Philippe Crevel a participé à l'émission de Sébastien Couasnon sur BFM Business le 30 octobre 2014.
Au sommaire : la résiliation du contrat avec Ecomouv'. Avec : Philippe Crevel, économiste, Olivier Sichel, président directeur général de Leguide.com et Rémi Godeau, rédacteur en chef de L'opinion. - Les Experts du soir, du 30 octobre, présenté par Sébastien Couasnon, sur BFM Business.
vendredi 31 octobre 2014
Philippe Crevel à C dans l'Air le 29 octobre 2014
Philippe Crevel a participé à l'émission animé par Yves Calvi le 29 octobre 2014 sur le thème "l'Europe des banques est née". A cette émission étaient également présents Christian Noyer, Gouverneur de la Banque de France, Philippe Dessertine, économiste et Serge Maître, secrétaire générale de la Fédération des Usagers des Banques.
Très légère remontée du taux d'inflation en zone euro au mois d'octobre
Au grand soulagement de la BCE et des gouvernements, le taux d'inflation annuel est estimé à 0,4% u mois d'octobre en hausse par rapport au mois de septembre , où il était de 0,3%, selon une estimation rapide publiée par Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.
S'agissant des principales composantes de l'inflation de la zone euro, les services devraient connaître le taux annuel le plus élevé en octobre (1,2%, contre 1,1% en septembre), suivis de l’alimentation, boissons alcoolisées & tabac (0,5%, contre 0,3% en septembre), des biens industriels hors énergie (-0,1%, contre 0,2% en septembre), et de l'énergie (-1,8% contre -2,3% en septembre).
S'agissant des principales composantes de l'inflation de la zone euro, les services devraient connaître le taux annuel le plus élevé en octobre (1,2%, contre 1,1% en septembre), suivis de l’alimentation, boissons alcoolisées & tabac (0,5%, contre 0,3% en septembre), des biens industriels hors énergie (-0,1%, contre 0,2% en septembre), et de l'énergie (-1,8% contre -2,3% en septembre).
mercredi 29 octobre 2014
Juste un Autre Monde par Philippe Crevel
Attention, il arrive bientôt en librairie..... Le 21 novembre !!!!!!
mardi 28 octobre 2014
L'artisanat dans le bâtiment souffre
Le secteur du bâtiment est en première ligne face à la crise économique que la France connait depuis deux ans. Les faillites d'entreprises et les licenciements sont nombreux. Ce climat est fortement ressenti par les professionnels. Ainsi selon une enquête de l'INSEE, le climat conjoncturel se dégrade de nouveau dans l’artisanat du bâtiment.
En octobre 2014, l’activité reste dégradée sur la période récente. Les artisans sont sensiblement plus nombreux qu’en juillet à prévoir une baisse de leur activité pour les trois prochains mois. Les soldes d’opinion correspondants sont très inférieurs à leur moyenne de long terme.
Les perspectives générales, qui traduisent l’opinion des artisans sur l’évolution globale du secteur, se dégradent fortement et le solde correspondant se situe nettement en dessous de son niveau moyen.
Les artisans sont légèrement moins nombreux qu’en juillet à déclarer une baisse des effectifs passés. Ils demeurent pessimistes sur l’évolution de leurs effectifs prévus. Les soldes correspondants restent inférieurs à leur moyenne de long terme.
Les difficultés de recrutement concernent un peu moins d’une entreprise sur trois. Cette proportion reste inférieure à sa moyenne de longue période. La part des entreprises déclarant former des apprentis est stable à 36 %.
Soldes d'opinion, en %, CVS | |||||
* Moyenne depuis octobre 1990. | |||||
Source : enquête de conjoncture artisanat du bâtiment - Insee | |||||
Moy.* | Jan. 14 | Avril 14 | Juil. 14 | Oct. 14 | |
---|---|---|---|---|---|
Activité passée | –5 | –24 | –25 | –29 | –25 |
Activité prévue | –9 | –29 | –26 | –27 | –36 |
Perspectives générales | –21 | –40 | –39 | –43 | –51 |
Effectifs passés | –3 | –12 | –10 | –10 | –7 |
Effectifs prévus | –4 | –13 | –10 | –12 | –12 |
Difficultés de recrutement (en %) | 42 | 33 | 32 | 28 | 29 |
Entreprises formant des apprentis (en %) | 38 | 38 | 39 | 36 | 36 |
Évolution de l'activité dans l'artisanat du bâtiment
Les travaux publics dans le creux de la vague
Avec la diminution de la commande publique et la proximité des élections départementales et régionales, les chantiers publics se font rares. De ce fait, il n'est pas étonnant qu'au mois d'octobre, les entrepreneurs soient plus nombreux qu’en juillet à anticiper une baisse des effectifs pour le prochain trimestre. Le solde d’opinion correspondant est très en dessous de sa moyenne de longue période, dont il s’éloigne depuis le début de l’année.
