mercredi 28 janvier 2015
Confiance stable des ménages
Selon l'INSEE, au mois de janvier, la confiance des ménages est restée stable. L’indicateur qui la synthétise est au même niveau qu’en décembre, c'est à dire 90 dix points en dessous de sa moyenne de longue période (100)
Au niveau financier, en janvier, l’opinion des ménages sur leur situation personnelle passée et celle sur leur situation personnelle future se dégradent légèrement de 2 points. Néanmoins, plus de ménages considèrent comme opportun de faire des achats importants avec une hausse de 4 points. Ces soldes demeurent cependant tous trois en dessous de leur moyenne de longue période.
En janvier, le solde d’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne actuelle baisse , de même que celui concernant leur capacité d’épargne future de 3 points. Ces deux soldes se maintiennent néanmoins au-dessus de leur moyenne de long terme.
Après une hausse substantielle en décembre, la proportion de ménages estimant qu’il est opportun d’épargner diminue de 11 points, et revient à un niveau légèrement inférieur à celui de novembre. En conséquence, le solde repasse en dessous de sa moyenne de long terme. Est-ce la baisse de rendement de l'épargne ou une plus grande confiance dans l'avenir, il faudra suivre les prochains résultats.
Indicateur synthétique de confiance des ménages
mardi 27 janvier 2015
Emploi, encore une année noire
La faible croissance, autour de 0,4 %, a eu raison de l’emploi.
L’année 2014 a connu 11 mois de hausse et cela malgré plus de 400 000 emplois
aidés. A la fin du mois de décembre 2014, la France comptait 5,218 millions de
demandeurs d’emplois dont 3,496 millions en catégorie A.
En un an, la progression du nombre de chômeurs (catégorie A)
atteint 189 400 soit une hausse de 5,7 %. En 2013, il y avait eu 174 800
demandeurs d’emploi en plus. Depuis l’arrivée de François Hollande, le nombre
de chômeurs s’est accru de 553 900.
La hausse est
particulièrement forte pour les plus de 50 ans, + 10 % en un an. La progression
est plus faible pour les moins de 25 ans, +0,7 %.
Le nombre de demandeurs d’emploi (catégorie A) progresse de
12,3 % en Corse ce qui constitue un record. Les Pays de la Loire, le Poitou
Charente et l’Aquitaine sont les régions où le chômage progresse le plus vite.
La progression est la plus faible en Picardie et en Haute Normandie. La région
Ile de France se situe dans la moyenne (+5,8 %).
L’ancienneté moyenne est de 539 jours pour les demandeurs d’emploi
(catégories A, B et C). Cette durée est en progression de 28 jours en un an. 43
% des demandeurs d’emploi sont inscrits depuis plus d’un.
L’INSEE ne prévoit pas de baisse du chômage sur 2015. Néanmoins,
les effets cumulés de la baisse du cours du pétrole, de la dépréciation de l’euro,
du pacte de responsabilité et du CICE devraient à compter du second semestre
commencer à porter ses fruits.
La France du fait d’une natalité encore assez
dynamique doit faire face à une croissance de sa population active. Elle
devrait augmenter de 50 000 personnes en 2015. En revanche, à partir de
2018, la population active devrait se stabiliser, voire légèrement décliner ce
qui devrait contribuer à améliorer la situation de l’emploi.
10 ans de chômage
Demandeurs d’emploi
en catégorie A
En millions
|
|
Décembre 2004
|
2,705
|
Décembre 2005
|
2,566
|
Décembre 2006
|
2,265
|
Décembre 2007
|
2,015
|
Décembre 2008
|
2,218
|
Décembre 2009
|
2,640
|
Décembre 2010
|
2,700
|
Décembre 2011
|
2,847
|
Décembre 2012
|
3,132
|
Décembre 2013
|
3,307
|
Décembre 2014
|
3,496
|
La SAS est à la mode
Longtemps la création d'entreprise passait par la constitution d'une SARL. Aujourd'hui, la mode pour des raisons juridiques est à la Société par Actions Simplifiée.
