vendredi 28 novembre 2014
jeudi 27 novembre 2014
Les prix des logements anciens toujours orientés à la baisse mais pas de réelle rupture
Selon l'INSEE, au troisième trimestre de cette année, les prix des logements anciens baissent de 0,4 % par rapport au trimestre précédent (en données provisoires corrigées des variations saisonnières (CVS)). Les prix des appartements anciens continuent de baisser (–0,9 % après -0,4 %). Les prix des maisons, quant à eux, sont stables (après +0,1 %).
La baisse reste contenue. Il n'y a pas d'effondrement du marché au niveau prix. Le ralentissement de la construction ne pèse pas sur l'ancien au point de provoquer une chute rapide des cours. Néanmoins, le marché n'est plus porteur. Il y a une rupture par rapport aux années de hausse folle qui avaient vu les cours multipliés par deux en dix ans.
Sur un an, les prix des logements anciens sont en baisse de 1 point contre un recul de 1,3 % au deuxième trimestre. Ce recul concerne plus les appartements (–1,7 %) que les maisons (–0,4 %).
Sur le marché qui avait connu la plus forte hausse, en Île-de-France, les prix des logements anciens sont stables au troisième trimestre 2014. Cette stabilité recouvre des situations contrastées : les prix des appartements diminuent de nouveau, tandis que ceux des maisons se redressent nettement.
Sur un an, les prix franciliens restent cependant en baisse de 1,2 %, de façon plus marquée pour les appartements (–1,6 %) que pour les maisons (–0,5 %).
En province, les prix des logements anciens diminuent au troisième trimestre 2014 (–0,5 %). Cette baisse est plus marquée pour les appartements (-1,0 %) que pour les maisons (–0,3 %).
Sur un an, les prix des logements anciens continuent donc de baisser en province (–0,8 % après –1,0 % au deuxième trimestre). Là encore, le recul est plus marqué pour les appartements (–1,7 %) que pour les maisons (–0,3 %).
Variations annuelles des prix des logements anciens
mercredi 26 novembre 2014
Saison touristique moyenne
L'INSEE vient de publier les résultats du troisième trimestre 2014 concernant l'activité touristique. Mauvais temps et crise se sont alliés pour aboutir à des résultats moyens.
Lire la note de l'INSEE
Lire la note de l'INSEE
Confiance des ménages en hausse !!!!!
Bonne nouvelle, au mois de novembre 2014, la confiance des ménages augmente. L’indicateur qui la synthétise gagne 2 points, atteignant ainsi son plus haut niveau depuis mars. Il reste cependant nettement en dessous de sa moyenne de longue période.
Selon l'INSEE, au mois de novembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle future augmente de 2 points et retrouve son niveau de juillet. Celle sur leur situation financière personnelle passée est quasi stable (–1 point).
La proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants s’améliore nettement (+4 points).
Ces trois soldes demeurent en dessous de leur moyenne de longue période.
En novembre, l’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne future continue de diminuer légèrement (–1 point). Leur opinion concernant leur capacité d’épargne actuelle diminue également (–2 points). Néanmoins, ces deux soldes se maintiennent au-dessus de leur moyenne de long terme.
Les ménages sont un peu moins nombreux à estimer qu’il est opportun d’épargner : le solde correspondant perd 2 points en novembre et reste proche de sa moyenne de long terme.
Indicateur synthétique de confiance des ménages
mardi 25 novembre 2014
Pour l'OCDE, la croissance de la France sera de 0,8%
Selon l'OCDE, la croissance française devrait rester faible en 2015 et s’accélérer modérément en 2016. Elle devrait passer de 0.4 % en 2014,à 0.8 % en 2015 puis atteindre 1.5 % en 2016. Le Gouvernement a fait le pari d'une croissance de 1% en 2015 ce que de nombreux experts ont jugé optimistes.
L'OCDE souligne que l’amélioration de la conjoncture mondiale, un taux de change favorable, la baisse des prix de l’énergie et un ralentissement marqué de l’assainissement budgétaire devraient jouer en faveur de la croissance. L'OCDE mentionne que les retombées bénéfiques des réformes structurelles en cours et annoncées sont significatives, mais ne se manifesteront pleinement qu’à moyen terme.
les Français dépensent plus pour le logement et l'alimentation que les autres Européens
Les Français consomment un peu plus que les Italiens mais moins que les Allemands. Les Français consacrent un peu que la moyenne européenne d'argent pour l'alimentation et le logement.
En 2012, en France, la consommation effective des ménages en volume par habitant dépasse de 14 % la moyenne européenne. La consommation française est comparable à celle de la Belgique, du Royaume-Uni et des pays d’Europe du Nord, derrière le Luxembourg, l’Allemagne ou encore l’Autriche. Les Français consomment notamment davantage que leurs partenaires européens dans les domaines du logement, de l’alimentation, des transports et de la santé. Cette consommation supérieure en volume à la moyenne européenne n’est pas liée à des niveaux de prix plus bas mais au contraire, les prix des biens et services consommés en France dépassent de 9 % la moyenne européenne. Les niveaux de prix sont en effet très variables d’un pays à l’autre au sein de l’Union, dans un rapport de un à trois. Les pays du Nord ont majoritairement les niveaux de prix les plus élevés tandis que ceux d’Europe centrale et orientale ont les prix les plus bas. Ainsi, les prix en France ne sont supérieurs que de 3 % à la moyenne des pays entrés dans l’Union avant 2004.
Lire la note de l'INSEE
En 2012, en France, la consommation effective des ménages en volume par habitant dépasse de 14 % la moyenne européenne. La consommation française est comparable à celle de la Belgique, du Royaume-Uni et des pays d’Europe du Nord, derrière le Luxembourg, l’Allemagne ou encore l’Autriche. Les Français consomment notamment davantage que leurs partenaires européens dans les domaines du logement, de l’alimentation, des transports et de la santé. Cette consommation supérieure en volume à la moyenne européenne n’est pas liée à des niveaux de prix plus bas mais au contraire, les prix des biens et services consommés en France dépassent de 9 % la moyenne européenne. Les niveaux de prix sont en effet très variables d’un pays à l’autre au sein de l’Union, dans un rapport de un à trois. Les pays du Nord ont majoritairement les niveaux de prix les plus élevés tandis que ceux d’Europe centrale et orientale ont les prix les plus bas. Ainsi, les prix en France ne sont supérieurs que de 3 % à la moyenne des pays entrés dans l’Union avant 2004.