Selon les entrepreneurs interrogés en octobre 2014, le climat conjoncturel continue de se dégrader fortement dans les travaux publics.
Selon les entrepreneurs interrogés en octobre 2014, le climat conjoncturel continue de se dégrader fortement dans les travaux publics.
En octobre 2014, le jugement sur l’activité est très dégradé
Les soldes d’opinion correspondant à l’activité passée et prévue ont chuté par rapport au trimestre précédent. Atteignant leur plus bas niveau depuis 1984, ils restent très en dessous de leur moyenne de longue période, de façon plus marquée pour la clientèle publique.
Les entrepreneurs sont plus nombreux qu’en juillet à juger leurs carnets de commandes inférieurs à la normale pour cette période de l’année.
Les contraintes de production restent à un niveau très faible : seules 3 % des entreprises déclarent être contraintes par une insuffisance de main-d’œuvre.
Soldes d'opinion, en %, CVS | |||||
Note : les soldes par type de clientèle peuvent diverger de ceux portant sur l'ensemble, dans la mesure où les entreprises ne distinguent parfois pas le type de clientèle. | |||||
* Moyenne depuis janvier 1981 | |||||
Sources: FNTP et INSEE | |||||
Moy.* | Jan. 14 | Avril 14 | Juil. 14 | Oct. 14 | |
---|---|---|---|---|---|
Activité passée | –7 | 2 | –7 | –43 | –58 |
- clientèle publique | –12 | –2 | –19 | –55 | –70 |
- clientèle privée | –11 | –6 | –9 | –30 | –39 |
Activité prévue | –14 | –27 | –29 | –47 | –54 |
- clientèle publique | –17 | –29 | –40 | –55 | –58 |
- clientèle privée | –17 | –18 | –22 | –36 | –41 |
Jugements sur les carnets de commande | –25 | –23 | –37 | –56 | –63 |
Goulot de production pour insuffisance de personnel (en %) | 15 | 6 | 5 | 4 | 3 |
Effectifs prévus | –16 | –15 | –32 | –42 | –49 |
Évolution de l'activité dans les travaux publics
lundi 27 octobre 2014
L'Allemagne, pas de rebond à court terme
En Allemagne, l’enquête IFO a reculé pour le sixième mois d’affilée en octobre. Ces résultats ne préfigurent pas une nette reprise de l’économie pour le quatrième trimestre après la probable stagnation du PIB au troisième trimestre et sa contraction au T2 (-0,2% t/t)
L'investissement reste étale au sein de l'Union européenne
L'investissement ne reprend pas au sein de l'Union européenne. Au deuxième trimestre 2014, le taux d'investissement des entreprises a été de 21,6% dans la zone euro, stable par rapport au deuxième trimestre.
La valeur ajoutée brute est restée quasiment inchangée (+0,1%). Les stocks (matériaux, fournitures et produits finis) ont diminué.
Dans l’Union européenne, le taux d'investissement s’est établi à 21,9% au deuxième trimestre 2014, stable par rapport au trimestre précédent
De même, le niveau de profit évolue peu et reste à un étiage bas. Dans l'Union européenne la part des profits des sociétés non financières s'est établie à 38,2% au deuxième trimestre 2014, contre 38,1% au premier trimestre 2014. Dans la zone euro, la part des profits a été de 38,4% au deuxième trimestre, contre 38,7% au trimestre précédent.
La valeur ajoutée brute est restée quasiment inchangée (+0,1%). Les stocks (matériaux, fournitures et produits finis) ont diminué.