En 2014, 39 % des créateurs de sociétés privilégient la SAS après 29 % en 2013 et 19 % en 2012. Toutefois, les sociétés à responsabilité limitée constituent encore la majorité des sociétés nouvellement créées, même si leur part décroît rapidement (57 % en 2014 après 67 % en 2013 et 77 % en 2012). Les SARL unipersonnelles qui avaient connu un regain en 2011, ne constituent plus que 22 % des créations de sociétés. Quant aux autres SARL, elles poursuivent une baisse engagée depuis plusieurs années (35 % en 2014 après 43 % en 2013).
La création d'entreprise se porte bien
En 2014, selon l'INSEE, 550 700 entreprises ont été créées en France, soit 2 % de plus qu’en 2013. Cette légère hausse est portée par les créations de sociétés (+ 4 % par rapport à 2013) et les demandes d’immatriculations d’auto-entreprises (+ 3 %). Ces demandes forment la majorité des créations d’entreprises depuis la mise en place du régime de l’auto-entrepreneur en 2009 (51 %). En revanche, le nombre de créations d’autres entreprises individuelles se replie (- 3 % après un essor de + 26 % en 2013).
La création d'entreprises reste dynamique et constitue un échappatoire pour des demandeurs d'emploi.
Tous types d’entreprises confondus, les créations sont en hausse dans la plupart des régions métropolitaines. De même, elles augmentent dans une majorité de secteurs, en particulier dans les activités financières et d’assurance (+ 8 %), le secteur « enseignement, santé humaine et action sociale » (+ 6 %) et l’industrie (+ 5 %).
La grande majorité des nouvelles entreprises n’emploient pas de salarié à leur création : seules 5 % sont employeuses ; hors auto-entrepreneurs, elles sont 10 %. Comme en 2013, l’âge moyen des créateurs d’entreprises individuelles est de 38 ans et la part des créatrices se stabilise à 38 % (33 % il y a dix ans).
vendredi 23 janvier 2015
Stabilité du climat des affaires en France en décembre !
Selon l'INSEE, au mois de janvier 2015, l’indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, demeure stable à 94 par rapport au mois de novembre inférieur à son niveau moyen de long terme (100). Le climat est stable dans l’industrie et les services, le bâtiment perd un point et le commerce de gros en perd deux. Seul le commerce de détail progresse (+8 points)
Néanmoins, l'indicateur de retournement pour l’ensemble des secteurs reste dans la zone favorable.
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de retournement France
Lecture: Proche de +1 (resp. -1) : climat conjoncturel favorable (défavorable)
jeudi 22 janvier 2015
La BCE engage la guerre contre la déflation
Mario Draghi était attendu et il a répondu présent. Après la prise de
position de la Cour de Justice de l’Union Européenne légitimant les programmes
d’achat d’actifs, après la déconnexion du franc suisse de l’euro, la BCE avait
les mains libres pour lancer son quantitative easing.
Après des mois de tergiversations, c’est une révolution. Le programme est conséquent
avec des achats à hauteur de «60
milliards d’euros jusqu’à fin septembre 2016 et (...), quoi qu’il en soit,
jusqu’à ce que nous constations un ajustement durable de la trajectoire
d’inflation conforme à notre objectif d’atteindre des taux d’inflation
inférieurs mais proches de 2% à moyen terme», a indiqué Mario Draghi. Le plan débutera
au mois de mars et l’une enveloppe globale pourra atteindre 1.140 milliards
d’euros.
20% du risque sera supporté par la BCE elle-même, les 80% restant étant
partagés par les banques centrales des pays de la zone euro, limitant ainsi le
degré de solidarité entre contribuables européens lors des futurs achats. Ces
80 % seront réalisés sur la base de la participation des banques centrales
nationales au capital de la BCE. C’est une concession aux Allemands.
Le programme englobera les programmes déjà annoncés, le programme d’achat
de titres adossés à des actifs (asset-backed securities purchase programme,
ABSPP) et le programme d’achat d’obligations sécurisées (CBPP3). Le montant de 60
milliards d’euros annoncé par la BCE fait référence aux trois programmes. Les
achats seront réalisés moins jusqu’en
septembre 2016 et en tout cas jusqu’à ce que le Conseil des gouverneurs observe
un ajustement durable de l’évolution de l’inflation conforme à son objectif de
taux inférieurs à, mais proches de 2 % à moyen terme.
