vendredi 28 juillet 2017
L'économie française sur la bonne voie
Au deuxième trimestre 2017, le produit intérieur
brut (PIB) a augmenté de 0,5 % en volume selon l'INSEE. C'est la troisième
hausse trimestrielle consécutive. Cette croissance s'est construite autour de
la consommation mais aussi, une fois n'est pas coutume grâce aux exportations.
L('acquis de croissance pour l'année est de 1,4 % permettant au Gouvernement d'être
serein sur l'atteinte du l'objectif qui avait été fixé pour l'ensemble de
l'année, 1,5 %.
Les dépenses de consommation des ménages se
sont accélérées avec un taux de +0,3 %
après +0,1 %. En revanche, mais cela était attendu avec la fin de la disposition
d'amortissement dérogatoire, la formation brute de capital fixe (FBCF) n'a
augmenté que de +0,5 % après +1,4 %
Les exportations rebondissent (+3,1 % après −0,7 %)
tandis que les importations ralentissent nettement (+0,2 % après +1,2 %). Au
total, le solde extérieur contribue positivement à la croissance du PIB : +0,8
point après −0,6 point au trimestre précédent. À l'inverse, les variations de
stocks y contribuent négativement (−0,6 point après +0,7 point).
La production totale de biens et services accélère
un peu au deuxième trimestre 2017 (+0,8 % après +0,6 %). Elle augmente à
nouveau dans les biens (+1,0 % après 0,0 %) tandis qu'elle est à peine moins
dynamique qu'au trimestre précédent dans les services (+0,7 % après +0,8 %).
La production manufacturière a enregistré une hausse
de +0,9 % après une stagnation au cours du 1er trimestre, principalement du
fait du rebond dans la cokéfaction-raffinage. La production de gaz et
d'électricité progresse à nouveau. Dans la construction, la production accélère
(+1,0 % après +0,6 %). À l'inverse, elle ralentit très légèrement dans les
services marchands (+0,8 % après +0,9 %).
La consommation des ménages a augmenté au cours du
2e trimestre de 0,3 % après +0,1 %. Les dépenses en biens ont progressé de +0,4
% après −0,4 % mais les dépenses en services n'ont connu une progression que de
+0,2 % après +0,6 %.
La consommation d'énergie se redresse (+0,5 % après
−3,2 %). Les achats de biens fabriqués accélèrent légèrement (+0,2 % après +0,1
%), de même que la consommation alimentaire (+0,6 % après +0,4 %). Dans les
services, le ralentissement de la consommation provient notamment de
l'hébergement-restauration.
Au mois de juin, les dépenses de consommation des
ménages en biens ont connu accès de faiblesse avec une contraction de 0,8 % en volume après deux mois consécutifs
de hausse. Les achats de biens fabriqués se contractent (−1,0 % après +1,2 %).
Sur l'ensemble du trimestre, ils augmentent très légèrement (+0,2 %) : le recul
des dépenses en textile-habillement atténue le rebond des achats de véhicules
et le dynamisme des achats de biens d'équipement du logement.
Au deuxième trimestre 2017, l'investissement a donc
fléchi avec une petite progression de 0,5 % après +1,4 %. C'est la décélération de l'investissement des
entreprises qui est responsable de repli relatif. Il n'augmente que de 0,5 %
(après +2,1 %) quand celui des ménages
reste dynamique (+1,0 % après +1,2 %).
Preuve de la bonne santé du bâtiment,
l'investissement en construction
accélère légèrement (+0,8 % après +0,6 %), L'investissement en biens
manufacturés se replie nettement (−0,8 % après +2,0 %), surtout du fait d'un
recul en biens d'équipement et, dans une moindre mesure, d'une baisse accentuée
en matériels de transport. La FBCF en services marchands ralentit de façon
notable (+1,0 % après +2,0 %) en raison notamment d'un repli en services aux
entreprises. Ces contractions sont la conséquence de la fin du régime de
surmaortissement, les entreprises ayant anticipé leurs dépenses
d'investissement afin d'en bénéficier. Pour avoir une idée plus précise de la
bonne tenue de l'investissement, il faudra attendre les résultats du dernier
trimestre.