Lire la note de l'INSEE
Bonne nouvelle, le climat des affaires s'améliore en France
Selon l'INSEE, au mois de novembre, l’indicateur du climat des affaires en France, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise des principaux secteurs d’activité, progresse de trois points. Il revient ainsi à son niveau de juin.
Il gagne un point dans l’industrie et les services. Il gagne quatre points dans le bâtiment et le commerce de gros et six points dans le commerce de détail.
L'indicateur de retournement pour l’ensemble des secteurs passe dans la zone favorable.
Après plusieurs mois de dégradation, ce résultat constitue une bonne nouvelle pour le taux de croissance du 4ème trimestre.
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de retournement France
Lecture: Proche de +1 (resp. -1) : climat conjoncturel favorable (défavorable)
vendredi 21 novembre 2014
LIVRET A : Décollecte record au mois d'octobre
RECORD DE DECOLLECTE EN OCTOBRE
Le Livret A de mal en pis
LLe Livret A a enregistré, en octobre, son sixième mois de
décollecte. Il faut remonter à la période de mai à novembre 2005 (7 mois) pour
retrouver une période aussi longue de décollecte. La décollecte pour le Livret
A atteint 2,93 milliards d’euros. Il faut, par ailleurs, revenir au mois de
mars 1996 pour avoir une décollecte aussi forte ( elle s’était élevée à 3,8
milliards d’euros).
Pour le LDD, la décollecte a été de 0,88 milliard d’euros en
octobre. Depuis le début de l’année, le Livret A est en perte sèche de 4,59
milliards d’euros (100 millions pour le LDD). L’encours du Livret A est
désormais de 261 milliards d’euros quand celui du LDD est de 101 milliards d’euros.
Les épargnants sont toujours en train de digérer la baisse
du taux intervenue au mois d’août en mettant de moins en moins d’argent sur le
Livret A tout en effectuant des retraits pour faire face aux dépenses de fin d’année.
Par ailleurs, le succès de l’assurance-vie, ces derniers mois, prouve que les
Français qui le peuvent privilégient les placements longs plus rémunérateurs.
Les ménages conservent, par ailleurs, toujours beaucoup
d’argent en dépôts à vue (essentiellement comptes courants). En effet, le
montant des dépôts des ménages à vue dépassait 280 milliards d’euros en juin
2014 contre 262 milliards d’euros en décembre 2010.
Il convient de souligner qu’octobre sourit rarement au
Livret A. Depuis 2004, 6 mois d’octobre sur 10 ont enregistré une décollecte.
Les ménages doivent, au cours de ce mois, faire face aux paiements des impôts
locaux et dépenses liées à la rentrée.
Avec la faible inflation qui se confirme de mois en mois, le
Gouvernement devra, d’ici le début de mois de janvier, trancher la question du
taux du Livret A. En vertu de la formule, il devrait abaisser le taux de 1 à
0,75%. Avec ce fort mouvement de décollecte qui prend forme, il sera tenté
surtout en période électorale de maintenir le niveau de rémunération du produit
d’épargne le plus largement diffusé en France.
Mario Draghi lance la grande bataille de l'inflation
Mario Draghi, après avoir pratiqué un savant teasing, engage la Banque Centrale Européenne dans le combat contre l'inflation.
Il a clairement indiqué que désormais sa priorité c'est l'augmentation des prix. Afin de revenir, un taux correct de hausse des prix, Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne (BCE), a opté pour le gonflement de la taille du bilan des banques centrales de l’Eurosystème ;«notre réponse a été certainement non conventionnelle, dans le sens que nos mesures sont sans précédent - mais c’est loin d’être non orthodoxe», a-t-il souligné lors d’un congrès européen des banques à Francfort.
Il a clairement indiqué que désormais sa priorité c'est l'augmentation des prix. Afin de revenir, un taux correct de hausse des prix, Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne (BCE), a opté pour le gonflement de la taille du bilan des banques centrales de l’Eurosystème ;«notre réponse a été certainement non conventionnelle, dans le sens que nos mesures sont sans précédent - mais c’est loin d’être non orthodoxe», a-t-il souligné lors d’un congrès européen des banques à Francfort.
Depuis le mois de septembre, la BCE mène une politique offensive. Le principal taux d’intérêt directeur a été abaissé à son niveau le plus bas possible (0,05%), quand que celui sur les dépôts de liquidités à ses guichets était porté en territoire négatif (-0,20%).
En outre, la BCE a repris ses programmes de rachats d’actifs à grande échelle. Ainsi, le bilan de la BCE devrait être porté de 2000 à 3000 milliards d'euros. A cette fin, la BCE ava acheter sur le marché des paquets de crédits titrisés, les 1BS, en plus d’achats d’obligations sécurisées (covered bonds).
La BCE va également allouer des liquidités aux banques sur une longue durée sous certaines conditions comme par exemple leur transformation en crédits distribués aux entreprises et ménages (TLTRO).
Mario Draghi a indiqué que d'autres mesures sont envisageables : «nous allons faire ce que nous devons faire pour augmenter l’inflation et les anticipations d’inflation le plus rapidement possible, comme notre mandat de stabilité des prix exige de nous. Si la trajectoire actuelle de notre politique n’est pas assez efficace pour atteindre cet objectif, ou d’autres risques pour les perspectives d’inflation se concrétisent, nous devront intensifier la pression et élargir encore plus les voies à travers lesquelles nous intervenons, en modifiant en conséquence la taille, le rythme et la composition de nos achats». La question d'achats éventuels d'obligations souveraines est évidemment dans les têtes.
"Retraite, Juste un Autre Monde" est publié....