Il ne s’agit pas d’achat sur le marché primaire. En effet, la BCE achètera
contre de la monnaie de banque centrale, sur le marché secondaire, des obligations
émises par les administrations centrales, les agences et les institutions
européennes de la zone euro. Les institutions vendant ces titres pourront
l’utiliser pour acquérir d’autres actifs.
Mario Draghi a souligné que l’Europe ne pouvait pas compter que sur la
seule politique monétaire pour s’en sortir. »Il faut que les
gouvernements et la Commission européenne agissent ». « La politique monétaire
peut créer les bases pour la croissance, mais pour que la croissance
s’affermisse il faut de l’investissement »,
Cette injection de liquidités a pour objectifs économiques de favoriser le
retour du taux d’inflation autour de 2 % à moyen terme et à accélérer le retour
de la croissance. Elle devrait permettre le maintien des taux à des niveaux
historiquement bas avec un meilleur étalonnage des taux.
Evolution des prix de l'immobilier en 2015
Pour le site "mes finances TV", Philippe Crevel analyse l'évolution des cours immobiliers en 2015
Logement et voiture en hausse, alimentation relativement stable, électronique en baisse
L'association UFC Que Choisir a réalisé une étude très instructive sur l'évolution sur 30 ans des prix et du pouvoir d'achat des ménages. En calculant le nombre de minutes de travail nécessaire pour un actif ayant des revenus professionnels se situant à la moyenne nationale, nous constatons que le coût relatif a baissé. Si pour les ordinateurs, la télévision, cela est assez bien ressenti. En revanche, cela peut apparaître plus surprenant pour le prix d'un litre d'huile. Coûtent plus chers le logement mais aussi la voiture et l'assurance.
Consulter l'étude
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les changements de mode de consommation vues par l'INSEE
Selon une étude de l'INSEE, les Français consacrent un peu moins de temps aux courses, les hommes y participent de plus en plus. L'étude étant réalisée à partir de données de 2010, elle intègre mal la montée en puissance d'Internet. En 2010, la population urbaine consacre en moyenne 2 heures et 41 minutes par semaine à faire des courses, soit 11 % de son temps domestique. En 35 ans, les écarts entre hommes et femmes se sont réduits : la durée hebdomadaire moyenne réservée aux courses a diminué de 28 minutes pour les femmes et augmenté de 21 minutes pour les hommes.
Depuis 1974, la façon de faire les courses a également évolué : leur durée s’est allongée et elles se font plus loin du domicile. Les consommateurs profitent également de plages horaires d’ouverture des commerces plus étendues.
Les courses constituent une activité plus ou moins appréciée : pour les femmes et pour les cadres, elles représentent plus souvent une corvée que pour les hommes et les ouvriers. Pour les retraités, les personnes peu diplômées ou encore les ménages sans enfant, il s’agit d’un moment plutôt agréable. Les courses du quotidien sur Internet sont encore rares en 2010 et davantage pratiquées par les jeunes consommateurs et les cadres
mercredi 21 janvier 2015
Etude sur les contrats Madelin
Philippe Crevel a présenté mercredi 21 janvier une étude sur les Contrats Madelin pour le compte du Cercle de l'Epargne.
Consulter l'étude
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Livret A : une décollecte record !
Communiqué de presse de
Philippe Crevel
Directeur du Cercle de l’Epargne
21 janvier 2015
Livret A
2014, L’ANNEE DE LA DECOLLECTE
Le produit d’épargne le plus populaire, détenu par plus de
63 millions de résidents en France, a enregistré en 2014 sa 5ème
décollecte en vingt ans. Cette dernière a atteint 6,13 milliards d’euros. L’encours
du Livret A est revenu de 266 à 263 milliards d’euros de fin 2013 à fin 2014.
Jusqu’en 2014, lors de ces vingt dernières années, le Livret
A n’a enregistré qu’à quatre reprises une décollecte annuelle, en 1996, en
1999, en 2000 et 2005. Pour obtenir un tel montant de décollecte, il fallait
remonter à 1996 où elle avait atteint 8,3 milliards d’euros.
Le mois de décembre est le 8ème mois consécutif
de décollecte avec -290 millions d’euros, la collecte étant positive pour le
LDD (370 millions d’euros). En matière décollecte, l’année 1996 avait été pire
avec dix mois consécutifs de décollecte.
