Fin mai 2017, la France métropolitaine comptait 3 494 100 personnes inscrites à Pôle Emploi en catégorie A. 2 066 700 personnes sont inscrites en ayant une activité réduite (catégories B, C). Le total atteint 5 560 800 personnes. Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 0,6 % en mai (+22 300). Sur trois mois, la hausse est de 0,9 %. En revanche, sur un an, une baisse de 0,8 % est enregistrée.
pour les catégories A, B et C, la hausse est de 0,5 % en un mois, de 0,8 % sur trois mois et de 2,3 % sur un an.
En France (y compris les départements et régions d'outre mer), le nombre de demandeurs d'emploi s'élève à 3 750 900 pour la catégorie A. Sur trois mois, il augmente de 0,8 % (+0,6 % sur un mois et –0,7 % sur un an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s'établit à 5 864 000. Sur trois mois, il augmente de 0,8 % (+0,5 % sur un mois et +2,3 % sur un an).
Cette augmentation du chômage au mois de mai s'explique par la diminution du nombre de chômeurs en formation ou en maladie, baisse de 1 % ainsi que par celle du nombre de demandeurs d'emploi en contrats aidés (- 0,5 %). Les mesures prises par l'ancien gouvernement afin de passer la période électorale s'épuisent et conduisent à un phénomène de ressaut. Près de 1,8 million de personnes bénéficient d'un emploi aidé ou sont couverts par un dispositif de formation pour les demandeurs d'emploi. A fin mars, ces derniers étaient 276 000.
Preuve que le marché du travail est plus dynamique, la durée du chômage a diminué de 10 jours en France métropolitaine) au mois de mai (13 jours pour l'ensemble de la France). Sur un an, la baisse est de respectivement de 16 et 17 jours. La durée moyenne est de 298 jours en France métropolitaine (300 jours ensemble de la France).
L'amélioration de la situation économique si elle a pour conséquence de réduire les licenciements économiques, conduit aussi des personnes d'âge actif à se réinscrire à Pôle Emploi. Toujours en raison d'une augmentation des créations d'emploi, le nombre de personnes démissionnant pour retrouver un autre emploi augmente. Par ailleurs, les reprises d'emploi progressent de près de 3 %.
Le nouveau gouvernement risque d'être incité à prendre des mesures afin de lisser les sorties des contrats aidés et des dispositifs de formation. Il pourrait néanmoins accepter le fardeau de cette hausse conjoncturelle en l'imputant aux prédécesseurs. Compte tenu de l'amélioration de la croissance et des créations d'emploi, une baisse du chômage devrait intervenir dans les prochains mois.