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Présentation du livre
Philippe Crevel, spécialiste des questions d’épargne, dans
son dernier livre « Retraite, juste un autre monde » nous dévoile
les moyens à notre disposition pour limiter la casse au moment de la cessation
d’activité. Sans tomber dans le pessimisme le plus noir, ce livre qui se veut
être tout à la fois un essai et un guide pratique, nous permet de comprendre
les enjeux collectifs et individuels de ce sujet passionnel. Il décrit les
différents régimes de retraite, par profession et par statut professionnel. Il présente,
de manière pédagogique, les produits d’épargne qui peuvent être utilisés pour
préparer financièrement sa future retraite. Du PERP à l’immobilier en passant
par l’assurance-vie et les retraites chapeaux, Philippe Crevel décrypte ce qui
ressemble pour beaucoup d’entre nous à un maquis corse, l’univers de la
retraite et des produits d’épargne. Ce livre offre plusieurs portes d’entrées
avec notamment deux chapitres pratico-pratiques, les 10 bons plans pour
améliorer sa future retraite et 42 réponses à 42 questions que nous nous posons
fréquemment sur ce sujet. Sont ainsi abordés en quelques lignes, la faillite
envisagée des retraites, l’âge de départ à la retraite, les préretraites, le
dispositif pour carrière longue ou le rachat de trimestre…
jeudi 20 novembre 2014
Philippe Crevel répond au rédacteur en chef du site d'information "toutsurmaretraite.com
Philippe Crevel publie aux éditions Temporis le livre "Retraite, Juste un autre monde, le 21 novembre.
Au sujet de son livre et pour commenter l'actualité de la retraite, il a été interrogé par Jean-Philippe Dubosc pour le site Internet d'information "Toutsurmaretraite.com".
Lire l'interview
Au sujet de son livre et pour commenter l'actualité de la retraite, il a été interrogé par Jean-Philippe Dubosc pour le site Internet d'information "Toutsurmaretraite.com".
Lire l'interview
Les fonds euros des contrats d'assurance-vie décryptés par Philippe Crevel
mardi 18 novembre 2014
La baisse du cours du pétrole remet en cause l'équilibre budgétaire des pays pétroliers
Le FMI dans ses Perspectives économiques régionales sur le Moyen Orient et l'Afrique du Nord, publiées le 27 octobre souligne que la rente pétrolière disparaît avec la baisse des cours, près de 30 % depuis le début de l'année.
Du fait de politique budgétaire assez généreuse, des déficits pourraient rapidement s'installer en cas de maintien des cours à un faible niveau.
Le FMI souligne "qu’à politiques budgétaires inchangées, les excédents des pays exportateurs de pétrole disparaîtront à l’horizon 2017 et note que, en dehors du Conseil de coopération du Golfe et de Bahreïn, tous les pays sont déjà déficitaires (graphique 1). Le repli marqué des cours du pétrole, de 20 % durant les deux derniers mois, accentue les risques budgétaires".
Le FMI ajoute que "le fléchissement des soldes budgétaires et extérieurs s’explique principalement par le coût élevé des subventions énergétiques et de la masse salariale. Ces pays doivent contenir les dépenses publiques pour préserver la viabilité budgétaire et léguer aux générations futures une part équitable de la richesse tirée des ressources naturelles".
Le FMI invite les pays concernés à opérer des diversifications économiques afin d'être moins dépendants du pétrole.
lundi 17 novembre 2014
La zone euro affiche toujours des bons résultats commerciaux
Grâce à l'Allemagne ou aux Pays-Bas, la zone euro engrange des excédents commerciaux.
Selon Eurostat, au mois de septembre, la zone euro a enregistré un excédent de 18,5 milliards d’euros de son commerce international de biens avec le reste du monde, contre +10,8 mrds en
septembre 2013. Le solde enregistré au mois d’août était de +8,6 mrds d’euros, contre +7,2 mrds en
août 2013. En septembre 2014 par rapport à août 2014, les exportations corrigées des variations saisonnières ont augmenté de 4,2% et les importations de 3,0%.
Pour les échanges extra Union européenne, la balance est encore positive mais plus faiblement. L'excédent était de 2,6 mrds d’euros, contre un déficit de 0,7 mrd en septembre 2013. En août, le solde était de -8,8 mrds d’euros, contre -2,3 mrds en août 2013. En septembre 2014 par rapport à août 2014, les exportations corrigées des variations saisonnières ont augmenté de 5,8% et les importations de 3,2%. Au niveau des Etats, le Royaume-Uni et la France, pays de services sont évidemment les plus déficitaires. S'agissant du commerce total des États membres, l’Allemagne (+138,8 mrds d’euros en janvier-août 2014) a affiché le plus fort excédent, suivie des Pays-Bas (+38,5 mrds), de l’Italie (+26,2 mrds), de l'Irlande (+23,2 mrds) et de la République tchèque (+10,8 mrds). Le Royaume-Uni (-89,8 mrds d’euros) a accusé le plus large déficit, suivi de la France (-49,3 mrds), de l’Espagne (-16,6 mrds) et de la Grèce (-13,6 mr
Selon Eurostat, au mois de septembre, la zone euro a enregistré un excédent de 18,5 milliards d’euros de son commerce international de biens avec le reste du monde, contre +10,8 mrds en
septembre 2013. Le solde enregistré au mois d’août était de +8,6 mrds d’euros, contre +7,2 mrds en
août 2013. En septembre 2014 par rapport à août 2014, les exportations corrigées des variations saisonnières ont augmenté de 4,2% et les importations de 3,0%.
Pour les échanges extra Union européenne, la balance est encore positive mais plus faiblement. L'excédent était de 2,6 mrds d’euros, contre un déficit de 0,7 mrd en septembre 2013. En août, le solde était de -8,8 mrds d’euros, contre -2,3 mrds en août 2013. En septembre 2014 par rapport à août 2014, les exportations corrigées des variations saisonnières ont augmenté de 5,8% et les importations de 3,2%. Au niveau des Etats, le Royaume-Uni et la France, pays de services sont évidemment les plus déficitaires. S'agissant du commerce total des États membres, l’Allemagne (+138,8 mrds d’euros en janvier-août 2014) a affiché le plus fort excédent, suivie des Pays-Bas (+38,5 mrds), de l’Italie (+26,2 mrds), de l'Irlande (+23,2 mrds) et de la République tchèque (+10,8 mrds). Le Royaume-Uni (-89,8 mrds d’euros) a accusé le plus large déficit, suivi de la France (-49,3 mrds), de l’Espagne (-16,6 mrds) et de la Grèce (-13,6 mr
vendredi 14 novembre 2014
Légère reprise de l'inflation en zone euro
Selon Eurostat, le taux d’inflation annuel de la zone euro s’est établi à 0,4% en octobre 20142
, contre 0,3% en septembre. Un an auparavant, il était de 0,7%. Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est établi à 0,5% en octobre 2014, contre 0,4% en septembre. Un an auparavant, il était de 0,9%.
