Déficit d’énergie ou d’investissements
De nombreuses études économiques tablent sur une crise énergétique de grande ampleur dans les prochaines années, crise qui serait d’autant plus grave si la croissance était de retour. Il faut au préalable souligner que l’énergie sous sa forme pétrolière mais aussi sous les autres formes demeure peu coûteuse. Son prix a évolué moins rapidement que le PIB et que les prix. Du fait du mouvement erratique des cours, la sensibilité de l’opinion aux hausses est forte. Il n’en demeure pas moins que sur longue période, les prix des matières premières ont, en prenant en compte l’inflation et le niveau de vie, eu tendance à diminuer.
Cette crise énergétique serait liée à l’épuisement supposé du pétrole qui reste la matière énergétique clef du fait de ses caractéristiques (facilité de transport, multi-usage et rendement énergétique élevé) et à l’insuffisance de la production d’électricité.
Pour le pétrole, l’absence de transparence concernant le montant des réserves de pétrole ce qui permet aux producteurs et aux spéculateurs (qui peuvent être les mêmes) de jouer avec les cours, rend difficile toute prévision sur la production à venir.
En ce qui concerne l’électricité, les données sont connues. Compte tenu de l’évolution de la consommation, des ruptures d’alimentation en hiver comme en été peuvent intervenir dans les pays industrialisés d’ici deux à cinq ans. L’Afrique du Sud est obligée d’organiser des délestages et donc des coupures d’électricité dans certaines villes pour éviter l’effondrement de son réseau du fait d’une trop forte demande.
Que ce soit pour le pétrole ou pour l’électricité, le risque de déséquilibres entre offre et demande est intiment lié à un sous-investissement.
La production du pétrole est régie par la règle de la rente. Le coût moyen d’extraction avoisine les 5 dollars le baril dans les pays du Golfe. Ce coût atteint pour les forages en Mer du plus de 45 dollars le baril.
Le cours du pétrole varie depuis le contre-choc pétrolier de 1986 entre 20 et 150 dollars si l’on retient le pic de 2008. Du fait de la spéculation, du nombre réduit de nouveaux gisements découverts, le prix a une tendance naturelle à se caler sur le coût marginal de production. Il pourrait même à terme se caler sur le coût marginal de production à venir. Si à 20 dollars le baril, les compagnies pétrolières comme les pays producteurs ne sont pas incités à investir, il pourrait en être différemment avec des cours supérieurs à 60 ou 70 dollars le baril. Aujourd’hui, les gisements de pétrole sont exploités entre 30 et 45 % ; il serait possible en améliorant les techniques (envoi de gaz ou de sable sous pression) de récupérer au moins jusqu’à 50 % du pétrole. Par ailleurs, de nombreuses zones de l’hémisphère restent encore peu cartographiées. Les zones maritimes ou autour des pôles nécessitent des investissements importants mais pourraient comporter de nombreux champs.
Une autre voie qui est peu exploitée est la recherche pour améliorer le rendement énergétique du pétrole. Certes des progrès ont été réalisés surtout après le 1er et le second choc pétrolier mais depuis il y a un certain statuquo même le passage au dessus la barrière des 150 dollars le baril a relancé le débat en la matière.
Le sous-investissement chronique s’explique par la volonté des pays producteurs comme des compagnies de diversifier leurs ressources. Le pétrole étant voué à devenir une énergie du passé, il convient de préparer l’avenir en optant pour des actifs rémunérateurs et sûrs comme les bons du Trésor américains. Le pétrole compte tenu des rejets de gaz à effet de serre qu’il génère a mauvaise presse. Face à la menace des investisseurs institutionnels, des fonds de pensions de préconiser des placements vertueux, les compagnies pétrolières privilégient les placements compatibles avec l’éthique du fameux développement au détriment de leur cœur de métier.