La moindre décollecte du mois de décembre par rapport aux
mois précédents est assez traditionnelle. En effet, de nombreux salariés
touchent des primes en fin d’année qu’ils placent traditionnellement sur leur
Livret A avant de les réaffecter.
Sur l’ensemble de l’année 2014, le Livret A été victime de
son faible rendement facial, les ménages ayant peu intégré dans leur calcul le
recul de l’inflation, de la stagnation des salaires ainsi que de la
réallocation de l’épargne au profit du Plan d’Epargne Logement et de
l’assurance-vie. Les dépôts à vue ont progressé de 7,7 milliards d’euros sur
les dix premiers mois de l’année 2014 quand l’assurance-vie a enregistré une
collecte nette de plus de 21 milliards d’euros sur les 11 premiers mois de
l’année. La collecte des PEL a augmenté de 11,1 milliards d’euros sur les dix
premiers mois de l’année.
Avec le maintien du taux de 1 %, il ne devrait pas y avoir
d’emballement de la décollecte dans les prochains mois. Celle-ci n’est pas
actuellement préjudiciable à la Caisse des Dépôts. En effet, compte tenu du
coût du Livret A (rémunération de 1 % + frais de collecte par les banques
0,5 % + frais de gestion de la CDC, autour de 0,3 %) et au regard du
rendement des bons du Trésor ou des OAT, la Caisse des Dépôts ne peut guère
espérer de gains sur la gestion financière de l’épargne collectée. Le
portefeuille financier du fonds d’épargne avait atteint 99 milliards d’euros à
fin 2014 (11 % placés en actions et assimilées, 54 % en obligations d’Etat, 33
% autres obligations).
La décollecte de 2013 clôt un cycle de collecte fortement
positive. Le Livret A comme le LDD ont profité des soubresauts de la crise
financière de 2008 / 2009 et de l’augmentation des plafonds en 2012 et 2013. De
2008 à 2013, le Livret A avait engrangé 115 milliards d’euros de collecte.
Collecte, rendement et taux d’inflation
du livret A (1994 – 2014)
|
Collecte
En milliards
d’euros
|
taux de rendement
|
Taux d’inflation
|
1994
|
4,9
|
4,50 %
|
1,7 %
|
1995
|
7
|
4,50
|
1,7 %
|
1996
|
-8,3
|
4,5 %jusqu’au 1er mars et 3,50 après
|
2 %
|
1997
|
3
|
3,50%
|
1,2 %
|
1998
|
1,5
|
3,50 % jusqu’au 16 juin puis 3 %
|
0,7 %
|
1999
|
-6,7
|
3 % jusqu’au 1er août puis 2,25 %
|
0,5 %
|
2000
|
-0,65
|
2,25 %jusqu’au 1er juillet 2000 puis 3 %
|
1,7 %
|
2001
|
4,4
|
3 %
|
1,7 %
|
2002
|
4,2
|
3 %
|
1,9 %
|
2003
|
2,3
|
3 % jusqu’au 1er août puis 2,25 %
|
2,1 %
|
2004
|
1,3
|
2,25 %
|
2,1 %
|
2005
|
-1,3
|
2,25 % jusqu’au 1er août puis 2 %
|
1,8 %
|
2006
|
3,3
|
2 % jusqu’au 1er février puis 2,25 % jusqu’au 1er
août puis 2,75 %
|
1,6 %
|
2007
|
5
|
2,75 % jusqu’au 1er août puis 3 %
|
1,5 %
|
2008
|
18,7
|
3 % jusqu’au 1er février puis 3,50 %
jusqu’au 1er août puis 4 %
|
2,8 %
|
2009
|
21
|
4 % jusqu’au 1er février
2,50 % jusqu’au 1er mai
1,75 % jusqu’au 1er août
Puis 1,25 %
|
0,1 %
|
2010
|
10,4
|
1,25 % jusqu’au 1er août puis 1,75 %
|
1,5 %
|
2011
|
19,9
|
1,75 % jusqu’au 1er février
2 % jusqu’au 1er août
Puis 2,25 %
|
2,1 %
|
2012
|
30,3
|
2,25 %
|
2,0 %
|
2013
|
14,7
|
2,25 % jusqu’au 1er février
1,75 % jusqu’au 1er août
Puis 1,25 %
|
0,9 %
|
2014
|
-6,13
|
1,25 % jusqu’au 1er août
1 % depuis
|
0,1 %
|
Source : Banque de France et INSEE
Contacts :
Philippe Crevel
06 03 84 70 36
Contact presse :
Sarah Le Gouez : 06 13 90 75 48
mardi 20 janvier 2015
Le FMI voit rouge
Le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance sauf pour les Etats-Unis. Le FMI considère que le ralentissement chinois va peser sur la conjoncture économique mondiale et que l'Europe est toujours en proie à des risques de déflation.
