Face aux risques de déflation, face à ma montée des extrémismes, l'Europe fait preuve de pragmatisme. Ainsi, de la Commission à la BCE en passant par le Cour de Justice de l'Union, l'heure est à l'abandon des vieux dogmes. Avant l'élection législative du 25 janvier en Grèce, la Commission admet qu'il sera possible de renégocier la dette. Cette même Commission qui lance son plan de relance décide d'assouplir les règles de retour à 3 % du PIB pour le déficit public des Etats membres. La BCE du fait de la décision de Cour de justice européenne est autorisé à acheter des titres publics. Mario Draghi déclare au quotidien allemand Die Zeit qu'une politique expansive est nécessaire pour combattre la déflation. Les tabous tombent et les Européens continentaux se mettent au diapason des Etats-Unis et du Royaume-Uni. François Hollande se retrouve placer au centre de l'échiquier européen comme quoi la chance aurait peut-être tournée en sa faveur...
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