L’économie mondiale a connu plusieurs changements d’énergie, le bois a été remplacé par le charbon qui lui-même l’a été par le pétrole. Nous ne sommes face à un problème inconnu même si le pétrole par ses qualités a permis une explosion de la puissance de déplacement et de production sans comparaison avec ce que nous avions connu dans le passé. Il n’y a jamais eu de monopole énergétique ; le bois était en concurrence avec l’eau et le vent puis rapidement avec le charbon. Le pétrole est en concurrence avec l’eau (à travers l’hydroélectricité et avec le nucléaire).
La force du pétrole provient de son intensité énergétique et sa facilité de stockage que nous ne retrouvons pas avec l’hydrogène ou avec le nucléaire…
L’électricité est une énergie secondaire car elle suppose l’existence d’une énergie primaire (pétrole, vent, solaire, nucléaire, eau…). Du fait de la construction de réseaux de plus en plus denses, cette énergie est accessible, au sein des pays développés, à tous ou presque. Nul ne s’étonne de pouvoir s’éclairer, de faire tourner un nombre accru de machine, de chauffer ou de refroidir son appartement ou ses bureaux de jour ou de nuit. Cette faculté n’est rendue possible que par la réalisation de nombreuses centrales. Or, dans la quasi-totalité des pays, depuis les années quatre-vingt, les investissements en matière de production d’énergie électrique ont été réduits.
Plusieurs raisons expliquent ce retournement. Les accidents nucléaires de Three Miles Island aux Etats-Unis et de Tchernobyl ont accru la contestation à l’égard de cette énergie dans de très nombreux pays. Les programmes de construction de centrales ont été arrêtés et dans certains pays comme en Allemagne, des plans de sortie du nucléaire ont même été adoptés.
Il y a eu également une sous-évaluation des besoins énergétiques d’ordre électrique. En France, il était même de bon ton d’indiquer que le parc nucléaire était disproportionné compte tenu de la demande. La tertiairisation des économies, le développement de l’informatique tout comme la multiplication des équipements exigeant de fortes puissances électriques ont déjoué les pronostics. Aux pics de production d’hiver en période de grand froid, il faut désormais ajouter ceux liés aux canicules qui poussent les particuliers comme les entreprises à utiliser leur système de climatisation.
Une autre explication du sous-investissement s’explique par le marché peu concurrentiel de l’énergie électrique avec l’existence de monopoles ou d’oligopoles nationaux. Le rôle des pouvoirs publics dans l’établissement des tarifs ne concourt pas à la mise en place d’un marché équilibré.
Les ententes sur les tarifs et les pressions des pouvoirs publics ont pour conséquences tout à la fois l’existence de rentes et d’endettement. Les compagnies n’ont pas été incitées à gérer au mieux leur parc reportant sur les gouvernements les décisions relatives aux investissements.
A défaut d’avoir investi à temps, EDF a été contrainte d’allonger la durée de vie de ses centrales nucléaires de 10 à 20 ans. Cet allongement aura pour conséquences un accroissement sensible du coût de l’électricité du fait des travaux à réaliser pour garantir un niveau de sécurité satisfaisant.
Le choix de l’allongement de la durée de vie s’est imposé comme l’unique solution car le lancement d’un nouveau programme ne portera ses effets que dans 10 ans or il faut d’ici là faire face à la demande.
Les énergies renouvelables restent pour le moment accessoires du fait de leur faible intensité énergétique. EDF obligé par l’Etat rachète à prix d’or la production électrique issue des éoliennes. En revanche, la France a accumulé un retard important dans le domaine de l’énergie solaire ; l’Allemagne a, en revanche, investi en la matière de manière plus importante.
L’utilisation de l’énergie électrique pour le transport bute toujours sur le problème des batteries. Elles cumulent une série d’handicaps : capacité réduite, durée de vie limitée et coût élevé. Même si des progrès ont été réalisés ces dernières années afin de réduire leur taille et leur poids, elles freinent le développement des véhicules électriques.