Dans l’Union européenne, le taux d'investissement s’est établi à 21,9% au deuxième trimestre 2014, stable par rapport au trimestre précédent
De même, le niveau de profit évolue peu et reste à un étiage bas. Dans l'Union européenne la part des profits des sociétés non financières s'est établie à 38,2% au deuxième trimestre 2014, contre 38,1% au premier trimestre 2014. Dans la zone euro, la part des profits a été de 38,4% au deuxième trimestre, contre 38,7% au trimestre précédent.
samedi 25 octobre 2014
La lettre éco du 25 octobre 2014 N°98 - Conjoncture- Prospective - Agenda
Au sommaire de la Lettre Eco du 25 octobre 2014
- La bourse reprend son souffle
- L'euro continue de glisser
- Obligations d'Etat, ça remonte
- Pétrole, à qui profite la chute ?
- La nouvelle bataille du rail
- La nouvelle Commission européenne entre rigueur et relance
- L'ancienne Commission règle ses comptes en douceur avec la France
- Chine, ralentissement contrôlé
- Le Royaume-Uni, toujours sur son petit nuage
- Vingt-cinq banques sur le gril
- Etats-Unis, une nouvelle époque commence
- Changement d'époque pour le commerce international
- Toujours plus de livres et de moins en moins d'auteurs ?
vendredi 24 octobre 2014
Les résultats du chômage au mois de septembre 2014
RESULTATS DE L’EMPLOI EN FRANCE AU MOIS DE SEPTEMBRE
Le retour à la triste réalité du terrain
Par Philippe Crevel, directeur associé de Lorello Eco Data
Après la pause du chômage au mois d’août, le retour à la
dure réalité économique était attendu pour le mois de septembre.
Le nombre de demandeurs d’emploi a, au mois de septembre,
donc augmenté de 19 200 soit + 0,6 % et s’élève, désormais, à 3,43
millions ce qui constitue un nouveau record.
Sur un an, la hausse atteint 4,3 %. En prenant en compte
toutes les catégories de personnes qui recherchent un emploi, le nombre de
demandeurs d’emploi atteint, en France, 5 128 200 en progression de
5,8 % sur un an.
L’absence de signes de reprises économiques n’augurait rien de
bon pour le chômage d’autant plus que septembre n’est jamais, par ailleurs, un
bon mois pour l’emploi.
L’augmentation du chômage de septembre s’explique par la
réinscription de demandeurs qui avaient été radiés en août, à l’arrivée sur le
marché du travail de jeunes qui ont terminé leur cycle d’études au mois de juin
et par l’atonie de la demande interne ainsi que par l’incapacité de l’économie
française à regagner des parts de marché à l’exportation.
Un chômage des jeunes
toujours très présent
Le chômage des jeunes de moins de 25 ans est ainsi en hausse
de 0,4 % tout en restant en recul de 1,2 % sur un an. 540 000 jeunes de
moins de 25 ans sont à la recherche d’un emploi au mois de septembre.
Pour tenter d’endiguer le chômage des jeunes, le
Gouvernement a annoncé la création de 50 000 nouveaux contrats d’avenir
pour 2015 pour un coût supplémentaire de 200 millions d’euros. Dans la loi de
finances pour 2014, 150 000 contrats d’avenir avaient été budgétés.
Un chômage des
seniors qui commencent à devenir très préoccupant
L’augmentation du mois de septembre est imputable en partie
à la hausse du chômage des plus de 50 %, + 1 %. 802 400 personnes de plus
de 50 ans sont à la recherche d’un emploi.
Sur un an, le chômage des plus de 50 ans a augmenté de 11 %.
Le Gouvernement n’a pas réussi à développer le contrat de génération. Il ne
peut pas, de ce fait, amortir l’impact des licenciements des seniors. 30 000
contrats de génération ont été signés au 31 juillet 2014 pour un objectif de 75 000.
Une durée facteur d’exclusion
qui n’en finit pas de s’allonger
La durée du chômage a augmenté de deux jours au mois de
septembre. Elle atteint désormais 534 jours contre 503 jours au mois de
septembre 2013. 2,363 millions de demandeurs d’emploi sont inscrits depuis plus
d’un an.
