

Après le bon réssultat du premier trimestre qui s'est soldé par une croissance de 0,6 %, la Banque de France prévoit un taux un peu plus faible au 2ème avec +0,3 %. Ce qui sera crucial pour le trimestre en cours, c'est le niveau de l'investissement et l'amélioration du solde commercial.

Selon la Banque de France, au mois d'avril, la production industrielle et les livraisons, de manière plus marquée, continuent de progresser. Le matériel de transport et la pharmacie sont particulièrement dynamiques tandis que la croissance dans l’agroalimentaire et les équipements électriques se poursuit. Les commandes étrangères augmentent. Le niveau des carnets se redresse. Les effectifs sont stables. Les trésoreries restent larges. La hausse de la production devrait se poursuivre en mai selon les chefs d’entreprise. Dans les services, l’activité accélère grâce à l’essor des services informatiques. Le travail temporaire et le conseil poursuivent leur croissance. Les effectifs progressent. Les prix cessent de baisser. Les trésoreries sont jugées aisées. Selon les chefs d’entreprise, l’activité devrait progresser à nouveau en mai. L’activité du bâtiment est globalement stable. Le second œuvre progresse alors que le gros œuvre recule à nouveau. L’opinion sur les carnets continue de s’améliorer. Les effectifs diminuent. Les prix des devis se contractent. Les chefs d’entreprise prévoient une légère baisse de l’activité en mai.

Repli de la création d'entreprise du fait du repli des micro-entrepreneurs

En avril 2015, le nombre total de créations d’entreprises a diminué de 0,9 % après +1,5 % en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. 

Cette baisse est imputable aux immatriculations de micro-entrepreneurs (ex auto-entrepreneurs) qui baissent nettement (-4,4 %). La hausse des autres formes de créations (+1,9 %) compense en partie ce recul.
En données brutes, le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois diminue par rapport aux mêmes mois un an auparavant : -2,8 % tous types d’entreprises confondus, dont -16,2 % pour les micro-entrepreneurs seuls. Les secteurs qui contribuent le plus à cette baisse sont la construction et le commerce.
En données brutes, le nombre cumulé de créations diminue au cours des douze derniers mois (-0,4 %) : le recul des créations d’entreprises individuelles (-1,7 %) est compensé en partie par la hausse des créations sous forme sociétaire (+2,7 %).
En avril 2015, en données brutes, 49,2 % des créations enregistrées sur les douze derniers mois sont des demandes d’immatriculation de micro-entrepreneurs.
Part dans l'ensemble des créations en %
Cumul données brutes sur 12 mois
Source : Insee, Sirene
Fév. 2015Mars 2015Avril 2015
Forme sociétaire30,530,530,7
Entreprises individuelles hors micro-entrepreneurs19,119,620,1
Micro-entrepreneurs50,549,949,2
Créations d'entreprises par mois (CVS-CJO *)
* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
Source : Insee, Sirene
Jan. 2015Fév. 2015Mars 2015Avril 2015
Créations hors micro-entrepreneurs23 49923 98624 32724 778
Évolution [m/(m-1)] %2,72,11,41,9
Y compris micro-entrepreneurs43 09543 58544 24043 823
Évolution [m/(m-1)] %–8,21,11,5–0,9
Créations d'entreprises, cumuls
Données brutes
* Créations d'entreprises durant les 3 ou 12 derniers mois comparées aux mêmes mois un an auparavant
Source : Insee, Sirene
Glissement (%) annuel du cumul*Cumul sur les 4Cumul sur les 4
sur 3 moissur 12 moispremiers mois de 2015premiers mois de 2014
Ensemble–2,8–0,4189 528199 921
Forme sociétaire2,42,760 26960 058
Entreprises individuelles–5,1–1,7129 259139 863
dont micro-entrepreneurs–16,2–3,782 749100 583
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)
* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
Source : Insee, Sirene

Créations d’entreprises dans le commerce et les services - Données CVS-CJO*
Créations d’entreprises dans le commerce  et les services - Données CVS-CJO*
* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
Source : Insee, Sirene
Créations d’entreprises dans la construction et l'immobilier - Données CVS-CJO*
Créations d’entreprises dans la construction  et l'immobilier - Données CVS-CJO*
* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables
Source : Insee, Sirene