Les projets de voiture électrique butent sur le problème des batteries. Le projet de transformer les stations à essence en station de batteries dans lesquelles les automobilistes opéreraient un changement standard de batteries est évoqué.
Le domaine de l’énergie qui est la clef de voûte du système économique est un champ sans fin d’investissement. Au-delà des énergies traditionnelles, il y a évidemment les énergies naissantes ou émergentes qui exigent le lancement de programmes de recherche. Or, les pouvoirs publics et, en particulier l’Europe, semblent absents. Il y a une nouvelle frontière à franchir qui exige la mobilisation de nombreux acteurs.
mardi 25 août 2009
Baby et papy boom
Avec l'Irlande, la France reste la championne d'Europe pour le nombre de naissances, plus de 800 000 en 2008, soit le chiffre le plus élevé enregistré depuis 1981. Avec un taux de fécondité de 2,1, le nombre de naissances s'est accru de 1,2 % par rapport à 2007. L'âge moyen à la maternité continue de progresser pour atteindre près de 30 ans soit deux ans de plus que sur la précédente décennie.
De plus en plus d'enfants naissent hors mariage. 140 000 PACS ont été signés en 2008 contre 273 000 mariages. En 2008, l'Insee a recensé un pacs pour deux mariages alors qu'il en comptait seulement un pour neuf il y a cinq ans, en 2003. 52 % des naissances ont lieu hors mariage.
Cette augmentation du nombre de naissances intervient au moment où, le nombre de femmes en âge de procréer diminue. Depuis dix ans, leur nombre a ainsi baissé de 2 % par an, ce qui représente 200 000 mères potentielles de moins depuis 1999.
21,5 % des bébés avaient une mère de plus de trente-cinq ans, contre seulement 16,5 % il y a dix ans.
Ces bons résultats ne doivent pas occulter le vieillissement de la population liée à l'allongement de la durée de la vie. En dix ans, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans a augmenté de plus de 35 %, soit presque cinq fois plus vite que la population totale. Dans le même temps, la part des personnes âgées de moins de 20 ans est restée quasiment stable. "Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses, constate L'INSEE 5,6 millions de personnes de plus de 75 ans et plus vivent en France."
En 2008, l'espérance de vie s'est stabilisée : elle a atteint 84,3 ans pour les femmes et 77,5 ans pour les hommes. Depuis 1950, les hommes ont gagné quatorze ans de vie et les femmes quinze.
De plus en plus d'enfants naissent hors mariage. 140 000 PACS ont été signés en 2008 contre 273 000 mariages. En 2008, l'Insee a recensé un pacs pour deux mariages alors qu'il en comptait seulement un pour neuf il y a cinq ans, en 2003. 52 % des naissances ont lieu hors mariage.
Cette augmentation du nombre de naissances intervient au moment où, le nombre de femmes en âge de procréer diminue. Depuis dix ans, leur nombre a ainsi baissé de 2 % par an, ce qui représente 200 000 mères potentielles de moins depuis 1999.
21,5 % des bébés avaient une mère de plus de trente-cinq ans, contre seulement 16,5 % il y a dix ans.
Ces bons résultats ne doivent pas occulter le vieillissement de la population liée à l'allongement de la durée de la vie. En dix ans, le nombre de personnes âgées de plus de 75 ans a augmenté de plus de 35 %, soit presque cinq fois plus vite que la population totale. Dans le même temps, la part des personnes âgées de moins de 20 ans est restée quasiment stable. "Les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses, constate L'INSEE 5,6 millions de personnes de plus de 75 ans et plus vivent en France."