Les taux les plus faibles sont enregistrés dans les pays en crise ou sortant de crise. Ainsi, en octobre 2014, des taux annuels négatifs ont été observés en Grèce (-1,8%), en Bulgarie (-1,5%), en Hongrie
et en Pologne (-0,3% chacun) ainsi qu'en Espagne (-0,2%). Les taux annuels les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Roumanie (1,8%), en Autriche (1,4%) et en Finlande (1,2%). Par rapport à septembre 2014, l’inflation annuelle a baissé dans huit États membres, est restée stable dans trois et a augmenté dans seize autres. Les plus forts impacts à la hausse sur le taux d’inflation annuel de la zone euro proviennent des restaurants et cafés (+0,08 point de pourcentage), des loyers (+0,07pp) et du tabac (+0,05pp), tandis que les carburants pour le transport (-0,17pp), les télécommunications (-0,10pp) et les combustibles liquides (-0,09pp) ont eu les plus forts impacts à la baisse.
, contre 0,3% en septembre. Un an auparavant, il était de 0,7%. Le taux d’inflation annuel de l’Union européenne s’est établi à 0,5% en octobre 2014, contre 0,4% en septembre. Un an auparavant, il était de 0,9%.
Les taux les plus faibles sont enregistrés dans les pays en crise ou sortant de crise. Ainsi, en octobre 2014, des taux annuels négatifs ont été observés en Grèce (-1,8%), en Bulgarie (-1,5%), en Hongrie
et en Pologne (-0,3% chacun) ainsi qu'en Espagne (-0,2%). Les taux annuels les plus élevés ont quant à eux été enregistrés en Roumanie (1,8%), en Autriche (1,4%) et en Finlande (1,2%). Par rapport à septembre 2014, l’inflation annuelle a baissé dans huit États membres, est restée stable dans trois et a augmenté dans seize autres. Les plus forts impacts à la hausse sur le taux d’inflation annuel de la zone euro proviennent des restaurants et cafés (+0,08 point de pourcentage), des loyers (+0,07pp) et du tabac (+0,05pp), tandis que les carburants pour le transport (-0,17pp), les télécommunications (-0,10pp) et les combustibles liquides (-0,09pp) ont eu les plus forts impacts à la baisse.
La zone euro en croissance, toute petite croissance
Au cours du troisième trimestre 2014, le PIB corrigé des variations saisonnières a, selon Eurostat augmenté de 0,2% dans la zone euro et de 0,3% dans l’Union européenne par rapport au trimestre précédent.
Au cours du deuxième trimestre 2014, le PIB avait progressé de 0,1% dans la zone euro et de 0,2% dans l’UE.
En comparaison avec le même trimestre de l'année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières a enregistré une hausse de 0,8% dans la zone euro et de 1,3% dans l’UE28 au troisième trimestre 2014, après respectivement +0,8% et +1,3% le trimestre précédent.
Au cours du deuxième trimestre 2014, le PIB avait progressé de 0,1% dans la zone euro et de 0,2% dans l’UE.
En comparaison avec le même trimestre de l'année précédente, le PIB corrigé des variations saisonnières a enregistré une hausse de 0,8% dans la zone euro et de 1,3% dans l’UE28 au troisième trimestre 2014, après respectivement +0,8% et +1,3% le trimestre précédent.
Le rebond de la croissance au 3ème trimestre :feu de paille ?
Analyse de
Philippe Crevel sur la croissance
14/11/2014
La croissance de retour par la petite porte au 3ème trimestre
La France, petit rebond très fragile
Le PIB a progressé de 0,3 % au 3ème trimestre soit une progression un peu plus forte que prévue. En
revanche, le taux de croissance a été revu à la baisse à -0,1% pour le deuxième
trimestre.
La croissance a été portée, au troisième trimestre, par les dépenses
des administrations publiques qui ont augmenté de 0,8 % contre une hausse de
0,5 % au deuxième trimestre.
Les dépenses de consommation des ménages ont légèrement progressé de
0,2 % en légère baisse par rapport au 2ème trimestre (+0,3 %). La consommation a été soutenue par les achats en
énergie, par les dépenses en biens fabriqués ainsi que par celles en biens
d’équipement. En revanche, les dépenses alimentaires ont reculé. Il y a dans
ces évolutions des effets prix indéniables.
L’investissement, ce qui est très inquiétant, continue de diminuer,
-0,6 % au 3ème trimestre
contre -0,8 % au deuxième trimestre. La diminution de l’investissement est en
grande partie imputable aux ménages et à l’administration publique.
Autre point inquiétant, les importations augmentent plus vite que les
exportations prouvant que la France ne tire pas profit de la baisse de l’euro.
Les exportations ont augmenté de 0,5% ce qui est mieux qu’au 2ème trimestre (-0,1%). Les importations ont augmenté de 1,1 % après une
hausse de 0,3%. La progression des importations est plus rapide que celle de la
consommation traduisant bien le problème de compétitivité de la France.
La production
manufacturière progresse quand la construction continue de reculer
La production manufacturière a augmenté de 0,5% au 3ème trimestre comme les services marchands. En revanche, la
construction souffre toujours avec un recul de 1% faisant suite à la baisse de
1,4% au deuxième trimestre. Le secteur du bâtiment est pénalisé par le repli de
l’investissement et la diminution des permis de construire. L’investissement
dans la construction baisse de 1,7%.
Le taux de croissance en
2014 devrait atteindre 0,4%
Le taux de croissance pour 2014 pourrait, compte tenu des résultats de
croissance du 3ème trimestre,
atteindre les 0,4 % sur l’année. Pour mémoire, le taux de croissance a été nul
au 1er trimestre et a été négatif à hauteur de 0,1 % au
2ème trimestre. Par ailleurs, il y avait un acquis de
croissance en raison de la croissance passée qui était évaluée à 0,3 % pour
2014. Techniquement, l'acquis de croissance désigne ce que serait la croissance
moyenne si l'économie stagnait sur chacun des quatre trimestres de l’année.
Pour 2015, cet acquis sera faible à hauteur de 0,1%. Il ne sera pas aisé
d’atteindre le 1 % de croissance l’année prochaine.