La Corse, toujours en
proie à une violente dégradation de sa situation économique et sociale
Sur un an, la Corse est la région la plus frappée par l’augmentation
du chômage avec une hausse de 11,2 % du nombre de demandeurs d’emploi. Suivent
le Languedoc Roussillon (+6,3 %) et la région Ile de France (+6,1 %). Trois
régions enregistrent une baisse du nombre de demandeurs d’emploi sur un an :
Champagne Ardenne avec -3,4 %, Bourgogne avec – 0,6 % et Picardie avec -0,1 %.
Outre-mer, il est à noter que sur un an, la Martinique connait un recul de son
chômage de 0,9 %.
La montée en puissance plus lente que prévue du Crédit d’Impôt
Compétitivité ne favorise pas la création d’emploi. Par ailleurs, les mesures d’allègement
des charges sociales n’entreront en vigueur pas avant 2015. Le ralentissement
de l’activité dans l’ensemble de la zone euro ne présage pas une inversion de
la courbe du chômage.
jeudi 23 octobre 2014
Le climat des affaires s'et stabilisé en France au mois d'octobre...
Après quatre mois de baisse, l’indicateur composite du climat des affaires de l’INSEE est, en effet, resté stable au moi d'octobre. L’indice dans l’industrie et les services a enregistré une légère hausse. En revanche, il est stable dans le commerce de détail et il a poursuivi son recul dans le bâtiment. Il n'y a pas malgré de signes de reprise.
L'indicateur de retournement pour l’ensemble des secteurs reste dans la zone indiquant une situation défavorable.
L'indicateur de retournement pour l’ensemble des secteurs reste dans la zone indiquant une situation défavorable.
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de retournement France
mardi 21 octobre 2014
Chine, ralentissement confirmé mais un peu moins rapide que prévu
Le taux de croissance du troisième trimestre, en Chine, a été de 1,9 %. En base annualisée, le taux de de croissance est de 7,3 % contre 7,5 % au deuxième trimestre. Les experts avaient prévu un taux de 7,2 %.
La production industrielle a été, au mois de septembre, de 8 % contre 6,9 % au mois d'août. Ce résultat est supérieur aux attentes. En revanche, l'investissement urbain enregistre un taux de 16,1 % au mois de septembre contre 16,,1 % au mois d'août.
La production industrielle a été, au mois de septembre, de 8 % contre 6,9 % au mois d'août. Ce résultat est supérieur aux attentes. En revanche, l'investissement urbain enregistre un taux de 16,1 % au mois de septembre contre 16,,1 % au mois d'août.
samedi 18 octobre 2014
La Lettre Eco N°97 du 18 octobre 2014
Le Coin des Epargnants
- Le CAC 40 a sauvé les meubles
- Petite alerte sur les taux
- Le pétrole poursuit sa chute
Si vous étiez ailleurs cette semaine
- Les bourses n'aiment pas octobre
- Le contexte économique tourmenté
Le Coin de la Conjoncture
- L'inflation est à 0,3 % : Que va devenir notre Livret A ?
- Etats-Unis, la croissance ne monte pas aux arbres
- Zone euro, le troisième trimestre n'a pas été bon
- Allemagne, que faire ?
Le Coin des tendances
- L'automobiliste schizophrène
- Les nouveaux chasseurs de fraude
L'agenda économique de la semaine à venir
mercredi 15 octobre 2014
Baisse de la création d'entreprises !!!!
La création d'entreprises a un peu moins la cote. Les temps sont durs pour tout le monde. Au mois de septembre , le nombre de créations d'entreprises en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) recule par rapport au mois d’août, tous types d’entreprises confondus (-0,8 %) et plus fortement hors auto-entrepreneurs (-3,1 %).
La baisse de la création d'auto-entreprise marque une petite rupture même si sur un an nous sommes encore en hausse.
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des trois derniers mois augmente par rapport aux mêmes mois un an auparavant pour l’ensemble des entreprises (+4,9 %), ainsi que pour les seules entreprises sous forme sociétaire (+5,0 %).
Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont le soutien aux entreprises, et l’enseignement, santé, action sociale.
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des douze derniers mois est en hausse par rapport aux douze mois précédents (+2,3 %), en particulier pour les entreprises sous forme sociétaire (+4,3 %).
En septembre 2014, 51,2 % des créations enregistrées sur les douze derniers mois, en données brutes, sont des demandes d’auto-entreprises.