Lire la note sur le site de Philippe Crevel
Lire la note sur le site de Philippe Crevel
lundi 19 janvier 2015
1444 sociétés appartiennent au secteur public en France
Selon l'INSEE, en 2013, l'État contrôlait 1 444 sociétés françaises employant plus de 800 000 salariés. Parmi ces sociétés, l'État en contrôle directement 88, dites de premier rang, en détenant plus de la moitié de leur capital.
Par rapport à 2012, le nombre de sociétés contrôlées par l'État augmente de 40 unités avec 79 sociétés sortant de la sphère publique en 2013, du fait de cessations d'activité ou de ventes de filiales et 119 entrant dans la sphère publique. La hausse des emplois dans les sociétés contrôlées par l'État est faible ; elle provient surtout des sociétés pérennes, i.e. celles qui étaient déjà dans le secteur public en 2012. De plus, les sociétés sortantes employaient 5 500 salariés alors que les entrantes n'en totalisent que 1 600.
Les effectifs des sociétés publiques restent fortement concentrés. En effet, les dix premières sociétés en termes d'effectifs rassemblent 73 % de l'ensemble des salariés. Les trois plus importantes demeurent La Poste, la SNCF et EDF.
Le secteur tertiaire emploie huit salariés sur dix des sociétés publiques. Depuis plusieurs années, du fait de la faiblesse des mouvements concernant le champ des entreprises contrôlées par l'État - pas d'opérations de nationalisation ou de privatisation notamment - la répartition par grand secteur d'activité des sociétés publiques est très stable. Le secteur tertiaire prédomine : il concentre les quatre cinquièmes des effectifs de l'ensemble des sociétés publiques. La présence de l'État y est forte par l'intermédiaire de grands groupes dans les transports et les activités scientifiques et techniques.
dimanche 18 janvier 2015
jeudi 15 janvier 2015
La bourse en 2015
mercredi 14 janvier 2015
Quand l'Europe change de pied
Face aux risques de déflation, face à ma montée des extrémismes, l'Europe fait preuve de pragmatisme. Ainsi, de la Commission à la BCE en passant par le Cour de Justice de l'Union, l'heure est à l'abandon des vieux dogmes. Avant l'élection législative du 25 janvier en Grèce, la Commission admet qu'il sera possible de renégocier la dette. Cette même Commission qui lance son plan de relance décide d'assouplir les règles de retour à 3 % du PIB pour le déficit public des Etats membres. La BCE du fait de la décision de Cour de justice européenne est autorisé à acheter des titres publics. Mario Draghi déclare au quotidien allemand Die Zeit qu'une politique expansive est nécessaire pour combattre la déflation. Les tabous tombent et les Européens continentaux se mettent au diapason des Etats-Unis et du Royaume-Uni. François Hollande se retrouve placer au centre de l'échiquier européen comme quoi la chance aurait peut-être tournée en sa faveur...
La création d'entreprise a augmenté en France !
Selon l'INSEE, au mois de décembre, le nombre de créations d'entreprises en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) augmente pour le troisième mois consécutif (+1,5 % par rapport à novembre).Sur le dernier trimestre, la hausse est de 2,3 % comme pour l'ensemble de l'année 2014. Comme précédemment, plus d’une création sur deux est une demande de création de micro-entreprise
mardi 13 janvier 2015
La Corse : 323 000 habitants en 2014 en augmentation de 42 % en 40 ans
La population de la Corse est passée de 319 780 à 323 092 de 2013 à 2014. En 2004, la population de la Corse s'élevait à 283 972. Il y a 20 ans, elle n'était que de 256 977. En 1984, il y avait 243 326 habitants dans l'Ile et en 1975 226 991. En quarante ans, la population de la Corse a augmenté de 42 %.