Le retour de la croissance n'a pas suffi pour arrêter les destructions d'emploi

Au  premier trimestre 2015, l’emploi dans les secteurs marchands non agricoles diminue de 0,1 % soit une perte de 13 500 postes, après un perte1 300 au quatrième trimestre 2014). 
L’emploi continue de reculer quasiment au même rythme qu’au trimestre précédent dans l’industrie (–0,2 % contre –0,3 % au quatrième trimestre 2014) et dans la construction (–1,0 % contre –1,3 % au quatrième trimestre 2014). L’emploi du secteur tertiaire dans son ensemble est stable (après +0,2 % au trimestre précédent). Hors intérim, l’emploi du secteur tertiaire augmente légèrement sur le trimestre (+0,1 %). Sur un an, l’emploi marchand hors intérim diminue de 73 000 postes, soit –0,5 %.

L’emploi intérimaire se replie au premier trimestre 2015 (-9 200 postes, -1,7 %), après une forte hausse le trimestre précédent (+24 100 postes, +4,7 %). Il augmente très légèrement sur un an (+4 500 postes, +0,8 %).

La menace de la désinflation s'éloigne

Selon l'INSEE, au mois d'avril, les prix à la consommation ont progressé de 0,1 % après +0,7 % en mars.

Sur un an, ils reviennent en territoire positif à 0,1 %, après trois mois consécutifs de baisse -0,1 % en mars, -0,3 % en février et -0,4 % en janvier.

La légère hausse des prix à la consommation en avril 2015 provient surtout de l’augmentation, en partie saisonnière, des prix de certains services et produits manufacturés et du renchérissement des produits pétroliers. 

De plus toujours pour avril, l’indicateur d'inflation sous-jacente  augmente de 0,1 %, comme en mars. Sur un an, il est en hausse de 0,4 % (après +0,2 % en mars). L’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) croît de 0,1 % sur un mois comme sur un an (après 0,0 % sur un an en mars).

Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)
Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)

La croissance a frapppé fort au premier trimestre

L'INSEE vient de publier les résultats du premier trimestre. Comme prévu mais mieux que prévu, la croissance est de retour avec un taux de croissance de 0,6 %, après une stabilité au quatrième trimestre 2014.

Cette croissance repose en grande partie sur la bonne tenue de la consommation des ménages qui a augmenté de +0,8 % après +0,1 %. En revanche, l'investissement reste toujours le point noir de l'économei française avec un recule de –0,2 % après –0,4 %.
Au total, la demande intérieure finale (hors stocks)  contribue à la croissance du PIB pour +0,5 point après +0,1 point fin 2014.

Malgré la dépréciation de l'euro, le commerce extérieur n'a pas porté la croissance. En effet, les exportations ralentissent avec un hausse de 0,9 % après +2,5 % quand  les importations augmentent de 2,3 % après +1,5 %. De ce fait,  le solde extérieur contribue négativement à l’évolution du PIB à hauteur de –0,5 point, après +0,2 point le trimestre précédent.
En revanche, les variations de stocks y contribuent positivement : +0,5 point, après –0,3 point fin 2014.

Au premier trimestre 2015, la production totale de biens et services a augmenté de 0,7 %, après avoir stagné fin 2014. La production manufacturière se reprend avec une hausse de +1,3 % après +0,1 %. Cette augmentation s'explique par les bons résultats des matériels de transports  (+5,6 % après –2,4 %) ainsi que de la production d’énergie. Dans les services marchands, la production ne croît que de +0,6 % après +0,3 %. En revanche, l’activité dans la construction recule de –1,0 % après –0,9 %.