L’Allemagne évite la
récession avec 0,1% de croissance au 3ème trimestre
Après un recul du PIB de 0,1 % au 2ème trimestre, l’Allemagne a connu une croissance 0,1% au 3ème trimestre. Le taux de croissance de l’année devrait être supérieur à
1,2%. La croissance allemande a été portée par la consommation intérieure. En
revanche, comme en France, l’investissement recule.
Contact :
O2P conseil : 01 45 00 37 37
Progression de la création d'entreprise au mois d'octobre
Selon l'INSEE, au mois octobre, le nombre de créations d'entreprises en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO) s’accroît légèrement par rapport au mois de septembre, tous types d’entreprises confondus (+0,3 %), et de manière plus nette hors auto-entrepreneurs (+2,0 %).
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des trois derniers mois augmente par rapport aux mêmes mois un an auparavant pour l’ensemble des entreprises (+3,0 %), plus fortement pour les entreprises sous forme sociétaire (+4,8 %) et pour les auto-entrepreneurs (+6,3%).
Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont le soutien aux entreprises et l’enseignement, santé, action sociale.
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des douze derniers mois augmente par rapport aux douze mois précédents (+2,2 %), en particulier pour les entreprises sous forme sociétaire (+4,1 %).
En octobre 2014, 51,4 % des créations enregistrées sur les douze derniers mois, en données brutes, sont des demandes d’auto-entreprises.
Cumul données brutes sur 12 mois | ||||||||
Source : Insee, Sirene | ||||||||
Août 2014 | Sept. 2014 | Oct. 2014 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Forme sociétaire | 29,9 | 30,0 | 30,0 | |||||
Entreprises individuelles hors auto-entreprises | 19,0 | 18,8 | 18,6 | |||||
Auto-entreprises | 51,0 | 51,2 | 51,4 |
1 La contribution d'un secteur à l’évolution d'ensemble est l’évolution observée dans ce secteur, pondérée par le poids relatif du secteur dans l'ensemble.
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)
L'emploi en recul au 3ème trimestre
L'INSEE a publié les résultats de l'emploi pour le troisième trimestre. Au troisième trimestre 2014, 34 100 emplois ont été perdus dans les secteurs marchands non agricoles soit -0,2 %, contre +8 300 emplois au deuxième trimestre 2014.
L’emploi recule de nouveau dans l’industrie (–0,4 %) et dans la construction (-0,8 %). L’emploi du secteur tertiaire dans son ensemble diminue également avec -0,1 % après +0,2 %, du fait de l’intérim.
Hors intérim, l’emploi du secteur tertiaire progresse sur le trimestre (+12 900) et sur un an (+ 36 400). Sur un an, l’emploi marchand hors intérim décroît de 35 300 postes.
L’emploi intérimaire baisse au troisième trimestre 2014 (-22 900 postes, -4,2 %), après une hausse le trimestre précédent (+2,6 %). L’emploi intérimaire est cependant quasi stable sur un an (-0,5 %).
mercredi 12 novembre 2014
L'OCDE incite l'Europe à relancer son économie
L'OCDE a présenté ses dernières prévisions. L'organisation internationale est moins pessimiste mais demande à la zone euro de prendre des mesures de relance afin d'endiguer les facteurs déflationnistes.
« Les risques financiers restent élevés et pourraient accentuer la volatilité des marchés dans les temps à venir. La zone euro est confrontée à un risque grandissant de stagnation. Les pays doivent employer tous les instruments dont ils disposent en matière de politique monétaire, de politique budgétaire et de réformes structurelles pour remédier à ces risques et soutenir la croissance », a déclaré le secrétaire général de l'OCDE M. Gurría.
Selon l'OCDE, la croissance du PIB mondial devrait s'établir à 3,3 % en 2014, avant de se hisser à 3,7 % en 2015 puis à 3,9 % en 2016.
Ce rythme est modeste comparé à celui observé avant la crise, un peu en deçà de la moyenne de longue période et légèrement inférieur à nos prévisions de septembre.
La reprise reste vigoureuse aux États-Unis qui devraient enregistrer une croissance de 2,2 % en 2014 et de l'ordre de 3 % en 2015 et 2016.
Dans la zone euro, la croissance devrait se redresser lentement, pour passer de 0,8 % en 2014 à 1,1 % en 2015, puis 1,7 % en 2016.
Au Japon, l'expansion économique continuera de subir le contrecoup des hausses de la taxe sur la consommation, et son rythme devrait être de 0,9 % en 2014, de 1,1 % en 2015 et de 0,8 % en 2016.
Les grandes économies émergentes devraient également afficher des résultats divergents au cours des années à venir. La Chine est en train de rééquilibrer son économie tout en s'efforçant de piloter son ralentissement pour revenir à des taux de croissance plus viables, et devrait enregistrer une expansion de l'ordre de 7 % au cours de la période 2015 16, légèrement en deçà des 7,4 % prévus en 2014.
En Inde, la croissance se renforcera parallèlement au redressement de l'investissement, passant d'un taux de 5,4 % en 2014 à 6,4 % en 2015, puis 6,6 % en 2016.
Au Brésil, le taux de croissance économique s'est effondré et il ne devrait être que de 0,3 % en 2014, avant de se redresser à 1,5 % en 2015 puis 2 % en 2016.
Mise à mal par la baisse des cours du pétrole et le fléchissement des échanges, l'économie russe enregistrera une croissance de 0,7 % seulement cette année, qui devrait tomber à zéro en 2015 avant de remonter à 2 % en 2016.
Le resserrement de la politique monétaire aux États-Unis pourrait déboucher sur une instabilité des marchés de capitaux pour les économies de marché émergentes. Les niveaux élevés d'endettement dans certains pays avancés et émergents après la crise suscitent également des craintes concernant la stabilité financière. Par ailleurs, la possibilité que le ralentissement de la croissance de la production potentielle constaté depuis la crise se traduise par une croissance tendancielle encore plus modeste qu'on ne l'anticipe aujourd'hui constitue également un risque de poids.
L'OCDE recommande que les autorités monétaires continuent de soutenir la demande dans toutes les grandes économies avancées.