L'économie française devrait continuer, au cours du
second semestre à croître selon le même rythme permettant de se rapprocher de
la barre des 2 % de croissance, jamais atteinte depuis 2010. La consolidation
de la croissance devrait se traduire par une amélioration sensible de l'emploi
d'ici la fin de l'année. Par ailleurs, ce surcroît d'activité devrait faciliter
le respect des 3 % de déficit public.
jeudi 27 juillet 2017
Chômage en tôle ondulée
Selon les
statistiques publiées ce mardi par le ministère du Travail, le nombre de demandeurs
d'emploi de catégorie A a diminué de 10.900 en juin en France métropolitaine
pour revenir à 3.483.200, soit une contraction de 0,3 %. Sur les trois derniers
mois, une diminution de 0,7 % est enregistrée. Sur un an, le nombre de
demandeurs d’emploi de catégorie a baissé de 1 %. Mais sur l’ensemble
du premier semestre, c’est une hausse
sui est constatée.
Toutes catégories
confondues, le nombre de demandeurs d'emploi reste stable sur un mois (+ 1800) mais augmente
sur trois mois de 1,1 % (+58 800). Sur un an, la hausse est plus sensible, +
2,2 %. Au total, la France métropolitaine compte 5 562 600 inscrits à
Pôle Emploi.
En France (y compris
Drom), le nombre de demandeurs d'emploi s'élève à 3 739 000 pour la catégorie
A. Sur trois mois, il diminue de 0,7 % (–0,3 % sur un mois et –1,0 % sur un
an). Pour les catégories A, B, C, ce nombre s'établit à 5 865 700. Sur trois
mois, il augmente de 1,0 % (stable sur un mois et +2,2 % sur un an).
Malgré la bonne
tenue des créations d’emploi et le retour de la confiance (cf. articles
ci-dessous), le nombre d’inscrits à Pôle Emploi ne décroît pas réellement.
Les entrées dans le
chômage sont essentiellement liées à la fin de contrats à durée déterminée. La
progression de ces derniers mois est imputable au plafonnement du nombre de contrats
aidés après une forte progression à la fin de l’année 2016 et au début de
l’année 2017. De même, de nombreux chômeurs qui ont suivi des formations dans
le cadre du programme mis en place par le précédent Président de la République
se remettent à chercher un emploi à leur terme.
Enfin,
l’amélioration de la situation conjoncturelle conduit des personnes qui avaient
renoncé à chercher un travail à se réinscrire. 16,4 % des entrées à Pôle Emploi
sont des premières inscriptions.
La bonne nouvelle provient
de la réduction massive des licenciements économiques. Sur les trois derniers
mois, ils baissent de 8,7 % et de 17,7 % sur un an.
mercredi 19 juillet 2017
France JT 20 heures : qui paie l'impôt sur le revenu ?
Qui paye l’impôt ?
mercredi 5 juillet 2017
La bourse, stop ou encore ?
mardi 4 juillet 2017
lundi 3 juillet 2017
L'industrie n'a pas aimé avril
Petite déception, au mois d'avril, le chiffre d'affaires de l'industrie est en recul. La baisse est de 4 % pour l'industrie manufacturière et de 3,2 % pour l'ensemble de l'industrie. La contraction atteint 6,7 % pour l'exportation.
Au cours des trois derniers mois, le chiffre d'affaires augmente dans l'industrie manufacturière (+1,3 %) ainsi que dans l'ensemble de l'industrie (+1,8 %). Au sein de l'industrie manufacturière, le chiffre d'affaires augmente dans les « autres industries » (+1,3 %), les industries agroalimentaires (+1,2 %), la cokéfaction-raffinage (+4,7 %), les matériels de transport (+1,2 %) et, plus légèrement, dans les biens d'équipement (+0,2 %).
Le chiffre d'affaires augmente nettement par rapport au trois mêmes mois de l'année précédente dans l'industrie manufacturière (+6,4 %). La croissance est plus marquée encore dans l'ensemble de l'industrie (+8,0 %) du fait de la forte hausse des industries extractives, énergie, eau, déchets et dépollution (+15,8 %). Sur cette période, le chiffre d'affaires augmente dans tous les grands secteurs de l'industrie manufacturière : les matériels de transport (+12,5 %), les « autres industries » (+4,2 %), la cokéfaction-raffinage (+27,6 %), les industries agroalimentaires (+4,0 %) et les biens d'équipement (+3,3 %).
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