Le PIB et ses composantes
Le PIB et ses composantes
 Le PIB et ses composantes en volumes chaînés
variations t/t-1, en %, données CVS-CJO
*APU : administrations publiques - ENF : entreprises non financières
 2014 T22014 T32014 T42015 T120142015 (acquis)
PIB-0,10,20,00,60,20,7
Importations0,91,81,52,33,94,6
Dép. conso. ménages0,50,30,10,80,61,2
Dép. conso. APU*0,40,50,50,41,51,1
FBCF totale-0,6-0,5-0,4-0,2-1,2-0,9
dont ENF*0,20,2-0,10,22,00,2
dont ménages-1,5-1,3-1,1-1,4-5,3-3,2
dont APU*-2,8-2,1-0,30,3-6,9-1,7
Exportations0,20,92,50,92,43,2
Contributions :      
Demande intérieure finale hors stocks0,20,20,10,50,50,7
Variations de stocks-0,10,3-0,30,50,20,5
Commerce extérieur-0,2-0,30,2-0,5-0,5-0,5
Comptes d’agents
en %, données CVS-CJO
*SNF : sociétés non financières
**RDB : revenu disponible brut
 2014 T22014 T32014 T42015 T120142015 (acquis)
Taux de marge des SNF* (niveau)29,229,429,7 29,5 
Pouvoir d’achat du RDB** des ménages0,40,60,0 1,10,4
Production, Consommation et FBCF : principales composantes
variations t/t-1, en %, données CVS-CJO
 2014 T22014 T32014 T42015 T120142015 (acquis)
Production branche0,00,40,00,70,70,9
Biens-0,20,8-0,31,50,11,6
Ind. manufacturière-0,60,60,11,30,31,5
Construction-1,2-1,0-0,9-1,0-2,2-2,5
Services marchands0,20,50,30,61,21,1
Services non marchands0,30,30,30,41,30,8
Consommation des ménages0,50,30,10,80,61,2
Alimentaire0,7-0,20,30,10,20,4
Énergie1,91,0-1,73,9-5,73,6
Biens fabriqués-0,10,30,51,41,91,9
Services0,10,20,10,30,70,5
FBCF-0,6-0,5-0,4-0,2-1,2-0,9
Produits manufacturés-0,10,2-0,31,21,31,1
Construction-1,5-1,3-0,9-1,3-3,4-3,0
Services marchands0,30,20,20,40,40,7
RDB et ratios des comptes des ménages
variations t/t-1, en %, données CVS-CJO
* uc : unité de consommation
 2014 T22014 T32014 T42015 T120142015 (acquis)
RDB0,30,50,0 1,10,3
RDB (pouvoir d’achat)0,40,60,0 1,10,4
RDB par uc* (pouvoir d’achat)0,30,5-0,1 0,70,3
RDB ajusté (pouvoir d’achat)0,40,60,1 1,30,5
Taux d’épargne (niveau)15,015,215,1 15,1 
Taux d’épargne financière (niveau)6,06,26,2 6,0 
Ratios des comptes des SNF
niveaux en %, données CVS-CJO
 2014 T22014 T32014 T42015 T12014
Taux de marge29,229,429,7 29,5
Taux d’investissement23,223,222,9 23,1
Taux d’épargne17,117,418,2 17,4
Taux d’autofinancement73,875,079,4 75,2
Dépenses, recettes et besoin de financement des administrations publiques
niveaux , données CVS-CJO
 2014 T22014 T32014 T42015 T12014
En milliards d’euros     
Dépenses totales305,7307,2308,2 1226,5
Recettes totales284,3285,5286,5 1141,7
Capacité (+) ou besoin (-) de financement-21,4-21,8-21,7 -84,9
En % de PIB     
Capacité (+) ou besoin (-) de financement-4,0-4,1-4,0 -4,0
 
L'investissement est donc toujours à la peine. Celui des ménages continue de baisser (–1,4 % après –1,1 %) tandis que celle des entreprises progresse à peine (+0,2 % après –0,1 %). Par produit, l’investissement en construction recule davantage (–1,3 % après –0,9 %) tandis que les dépenses en biens manufacturés (+1,2 % après –0,3 %) et en services marchands (+0,4 % après +0,2 %) accélèrent.
Les variations de stocks contribuent favorablement à la croissance de l’activité au premier trimestre 2015 : +0,5 point après –0,3 point au quatrième trimestre 2014. Les seuls matériels de transport  contribuent pour +0,4 point de PIB, faisant ainsi plus que compenser la contribution du solde commercial de ces biens (–0,3 point).