Aux États-Unis, la poursuite de la croissance et l'apparition de tensions sur les marchés du travail devraient permettre à la Réserve fédérale de commencer à relever ses taux directeurs à partir de la mi-2015. La Banque du Japon, en revanche, devrait poursuivre sa politique d'assouplissement quantitatif jusqu'à ce que son objectif d'inflation soit durablement atteint.
Dans la zone euro, l'inflation étant nettement en deçà de l'objectif visé et évoluant à la baisse, la Banque centrale européenne (BCE) devrait renforcer sa politique de relance monétaire – en allant même au-delà des mesures déjà annoncées – dans le prolongement des initiatives positives adoptées jusqu'ici. Compte tenu des progrès sensibles déjà accomplis en termes d'amélioration de la situation budgétaire de nombreuses économies avancées, une nette réduction du rythme de l'assainissement des finances publiques se justifie dans bien des cas, notamment aux États Unis et dans la zone euro. Il faudrait utiliser toutes les marges de manœuvre offertes par les règles budgétaires de l'UE pour éviter des effets négatifs sur la demande et laisser jouer pleinement les stabilisateurs automatiques. Au Japon, l'assainissement des finances publiques devrait se poursuivre régulièrement. Des réformes structurelles ambitieuses complétant les mesures macroéconomiques peuvent stimuler la croissance dans les pays avancés comme dans les économies émergentes.
Dans cette optique, les pays du G20 doivent présenter au sommet de Brisbane des stratégies nationales de croissance qui pourraient collectivement accroître de 2 % environ le PIB du Groupe des Vingt d'ici à 2018 par rapport à 2013.
« Les risques financiers restent élevés et pourraient accentuer la volatilité des marchés dans les temps à venir. La zone euro est confrontée à un risque grandissant de stagnation. Les pays doivent employer tous les instruments dont ils disposent en matière de politique monétaire, de politique budgétaire et de réformes structurelles pour remédier à ces risques et soutenir la croissance », a déclaré le secrétaire général de l'OCDE M. Gurría.
Selon l'OCDE, la croissance du PIB mondial devrait s'établir à 3,3 % en 2014, avant de se hisser à 3,7 % en 2015 puis à 3,9 % en 2016.
Ce rythme est modeste comparé à celui observé avant la crise, un peu en deçà de la moyenne de longue période et légèrement inférieur à nos prévisions de septembre.
La reprise reste vigoureuse aux États-Unis qui devraient enregistrer une croissance de 2,2 % en 2014 et de l'ordre de 3 % en 2015 et 2016.
Dans la zone euro, la croissance devrait se redresser lentement, pour passer de 0,8 % en 2014 à 1,1 % en 2015, puis 1,7 % en 2016.
Au Japon, l'expansion économique continuera de subir le contrecoup des hausses de la taxe sur la consommation, et son rythme devrait être de 0,9 % en 2014, de 1,1 % en 2015 et de 0,8 % en 2016.
Les grandes économies émergentes devraient également afficher des résultats divergents au cours des années à venir. La Chine est en train de rééquilibrer son économie tout en s'efforçant de piloter son ralentissement pour revenir à des taux de croissance plus viables, et devrait enregistrer une expansion de l'ordre de 7 % au cours de la période 2015 16, légèrement en deçà des 7,4 % prévus en 2014.
En Inde, la croissance se renforcera parallèlement au redressement de l'investissement, passant d'un taux de 5,4 % en 2014 à 6,4 % en 2015, puis 6,6 % en 2016.
Au Brésil, le taux de croissance économique s'est effondré et il ne devrait être que de 0,3 % en 2014, avant de se redresser à 1,5 % en 2015 puis 2 % en 2016.
Mise à mal par la baisse des cours du pétrole et le fléchissement des échanges, l'économie russe enregistrera une croissance de 0,7 % seulement cette année, qui devrait tomber à zéro en 2015 avant de remonter à 2 % en 2016.
Le resserrement de la politique monétaire aux États-Unis pourrait déboucher sur une instabilité des marchés de capitaux pour les économies de marché émergentes. Les niveaux élevés d'endettement dans certains pays avancés et émergents après la crise suscitent également des craintes concernant la stabilité financière. Par ailleurs, la possibilité que le ralentissement de la croissance de la production potentielle constaté depuis la crise se traduise par une croissance tendancielle encore plus modeste qu'on ne l'anticipe aujourd'hui constitue également un risque de poids.
L'OCDE recommande que les autorités monétaires continuent de soutenir la demande dans toutes les grandes économies avancées.
Aux États-Unis, la poursuite de la croissance et l'apparition de tensions sur les marchés du travail devraient permettre à la Réserve fédérale de commencer à relever ses taux directeurs à partir de la mi-2015. La Banque du Japon, en revanche, devrait poursuivre sa politique d'assouplissement quantitatif jusqu'à ce que son objectif d'inflation soit durablement atteint.
Dans la zone euro, l'inflation étant nettement en deçà de l'objectif visé et évoluant à la baisse, la Banque centrale européenne (BCE) devrait renforcer sa politique de relance monétaire – en allant même au-delà des mesures déjà annoncées – dans le prolongement des initiatives positives adoptées jusqu'ici. Compte tenu des progrès sensibles déjà accomplis en termes d'amélioration de la situation budgétaire de nombreuses économies avancées, une nette réduction du rythme de l'assainissement des finances publiques se justifie dans bien des cas, notamment aux États Unis et dans la zone euro. Il faudrait utiliser toutes les marges de manœuvre offertes par les règles budgétaires de l'UE pour éviter des effets négatifs sur la demande et laisser jouer pleinement les stabilisateurs automatiques. Au Japon, l'assainissement des finances publiques devrait se poursuivre régulièrement. Des réformes structurelles ambitieuses complétant les mesures macroéconomiques peuvent stimuler la croissance dans les pays avancés comme dans les économies émergentes.
Dans cette optique, les pays du G20 doivent présenter au sommet de Brisbane des stratégies nationales de croissance qui pourraient collectivement accroître de 2 % environ le PIB du Groupe des Vingt d'ici à 2018 par rapport à 2013.
lundi 10 novembre 2014
Les défaillances d'entreprise toujours au plus haut !
À fin août, le nombre de défaillances enregistrées sur les 12 derniers mois augmente de 1,5 %
À fin août, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 63 175, soit une hausse de +1,5 % par rapport aux douze mois précédents.
