Fin juillet 2016, en France métropolitaine, le nombre de
demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie
A) s’établit à 3 506 600 en recul de 0,5 % sur un mois soit -19 100 personnes.
Ce nombre diminue sur trois mois de 0,1 % (soit –4 500 personnes) ; la baisse
est de 1,2 % sur un an (–44 100 personnes).
Sur trois mois, ce nombre augmente de 0,8 % pour les moins
de 25 ans (–0,9 % sur un mois et –5,9 % sur un an), recule de 0,3 % pour ceux
âgés de 25 à 49 ans (–0,6 % sur un mois et –1,7 % sur un an) et de 0,2 % pour
ceux âgés de 50 ans ou plus (–0,3 % sur un mois et +2,8 % sur un an).
Au total, le nombre de demandeurs d’emploi en catégories A,
B, C est de 5 442 100 fin juillet 2016. Ce nombre augmente sur trois mois de
0,8 % (soit +45 100 personnes) et progresse de 0,1 % sur un mois (+7 500
personnes) et de 0,7 % sur un an (+39 400 personnes). Sur trois mois, ce nombre
augmente de 1,9 % pour les moins de 25 ans (+0,4 % sur un mois et –3,5 % sur un
an), de 0,6 % pour ceux âgés de 25 à 49 ans (stable sur un mois et +0,3 % sur
un an) et de 1,0 % pour ceux âgés de 50 ans ou plus (+0,4 % sur un mois et +4,8
% sur un an).
La baisse du nombre de demandeurs d’emploi est en phase avec
les résultats du chômage mesuré par l’INSEE et des créations d’emploi au sein
du secteur marchand.
La baisse du chômage repose sur des facteurs positifs liés à
la croissance et à des facteurs négatifs comme la baisse du taux d’activité.
Des chômeurs ont cessé de chercher du travail par découragement et
n’apparaissent plus dans les statistiques. Néanmoins, il faut souligner que les
créations d’emploi dans le secteur marchand ont contribué à la décrue du
chômage. Au deuxième trimestre de cette année, 24 000 créations d’emploi ont
été enregistrés après 37 300 au premier trimestre. Sur un an, l’emploi
s'accroît de 0,9 % soit +143 300. La France a ainsi connu son 5ème trimestre
consécutif de créations nettes d’emplois pour le secteur marchand.
Le programme de formation lancé par le Gouvernement commence
à faire son effet. Ainsi, sur trois mois, les entrées en stage ont progressé de
66 % quand les reprises d’activité n’augmentent que de 3,3 %. Il est à noter
que les radiations administratives sont de leur côté en hausse de 11 % toujours
sur trois mois.
La poursuite du processus de baisse du chômage dépendra de
la croissance du second semestre. Si le taux de croissance arrive à atteindre
0,3 % sur les deux trimestres et avec le concours des emplois aidés et des
formations, la courbe du chômage devrait rester orienter à la baisse.