De 2007 à 2014, la population de la Corse s'est accru au rythme de 1,1 % par an. L'ensemble du gain est obtenu par solde migratoire, le solde naturel étant nul. Au niveau national, le taux de croissance est de 0,5 % avec un solde naturel de 0,4 % et un solde migratoire de 0,1 %.
La Corse est la région avec le solde migratoire le plus élevé. Arrivent après le Languedoc Roussillon (0,9 %), l'Aquitaine (0,7 %), Midi Pyrénées (0,6 %).
De 2007 à 2014, la population de la Corse s'est accru au rythme de 1,1 % par an. L'ensemble du gain est obtenu par solde migratoire, le solde naturel étant nul. Au niveau national, le taux de croissance est de 0,5 % avec un solde naturel de 0,4 % et un solde migratoire de 0,1 %.
La Corse est la région avec le solde migratoire le plus élevé. Arrivent après le Languedoc Roussillon (0,9 %), l'Aquitaine (0,7 %), Midi Pyrénées (0,6 %).
dimanche 11 janvier 2015
Les Espagnols puisent dans leur bas de laine
Après deux années de récession, une augmentation du taux de chômage qui a atteint plus de 25 %, après une contraction de la masse salariale, l'économie espagnole est repartie en avant en 2014. Pour maintenir autant que possible leur niveau de vie, les ménages ont réduit leur effort d'épargne. Le taux d'épargne des ménages espagnols a atteint au troisième trimestre 2014 son plus bas niveau depuis le début de la crise. En raison de perspectives plus roses, les Espagnols se remettent un peu à consommer. Par ailleurs, le recours aux emprunts immobiliers a chuté diminuant le besoin de financement.
Le taux d'épargne s'est abaissé à 4,4%, indique l'Ine, l'institut statistique espagnol dans un communiqué daté de jeudi. Au troisième trimestre 2007, avant l'éclatement la bulle immobilière, ce taux était de 4,3% et avait durant la crise remonté. Ainsi, au troisième trimestre 2013, il était de 6,2%. Les revenus disponibles (salaires, revenus du patrimoine...) des ménages sont en revanche restés quasi-stables sur un an (+0,7%). Le taux de croissance du Produit intérieur brut a atteint 1,3% en 2014 et devrait être de 2% cette année. Le taux de chômage est descendu à 24,2% à la fin de l'année.
Le taux d'épargne s'est abaissé à 4,4%, indique l'Ine, l'institut statistique espagnol dans un communiqué daté de jeudi. Au troisième trimestre 2007, avant l'éclatement la bulle immobilière, ce taux était de 4,3% et avait durant la crise remonté. Ainsi, au troisième trimestre 2013, il était de 6,2%. Les revenus disponibles (salaires, revenus du patrimoine...) des ménages sont en revanche restés quasi-stables sur un an (+0,7%). Le taux de croissance du Produit intérieur brut a atteint 1,3% en 2014 et devrait être de 2% cette année. Le taux de chômage est descendu à 24,2% à la fin de l'année.
vendredi 9 janvier 2015
mercredi 7 janvier 2015
L'inflation en territoire négatif au sein de la zone euro !
Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à -0,2% en décembre 2014, en baisse par rapport au mois de novembre , où il était de 0,3%, selon une estimation rapide publiée par Eurostat.
La baisse des prix de l'énergie est évidemment responsable de cette chute (-6,3%, contre -2,6% en novembre). Les prix demeurent stables pour l’alimentation, boissons alcoolisées & tabac (0,0%, contre 0,5% en novembre) ainsi que pour les biens industriels hors énergie (0,0%, contre -0,1% en novembre). La seule hausse annuelle prévue concernent les services (1,2%, stable par rapport à novembre).
Cette diminution des prix même si elle est provoquée par des facteurs conjoncturels devrait inciter la BCE à intervenir.