À fin septembre et selon les données encore provisoires, la progression annuelle ralentirait nettement à +0,2 %. En évolutions corrigées des variations saisonnières, le cumul des 3 derniers mois comparé au cumul des 3 mois précédents indique toutefois une hausse de 4,1 %, du fait d’un cumul de défaillances relativement faible de mars à mai 2014.
Les défaillances augmentent dans une majorité de secteurs
La progression des défaillances sur 12 mois reste forte dans l’hébergement restauration et les transports (+5,2 % et +3,5 % respectivement). Elle recule au même rythme (-0,9°%) dans l’industrie et l’information et communication.
Près de 9 défaillances sur 10 concernent les microentreprises
Les défaillances concernent à plus de 85 % les microentreprises et unités légales assimilées ; pour ces entreprises, le nombre de défaillances augmente de 1,6 % sur un an (cf. tableau B). Pour les autres PME, le nombre de défaillances diminue (-1,0 %). Il diminue également pour les ETI et les grandes entreprises (-11,8 %).
Les encours de crédits à des entreprises défaillantes représentent 0,5 % du total des encours de crédit
déclarés au Service Central des Risques de la Banque de France. Cette part représente environ 1,3 % pour les PME.
À fin août, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 63 175, soit une hausse de +1,5 % par rapport aux douze mois précédents.
À fin septembre et selon les données encore provisoires, la progression annuelle ralentirait nettement à +0,2 %. En évolutions corrigées des variations saisonnières, le cumul des 3 derniers mois comparé au cumul des 3 mois précédents indique toutefois une hausse de 4,1 %, du fait d’un cumul de défaillances relativement faible de mars à mai 2014.
Les défaillances augmentent dans une majorité de secteurs
La progression des défaillances sur 12 mois reste forte dans l’hébergement restauration et les transports (+5,2 % et +3,5 % respectivement). Elle recule au même rythme (-0,9°%) dans l’industrie et l’information et communication.
Près de 9 défaillances sur 10 concernent les microentreprises
Les défaillances concernent à plus de 85 % les microentreprises et unités légales assimilées ; pour ces entreprises, le nombre de défaillances augmente de 1,6 % sur un an (cf. tableau B). Pour les autres PME, le nombre de défaillances diminue (-1,0 %). Il diminue également pour les ETI et les grandes entreprises (-11,8 %).
Les encours de crédits à des entreprises défaillantes représentent 0,5 % du total des encours de crédit
déclarés au Service Central des Risques de la Banque de France. Cette part représente environ 1,3 % pour les PME.
Légère progression des crédits aux entreprises
Selon la Banque de France, à la fin du mois de septembre, les encours de crédits mobilisés et mobilisables (hors Divers SCI) des PME, ETI et grandes entreprises atteignent 929,0 milliards d’euros, soit une progression de 1,8 % en glissement annuel.
A fin septembre 2014, les encours de crédits mobilisés (part des crédits effectivement utilisés par les entreprises) augmentent de 1,5 % sur un an pour l’ensemble des PME, ETI et grandes entreprises, contre 1,6 % en juillet et août. Cette croissance annuelle reflète essentiellement la dynamique du crédit sur les deux premiers trimestres de l’année.
Les encours mobilisés atteignent 688,5 milliards d’euros à fin septembre 2014.Les encours de crédits mobilisés par la seule population des PME ralentissent légèrement à fin septembre 2014 (+ 1,9 % après +2,2 % à fin août et +2,0 % à fin juillet).
L’encours de crédits mobilisés par les ETI augmente de 1,0 % en glissement annuel à fin septembre 2014, contre 1,1 % à fin août. Pour les grandes entreprises, le glissement annuel s’établit à + 0,7 % à fin septembre 2014, soit une quasi-stabilité par rapport au mois précédent.
Par ailleurs, les ETI et les grandes entreprises disposent de sources alternatives de financement sur les marchés, en particulier par émission de titres.
A fin septembre 2014, les encours de crédits mobilisés (part des crédits effectivement utilisés par les entreprises) augmentent de 1,5 % sur un an pour l’ensemble des PME, ETI et grandes entreprises, contre 1,6 % en juillet et août. Cette croissance annuelle reflète essentiellement la dynamique du crédit sur les deux premiers trimestres de l’année.
Les encours mobilisés atteignent 688,5 milliards d’euros à fin septembre 2014.Les encours de crédits mobilisés par la seule population des PME ralentissent légèrement à fin septembre 2014 (+ 1,9 % après +2,2 % à fin août et +2,0 % à fin juillet).
L’encours de crédits mobilisés par les ETI augmente de 1,0 % en glissement annuel à fin septembre 2014, contre 1,1 % à fin août. Pour les grandes entreprises, le glissement annuel s’établit à + 0,7 % à fin septembre 2014, soit une quasi-stabilité par rapport au mois précédent.
Par ailleurs, les ETI et les grandes entreprises disposent de sources alternatives de financement sur les marchés, en particulier par émission de titres.
vendredi 7 novembre 2014
Un déficit en aggravation à fin août
Le déficit budgétire continue de se dégrader. Ainsi, au 31 août 2014, le solde budgétaire est déficitaire à hauteur de 94,1 Md€, contre 93,6 Md€ à fin août 2013
.
Bercy explique cette dérive par les dépenses exceptionnelles du nouveau programme d’investissements d’avenir.
Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 253,9 Md€ au 31 août 2014,
contre 257,5 Md€ au 31 août 2013, soit une diminution de 3,6 Md€.
Déduction faite des dépenses exceptionnelles en 2013 et 2014 (investissements d’avenir, dotation
au Mécanisme Européen de Stabilité et à la Banque Européenne d’Investissement), le montant des
dépenses ressort en diminution de 6,4 Md€ par rapport au 30 août 2013.
Du fait de la baisse des taux d'intérêt, la charge de la dette, en baisse de 1,5 Md€ par rapport à fin août 2013 (26,7 Md€ contre 28,2 Md€ en 2013).
Au 31 août 2014, les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements)
s’établissent à 186,1 Md€ contre 190,8 Md€ à fin août 2013, soit une baisse de 4,7 Md€
.
Cette évolution est liée à la diminution du produit de l’impôt sur les sociétés, qui s’explique en
particulier par l’entrée en vigueur du crédit d’impôt en faveur de la compétitivité et de l’emploi
(CICE).