En 2008, l'espérance de vie s'est stabilisée : elle a atteint 84,3 ans pour les femmes et 77,5 ans pour les hommes. Depuis 1950, les hommes ont gagné quatorze ans de vie et les femmes quinze.
jeudi 6 août 2009
500 milions d'Européens
Selon une étude publiée par Eurostat le 3 août 2009, l'Union européenne comptait au 1er janvier de cette année, 499,8 millions d'habitants en progression de 2,1 millions par rapport à 2008 soit un taux annuel de progression de 0,4 %. L'accroissement naturel a été de 0,6 million et le solde migratoire positif de 1,5 million.
le taux de natalité a progressé en 2008 avec 5,4 millions de naissance. Le taux de natalité est de 10,9 pour mille soit une augmentation de 0,3. Dans tous les Etats, le taux de natalité a progressé sauf en Allemagne.
En 2008, 4,8 millions de décès ont été enregistrés. Le taux de mortalité a été de 9,7 pour 1000 soit le même taux qu'en 2007.
La France se démarque de ses partenaires par un fort taux de natalité, 13,3 pour 1000 en augmentation par rapport à 2007 12,9 pour mille. Notre pays arrive en seconde position derrière l'Irlande (14,4) et devant le Luxembourg (13,1). En matière de taux de mortalité, la France (8,9 pour 1000) se situe légèrement au-dessous de la moyenne (10,0 pour 1000) en augmentation par rapport à 2007 (8,3). Chypre, Malte et l'Estonie ont de taux de mortalité inférieurs.
L'augmentation de la population française est de 7 pour 1000 soit plus de trois fois la moyenne européenne. Plus de la moitié de l'accroissement de la population française est liée à la natalité.
Les pays qui connaissent la plus grande croissance démographique sont : l'Irlande, l'Espagne, le Luxembourg, Chypre.
le taux de natalité a progressé en 2008 avec 5,4 millions de naissance. Le taux de natalité est de 10,9 pour mille soit une augmentation de 0,3. Dans tous les Etats, le taux de natalité a progressé sauf en Allemagne.
En 2008, 4,8 millions de décès ont été enregistrés. Le taux de mortalité a été de 9,7 pour 1000 soit le même taux qu'en 2007.
La France se démarque de ses partenaires par un fort taux de natalité, 13,3 pour 1000 en augmentation par rapport à 2007 12,9 pour mille. Notre pays arrive en seconde position derrière l'Irlande (14,4) et devant le Luxembourg (13,1). En matière de taux de mortalité, la France (8,9 pour 1000) se situe légèrement au-dessous de la moyenne (10,0 pour 1000) en augmentation par rapport à 2007 (8,3). Chypre, Malte et l'Estonie ont de taux de mortalité inférieurs.
L'augmentation de la population française est de 7 pour 1000 soit plus de trois fois la moyenne européenne. Plus de la moitié de l'accroissement de la population française est liée à la natalité.
Les pays qui connaissent la plus grande croissance démographique sont : l'Irlande, l'Espagne, le Luxembourg, Chypre.
mardi 4 août 2009
Report de l'âge de la retraite ou allongement de la durée de cotisation
En 1993, Edouard Balladur a décidé de porter à 160 trimestres la durée de cotisations nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein et par ailleurs retenir non plus les 10 meilleures années mais les 25 meilleures années pour le calcul des droits.
La DREES revient sur cette réforme en soulignant qu'elle a aboutit à allonger la durée de cotisation de 8 mois contre 6 mois espéré.
Ces données ont « une importance considérable, écrit Antoine Bozio, le rapporteur de l'étude. La question est en effet de savoir sur quel curseur joué, La loi de 2003 prévoit de maintenir constant le rapport entre durée d'assurance et durée de la retraite. Au vu des dernières estimations disponibles sur l'évolution de l'espérance de vie, cela conduirait à relever de 41 ans à 41 ans et demi la durée de cotisation d'ici à 2020. L'autre possibilité est de reculer l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans voire au-delà. Le simple passage à 62 ans génèrerait une économie de 6,6 milliards d'euros soit le montant du déficit prévu pour la CNAV cette année.
lire l'article des Echos
lire le rapport de la DREES
La DREES revient sur cette réforme en soulignant qu'elle a aboutit à allonger la durée de cotisation de 8 mois contre 6 mois espéré.