La baisse des prix de l'énergie est évidemment responsable de cette chute (-6,3%, contre -2,6% en novembre). Les prix demeurent stables pour l’alimentation, boissons alcoolisées & tabac (0,0%, contre 0,5% en novembre) ainsi que pour les biens industriels hors énergie (0,0%, contre -0,1% en novembre). La seule hausse annuelle prévue concernent les services (1,2%, stable par rapport à novembre).
Cette diminution des prix même si elle est provoquée par des facteurs conjoncturels devrait inciter la BCE à intervenir.
mardi 6 janvier 2015
La situation des jeunes se dégrade-t-elle en France ?
Atlantico.fr a interrogé plusieurs économistes au sujet de la situation des jeunes en France au regard des déclarations de François Hollande.
Lire l'interview
Lire l'interview
lundi 5 janvier 2015
Les bourses ne fêtent pas la nouvelle année !!!
Le CAC 40 a perdu 3,31 % ce lundi 5 janvier. En 5 jours, la chute est de 4,78 %. Toutes les places européennes ont souffert en raison du retour de la tragédie grecque et des prises de bénéfices qui interviennent à New York et qui par contagion gagnent l'Europe. Les perspectives de remontée des taux aux Etats-Unis rendent les marchés nerveux.
Le baril de pétrole continue de glisser
Le pétrole WTI aux Etats-Unis est tombé en-dessous de 50 dollars le baril. Le pétrole Brent qui sert de référence en Europe est à 53 dollars le baril. La baisse atteint désormais plus de 50 % en un an. Il y a une évidente spéculation à la baisse qui intervient sur un marché saturé et une volonté de l'Arabie Saoudite de pratiquer la politique de la terre brûlée. Le Royaume saoudien entend retrouver la maîtrise du marché en asphyxiant les producteurs les moins rentables.
L'euro trébuche sur fond de tragédie grecque et de faible croissance
La crise grecque et le différentiel de croissance avec les Etats-Unis ont conduit à une chute de la monnaie européenne en ce début de mois de janvier. L'euro est passé sous la barre des 1,20 dollars et a atteint un plus bas depuis mars 2006. En quinze jours, il a perdu près de 5 %. Depuis le pic à 1,39 dollars du 17 mars, la baisse atteint 14,5 %.
Le dollar s'apprécie car l'économie américaine se porte bien, une croissance qui pourrait atteindre 3 % en 2015. Par ailleurs, les annonces d'augmentation des taux favorisent le dollar. L'Europe est en revanche toujours encalminée et doit faire face à des menaces de déflation. La BCE devrait lancer le 22 janvier prochain un plan de rachats de dettes souveraines gonflant le bilan et augmentant ainsi la masse monétaire ce qui conduit à la dépréciation de la monnaie. Les incertitudes liées à la Grèce ne font qu'accélérer la tendance baissière. L'euro pourrait assez rapidement tomber à 1,12 / 1,15 dollar.
Le dollar s'apprécie car l'économie américaine se porte bien, une croissance qui pourrait atteindre 3 % en 2015. Par ailleurs, les annonces d'augmentation des taux favorisent le dollar. L'Europe est en revanche toujours encalminée et doit faire face à des menaces de déflation. La BCE devrait lancer le 22 janvier prochain un plan de rachats de dettes souveraines gonflant le bilan et augmentant ainsi la masse monétaire ce qui conduit à la dépréciation de la monnaie. Les incertitudes liées à la Grèce ne font qu'accélérer la tendance baissière. L'euro pourrait assez rapidement tomber à 1,12 / 1,15 dollar.
Pas de déflation en France pour le moment
L'INSEE dans sa dernière enquête de conjoncture étudie les évolutions de prix. Tout en reconnaissant la situation anormale des prix, l'organisme statistique français conclut qu'il n'y a pas encore de spirale déflationniste.
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vendredi 2 janvier 2015
Le marché automobile immobile en 2014
Le chômage, la stagnation du pouvoir d'chat et l'absence de perspectives sont autant de facteurs qui jouent contre l'automobile. Avec les difficultés du bâtiment, le recul est en revanche net pour les véhicules industriels, -13,2 % sur un an. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que les ménages aient reporté leur décision d'achat automobile l'année dernière. Ainsi, sur 12 mois, le marché n'a progressé que de 0,3 %. Le mois de décembre a été très mauvais avec un recul de 6,8 %.