Cumul données brutes sur 12 mois | ||||||||
Source : Insee, Sirene | ||||||||
Juil. 2014 | Août 2014 | Sept. 2014 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Forme sociétaire | 29,9 | 29,9 | 29,9 | |||||
Entreprises individuelles hors auto-entreprises | 19,2 | 19,0 | 18,8 | |||||
Auto-entreprises | 50,9 | 51,0 | 51,2 |
1 La contribution d'un secteur à l’évolution d'ensemble est l’évolution observée dans ce secteur, pondérée par le poids relatif du secteur dans l'ensemble.
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)
Le taux de chômage au Royaume-Uni au plus bas depuis
Entre juin et fin août, l’emploi a enregistré sa plus faible progression (+46 000 t/t, ou +0,1% t/t) depuis le printemps. Néanmoins, du fait d'une légère baisse du taux d’activité qui est passées à
77,8%,contre 78% fin mai, le nombre de chômeurs a reculé de 154 000 en trois mois (à 1,972 millions). Le nombre de demandeurs d'emploi repasse ainsi sous la barre des 2 millions pour la première fois depuis fin 2008. Le taux de chômage est désormais de 6% soit son son niveau le plus bas depuis octobre 2008.
L’emploi salarié est le facteur de dynamisme, le nombre d’auto-entrepreneurs reculant pour la première fois depuis l’été 2013. La baisse continue du taux de chômage depuis début 2012 s’accompagne d’une légère accélération du rythme de progression des salaires, qui reste toutefois contenu. La hausse des salaires ((+0,7% (bonus inclus) et +0,9% (hors bonus) en août, en glissement annuel lissé sur trois mois) restait, en août, inférieure au taux d’inflation (+1,5% g.a. en août).
77,8%,contre 78% fin mai, le nombre de chômeurs a reculé de 154 000 en trois mois (à 1,972 millions). Le nombre de demandeurs d'emploi repasse ainsi sous la barre des 2 millions pour la première fois depuis fin 2008. Le taux de chômage est désormais de 6% soit son son niveau le plus bas depuis octobre 2008.
L’emploi salarié est le facteur de dynamisme, le nombre d’auto-entrepreneurs reculant pour la première fois depuis l’été 2013. La baisse continue du taux de chômage depuis début 2012 s’accompagne d’une légère accélération du rythme de progression des salaires, qui reste toutefois contenu. La hausse des salaires ((+0,7% (bonus inclus) et +0,9% (hors bonus) en août, en glissement annuel lissé sur trois mois) restait, en août, inférieure au taux d’inflation (+1,5% g.a. en août).
mardi 14 octobre 2014
Crédits aux entreprises, crédits à l'habitat en petite forme
Selon la Banque de France, au mois de septembre, le solde d’opinion des banques sur la demande de crédits des PME reste positif mais le rythme de progression de la demande par rapport au mois précédent continue de ralentir.En matière de crédits à l’habitat et à la consommation : la demande de prêts à l’habitat est déclarée en baisse, tandis que la demande de crédits à la consommation est perçue en légère hausse.
samedi 11 octobre 2014
La lettre Eco du 11 octobre 2014
Le Coin des Epargnants
- Les marchés haïssent le mois d'octobre
- L'or, le pétrole et le reste
Si vous étiez absent cette semaine..
- L'Allemagne a des problèmes à l'Est et à l'Ouest
- France, écotaxe échec et mat
- trou d'air industriel au Royaume-Uni
Le Coin de la Conjoncture
- Le FMI inquiet pour la zone euro
- La Chine en pente douce mais certaine
- Les Etats-Unis, stop ou encore
- France, la restauration ne nourrit plus son homme
- La spirale de l'échec
Le Coin des tendances
- Facebook et Google, votre futur banquier
- Le livre résiste
L'agenda de la semaine
vendredi 10 octobre 2014
Légère diminution de la production manufacturière en août en France
L'INSEE a publié les résultats de la production de l'industrie pour le mois d’août.
La production de l’industrie manufacturière en volume diminue légèrement de 0,2 % après un léger recul de 0,1 % en juillet.
La production de l’ensemble de l’industrie est resté stable après une hausse de 0,3 % en juillet.
Au cours des trois derniers mois, la production est quasi stable dans l’industrie manufacturière (–0,1 %) alors qu’elle progresse dans l’ensemble de l’industrie (+0,6 %).