Ces données ont « une importance considérable, écrit Antoine Bozio, le rapporteur de l'étude. La question est en effet de savoir sur quel curseur joué, La loi de 2003 prévoit de maintenir constant le rapport entre durée d'assurance et durée de la retraite. Au vu des dernières estimations disponibles sur l'évolution de l'espérance de vie, cela conduirait à relever de 41 ans à 41 ans et demi la durée de cotisation d'ici à 2020. L'autre possibilité est de reculer l'âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans voire au-delà. Le simple passage à 62 ans génèrerait une économie de 6,6 milliards d'euros soit le montant du déficit prévu pour la CNAV cette année.
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lundi 3 août 2009
L'économie américaine a-t-elle atteint le fond de la piscine ?
Pour le 4ème trimestre consécutif, soit la première fois depuis les années 30, le PIB des Etats-Unis a reculé au second trimestre 2009. La baisse de 1 % est certes très nettement inférieure à celle des trimestres précédents, 6,4 % pour le premier trimestre et 5,4 % pour le dernier trimestre de l’année 2008. Point encourageant, la contraction est inférieure à celle attendue, 1 au lieu de 1,5 %.
L’économie américaine semble avoir atteint un palier grâce en autre aux effets du plan de relance. L’investissement public a cru de 5,6 % offrant un point de croissance au PIB.
Les dépenses des entreprises ont continué à diminuer, -8,9 % au second trimestre contre 39,2 % au premier trimestre. Les dépenses des ménages ont reculé de 1,2 % et leur taux d’épargne a atteint 5,2 % fin juin. La baisse de la consommation est la conséquence directe de la montée du chômage qui frappe 9,5 % de la population active et qui devrait rapidement dépasser 10 %.
Les différents indices semblent prouver que la crise a trouvé un plancher mais rien ne garantit que la reprise puisse éclore tant les fondamentaux sont minés.
Une stabilisation des prix immobiliers, après une chute libre de deux ans, est enregistrée. La légère remontée des ventes de voitures, 3,4 millions au mois de juillet contre plus de 5 millions en juillet 2005, démontre que le retour à la normal sera long. La Chambre des Représentants a, sans surprise, prolongé la prime à la casse en y affectant 2 milliards de dollars supplémentaires.
Face aux revendications de lancement d’un nouveau plan de relance, les pouvoirs publics américains soulignent qu’une faible partie du précédent est réellement entrée en phase active. Le plan de 767 milliards de dollars portera essentiellement ses effets à partir de la fin de l’année 2009.
L’économie américaine semble avoir atteint un palier grâce en autre aux effets du plan de relance. L’investissement public a cru de 5,6 % offrant un point de croissance au PIB.
Les dépenses des entreprises ont continué à diminuer, -8,9 % au second trimestre contre 39,2 % au premier trimestre. Les dépenses des ménages ont reculé de 1,2 % et leur taux d’épargne a atteint 5,2 % fin juin. La baisse de la consommation est la conséquence directe de la montée du chômage qui frappe 9,5 % de la population active et qui devrait rapidement dépasser 10 %.
Les différents indices semblent prouver que la crise a trouvé un plancher mais rien ne garantit que la reprise puisse éclore tant les fondamentaux sont minés.
Une stabilisation des prix immobiliers, après une chute libre de deux ans, est enregistrée. La légère remontée des ventes de voitures, 3,4 millions au mois de juillet contre plus de 5 millions en juillet 2005, démontre que le retour à la normal sera long. La Chambre des Représentants a, sans surprise, prolongé la prime à la casse en y affectant 2 milliards de dollars supplémentaires.
Face aux revendications de lancement d’un nouveau plan de relance, les pouvoirs publics américains soulignent qu’une faible partie du précédent est réellement entrée en phase active. Le plan de 767 milliards de dollars portera essentiellement ses effets à partir de la fin de l’année 2009.
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