S’agissant de l’impôt sur le revenu, l’écart constaté à fin août par rapport à la même période l’année
dernière résulte en partie d’un effet calendaire lié à la fusion des avis d’imposition d’impôt sur le
revenu et de contributions sociales.
Le produit des recettes non fiscales à fin août s’établit à 7,4 Md€, soit 0,7 Md€ en-deçà du niveau
observé à la même date en 2013. Cet écart est lié principalement à un effet calendaire sur le
versement des dividendes partiellement compensé par la perception de prélèvements sur les fonds
d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations. Il n’est pas significatif à ce stade de l’exercice
car l’Etat perçoit une part substantielle de ces ressources en fin d’année.
.
Bercy explique cette dérive par les dépenses exceptionnelles du nouveau programme d’investissements d’avenir.
Les dépenses (budget général et prélèvements sur recettes) atteignent 253,9 Md€ au 31 août 2014,
contre 257,5 Md€ au 31 août 2013, soit une diminution de 3,6 Md€.
Déduction faite des dépenses exceptionnelles en 2013 et 2014 (investissements d’avenir, dotation
au Mécanisme Européen de Stabilité et à la Banque Européenne d’Investissement), le montant des
dépenses ressort en diminution de 6,4 Md€ par rapport au 30 août 2013.
Du fait de la baisse des taux d'intérêt, la charge de la dette, en baisse de 1,5 Md€ par rapport à fin août 2013 (26,7 Md€ contre 28,2 Md€ en 2013).
Au 31 août 2014, les recettes du budget général (nettes des remboursements et dégrèvements)
s’établissent à 186,1 Md€ contre 190,8 Md€ à fin août 2013, soit une baisse de 4,7 Md€
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Cette évolution est liée à la diminution du produit de l’impôt sur les sociétés, qui s’explique en
particulier par l’entrée en vigueur du crédit d’impôt en faveur de la compétitivité et de l’emploi
(CICE).
S’agissant de l’impôt sur le revenu, l’écart constaté à fin août par rapport à la même période l’année
dernière résulte en partie d’un effet calendaire lié à la fusion des avis d’imposition d’impôt sur le
revenu et de contributions sociales.
Le produit des recettes non fiscales à fin août s’établit à 7,4 Md€, soit 0,7 Md€ en-deçà du niveau
observé à la même date en 2013. Cet écart est lié principalement à un effet calendaire sur le
versement des dividendes partiellement compensé par la perception de prélèvements sur les fonds
d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations. Il n’est pas significatif à ce stade de l’exercice
car l’Etat perçoit une part substantielle de ces ressources en fin d’année.
jeudi 6 novembre 2014
mardi 4 novembre 2014
Taxe sur les résidences secondaires : Philippe Crevel à Europe Midi avec Wendy Bouchard
Réforme de l'UNEDIC en vue
Comme cela était prévue depuis plusieurs semaine une nouvelle convention d’assurance chômage vient d’être signée, qui s’appliquera pour deux ans, jusqu’en juin 2016. Elle ne permettra pas de corriger significativement le déficit du régime qui devrait atteindre 3,8 milliards d'euros en 2014 et encore 3,5 milliards d'euros en 2015. Les partenaires sociaux devraient à nouveau se réunir pour traiter ce problème.
Salariés du privés et salariés du public, quels sont les profils de carrière ?
L'INSEE vient de publier une étude détaillée comparant les évolutions de carrière entre secteur public et secteur privé. Il en ressort que les augmentations de salaire interviennent plus tôt dans le privé et que les écarts homme / femme y sont plus accentués.
Il y a évidemment des ressemblances. Les salaires des moins diplômés sont plus faibles que ceux des plus diplômés et progressent moins vite. Quel que soit le diplôme, les salaires progressent plus vite en début qu'en milieu de carrière. Concernant les différences, c'est dans la fonction publique de l'État (FPE) que les moins diplômés gagnent le plus. À l'inverse, les plus diplômés sont mieux rémunérés et connaissent de meilleures progressions salariales dans le secteur privé et dans la fonction publique hospitalière (FPH). C'est également dans ces deux secteurs que l'éventail des salaires est le plus ouvert.
Qu'ils changent de fonction publique, passent au secteur privé ou le quittent, environ 6 % des salariés changent de secteur au moins une fois entre 30 et 45 ans, dont la moitié de manière durable. Ils sont en moyenne plus jeunes et plus diplômés que l'ensemble des salariés et cumulent plus souvent que les autres salariés, avant leur mobilité, leur activité principale avec une activité située dans un autre secteur. Le changement de secteur n'apporte pas forcément un bénéfice salarial immédiat (à un an) mais plutôt à moyen terme (à 5 an
Lire l'étude de l'INSEE
Il y a évidemment des ressemblances. Les salaires des moins diplômés sont plus faibles que ceux des plus diplômés et progressent moins vite. Quel que soit le diplôme, les salaires progressent plus vite en début qu'en milieu de carrière. Concernant les différences, c'est dans la fonction publique de l'État (FPE) que les moins diplômés gagnent le plus. À l'inverse, les plus diplômés sont mieux rémunérés et connaissent de meilleures progressions salariales dans le secteur privé et dans la fonction publique hospitalière (FPH). C'est également dans ces deux secteurs que l'éventail des salaires est le plus ouvert.
Qu'ils changent de fonction publique, passent au secteur privé ou le quittent, environ 6 % des salariés changent de secteur au moins une fois entre 30 et 45 ans, dont la moitié de manière durable. Ils sont en moyenne plus jeunes et plus diplômés que l'ensemble des salariés et cumulent plus souvent que les autres salariés, avant leur mobilité, leur activité principale avec une activité située dans un autre secteur. Le changement de secteur n'apporte pas forcément un bénéfice salarial immédiat (à un an) mais plutôt à moyen terme (à 5 an
Lire l'étude de l'INSEE
lundi 3 novembre 2014
La lettre éco du 1er novembre 2014
- La bourse reprend son souffle
- L'euro continue de glisser
- Obligations d'Etat, ça remonte
- Pétrole, à qui profite la chute ?
- La nouvelle bataille du rail
- La nouvelle Commission européenne entre rigueur et relance
- L'ancienne Commission règle ses comptes en douceur avec la France
- Chine, ralentissement contrôlé
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