Sur cette période, la production se replie dans les autres produits industriels(–0,3 %) et dans les industries agricoles et alimentaires (–1,4 %). Elle recule plus fortement dans la cokéfaction et raffinage (–4,5 %). Elle baisse légèrement dans les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (–0,3 %). À l’inverse, la production augmente dans les matériels de transport (+2,7 %) et, plus fortement encore, dans les industries extractives, énergie, eau (+3,8 %).
La production manufacturière des trois derniers mois est quasi stable par rapport à celle des mêmes trois mois de l’année 2013 (–0,1 %).
Sur cette période, la production baisse dans les industries agricoles et alimentaires (–1,9 %) et dans les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (–1,2 %) ; elle chute dans la cokéfaction et raffinage(–9,7 %). En revanche, elle augmente nettement dans la fabrication de matériels de transport (+4,1 %) et se stabilise dans la fabrication d’autres produits industriels.
Indices mensuels de la production industrielle
Légende : CZ : industrie manufacturière - (C1) : IAA - (C3) : équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines - (C4) : matériels de transport - (C5) : autres industries
mercredi 8 octobre 2014
Qualité de vie, la ville de taille moyenne se situant à l'ouest !!!!
Choisir une ville à l'Ouest, pas trop grande, pas trop petite, c'est le choix rationnel pour la qualité de vie.
L'INSEE pour établir une cartographie de la qualité de vie a retenue une trentaine d’indicateurs Huit grands types de territoires se distinguent : des territoires franciliens, certains aisés mais assez inégalitaires et très denses, d’autres dans le sud-ouest parisien, particulièrement favorisés, hormis
pour les temps de trajet domicile-travail ; les métropoles régionales, qui possèdent des équipements fournis et accessibles mais présentent certaines difficultés sociales ; le périurbain des grandes métropoles régionales dynamiques, un peu moins aisé que les précédents mais plus impliqué dans la vie citoyenne ; des territoires plutôt denses en situation peu favorable, essentiellement dans le Nord-Est et le Sud-Est ; des bourgs et petites villes en situation intermédiaire dans le Bassin parisien et à l’Est ; des territoires autour de villes moyennes présentant de nombreux atouts dans l’Ouest et le Sud-Ouest ; des territoires plutôt isolés, peu urbanisés, hors de l’influence des grands pôles.
Lire l'étude INSEE
L'INSEE pour établir une cartographie de la qualité de vie a retenue une trentaine d’indicateurs Huit grands types de territoires se distinguent : des territoires franciliens, certains aisés mais assez inégalitaires et très denses, d’autres dans le sud-ouest parisien, particulièrement favorisés, hormis
pour les temps de trajet domicile-travail ; les métropoles régionales, qui possèdent des équipements fournis et accessibles mais présentent certaines difficultés sociales ; le périurbain des grandes métropoles régionales dynamiques, un peu moins aisé que les précédents mais plus impliqué dans la vie citoyenne ; des territoires plutôt denses en situation peu favorable, essentiellement dans le Nord-Est et le Sud-Est ; des bourgs et petites villes en situation intermédiaire dans le Bassin parisien et à l’Est ; des territoires autour de villes moyennes présentant de nombreux atouts dans l’Ouest et le Sud-Ouest ; des territoires plutôt isolés, peu urbanisés, hors de l’influence des grands pôles.
Lire l'étude INSEE
L'économie mondiale tourne au gris
Le ralentissement de la Chine se confirme, le Japon replonge et l'Europe stagne avec un recul de la production industrielle en Allemagne plus forte que prévu.L'Allemagne souffre particulièrement car elle voit le marché de la machine outils se contracter en particulier dans les pays émergents. Seuls les Etats-Unis et le Royaume-Uni résistent. Le FMI est pessimiste et souligne les risques de récession et de déflation en Europe. L'automne s'annonce difficile.
La lettre de l'épargne et de la retraite par Philippe Crevel
Côté Epargne
- L'édito de Philippe Crevel
- Les rendements de l'épargne
- Le compte à rebours de l'Eurocroissance
- Vie Génération et PEA-PME, un premier bilan
- La pierre, une passion déraisonnable ?