Dans ce contexte dégradé, les marques françaises ont plutôt bien résisté profitant du renouvellement de leur gamme. La part de marché des constructeurs français progresse de 3,2 points et s'établit à 57,15 %. Le Groupe Renault progresse de 5,5 % avec 577 625 voitures immatriculées. Il capte 26,64 % des parts de marchés. C'est la marque low cost qui connaît la plus forte progression avec un gain de 12,9 % et 105 896 immatriculations. Elle représente près d'un cinquième des immatriculations du groupe. Dacia est désormais la cinquième marque la plus vendue en France avec près de 5 % des parts de marché. Renault progresse de 3,9 % sur l'année. Le groupe PSA, après les tourments de 2013, s'est légèrement redressé avec un gain de 1,3 %. Au niveau des marques, Peugeot gagne 4 %, Citroën 2,5 % mais la marque DS s'effondre avec -27 %. Le groupe PSA a immatriculé 659 201 voitures et représente 30,41 % des parts de marché en France.
Pour les marques étrangères, le Groupe Volkswagen a connu une année difficile en retrait de 0,9 % avec 256 915 voitures immatriculées. Seule la marque Volkswagen progresse. Audi recule de 4,4 %. Le groupe Fiat recule de 0,8 %, le groupe Toyota également avec -4,7 %. Les groupes BMW et Mercedes sont stables avec respectivement des gains de 0,1 et 1,1 %. Parmi les gagnants de l'année figure Nissan qui progresse de 7,6 % avec 77 413 voitures immatriculées. La marque Nissan est désormais la 6ème la plus vendue en France. Le Groupe Ford a également connu une progression en 2014 avec +2,1 %. Dans les retraits les plus forts, il faut mentionner le groupe GM (Opel...) avec -18 % et le groupe Hyundai (Kia Hyundai) avec -23,6 %.
Pour 2015, surtout dans les premiers mois, il n'y a pas de retournement d'attendu. Néanmoins, la baisse du cours du pétrole et l'amélioration de l'emploi attendue au cours du second semestre devrait permettre une progression des ventes.
Dans ce contexte dégradé, les marques françaises ont plutôt bien résisté profitant du renouvellement de leur gamme. La part de marché des constructeurs français progresse de 3,2 points et s'établit à 57,15 %. Le Groupe Renault progresse de 5,5 % avec 577 625 voitures immatriculées. Il capte 26,64 % des parts de marchés. C'est la marque low cost qui connaît la plus forte progression avec un gain de 12,9 % et 105 896 immatriculations. Elle représente près d'un cinquième des immatriculations du groupe. Dacia est désormais la cinquième marque la plus vendue en France avec près de 5 % des parts de marché. Renault progresse de 3,9 % sur l'année. Le groupe PSA, après les tourments de 2013, s'est légèrement redressé avec un gain de 1,3 %. Au niveau des marques, Peugeot gagne 4 %, Citroën 2,5 % mais la marque DS s'effondre avec -27 %. Le groupe PSA a immatriculé 659 201 voitures et représente 30,41 % des parts de marché en France.
Pour les marques étrangères, le Groupe Volkswagen a connu une année difficile en retrait de 0,9 % avec 256 915 voitures immatriculées. Seule la marque Volkswagen progresse. Audi recule de 4,4 %. Le groupe Fiat recule de 0,8 %, le groupe Toyota également avec -4,7 %. Les groupes BMW et Mercedes sont stables avec respectivement des gains de 0,1 et 1,1 %. Parmi les gagnants de l'année figure Nissan qui progresse de 7,6 % avec 77 413 voitures immatriculées. La marque Nissan est désormais la 6ème la plus vendue en France. Le Groupe Ford a également connu une progression en 2014 avec +2,1 %. Dans les retraits les plus forts, il faut mentionner le groupe GM (Opel...) avec -18 % et le groupe Hyundai (Kia Hyundai) avec -23,6 %.
Pour 2015, surtout dans les premiers mois, il n'y a pas de retournement d'attendu. Néanmoins, la baisse du cours du pétrole et l'amélioration de l'emploi attendue au cours du second semestre devrait permettre une progression des ventes.
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