Côté Retraite
- Le ratio actifs / inactifs
- Les femmes en petite forme
- Le retraité et l'épargne, un amour contrarié
- Les retraités, des consommateurs comme les autres
Dossier du mois
- Petit retour sur les hypothèses du Conseil d'Orientation des Retraites
lundi 6 octobre 2014
la croissance se fait désirer
En zone euro, le PIB progresserait de 0,2 % aux 3e et 4e trimestres 2014, puis de 0,3 % au 1er trimestre 2015, cette évolution masquant des disparités entre les économies de la zone. Cette reprise serait principalement liée à une amélioration graduelle de la demande domestique.
Le livre résiste bien face à la révolution numérique
Selon INSEE sur quinze ans, entre 1996 et 2011, le marché du livre a progressé en passant de 2,2 milliards d’euros en 1996 à 3,5 milliards d’euros en 2011, soit une hausse de 57 % en valeur.
L’augmentation des prix atteint 18 %. La révolution digitale a surtout eu comme conséquence de diversifier les canaux de vente.
En revanche, le marché des revues et journaux se contracte fortement. Les ventes de la presse sont passées de 4,2 milliards d’euros en 1996 à 2,7 milliards d’euros en 2011 : elles ont ainsi baissé de 36 % en valeur, alors que les prix progressaient de 30 %. Ces ventes ne comprennent ni les recettes publicitaires (3 milliards d’euros en 2011) ni les abonnements auprès des éditeurs (3 milliards d’euros). Le développement simultané de la presse gratuite, apparue au début des années 2000, des journaux en ligne et des sites internet spécialisés a ainsi exercé une forte concurrence sur la vente au numéro de la presse traditionnelle.
samedi 4 octobre 2014
La lettre éco N°95 du 4 octobre 2014 de Philippe Crevel
- Le Coin des Epargnants
- Les projets de loi de finances en France et en Allemagne
- Le FMI broie du noir
- Etats-Unis, le chômage en-dessous de 6 %
- Le CICE, la déception
- La bataille perdue de l'investissement en France
- Le Coin des tendances
- L'agenda de la semaine
mercredi 1 octobre 2014
Immatriculation en hausse en France de plus de 6 % au mois de septembre
Les immatriculations sont en hausse en France avec en outre un bon résultat pour Renault et PSA.
Au mois de septembre, les ventes de voitures particulières ont augmenté de 6,3 % par rapport au mois de septembre 2013.
En septembre 2014, avec 151 101 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 6,3 % en données brutes et de 1,5 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à septembre 2013 (22 jours en septembre 2014 et 21 jours en septembre 2013).
Pour les véhicules utilitaires légers, la progression es de 14,1 % et de 8,9 % à nombre de jours comparables avec 33 279 immatriculations enregistrées.
Le Groupe PSA connaît une forte croissance avec + 16,1 % surtout due à Peugeot, +21,7 %. Le Groupe Renault enregistre une hausse de 7,7 %, Dacia continuant sa montée en puissance avec + 31,4 %. Renault progresse de 4,8 %.
Au-delà de l'effet nombre de jours, le marché est depuis plusieurs mois plus dynamiques. Les nouveautés des marques françaises sont bien reçues. Ce mouvement devrait se poursuivre en octobre.
Au mois de septembre, les ventes de voitures particulières ont augmenté de 6,3 % par rapport au mois de septembre 2013.
En septembre 2014, avec 151 101 immatriculations, le marché français des voitures particulières neuves est en hausse de 6,3 % en données brutes et de 1,5 % à nombre de jours ouvrables comparable par rapport à septembre 2013 (22 jours en septembre 2014 et 21 jours en septembre 2013).
Pour les véhicules utilitaires légers, la progression es de 14,1 % et de 8,9 % à nombre de jours comparables avec 33 279 immatriculations enregistrées.
Le Groupe PSA connaît une forte croissance avec + 16,1 % surtout due à Peugeot, +21,7 %. Le Groupe Renault enregistre une hausse de 7,7 %, Dacia continuant sa montée en puissance avec + 31,4 %. Renault progresse de 4,8 %.
Au-delà de l'effet nombre de jours, le marché est depuis plusieurs mois plus dynamiques. Les nouveautés des marques françaises sont bien reçues. Ce mouvement devrait se poursuivre en octobre.
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