- Le nombre de personnes vivant dans des ménages qui ne perçoivent aucun revenu d’activité a doublé en Espagne, en Grèce et en Irlande, et s’est accru de 20 % ou plus en Estonie, aux États-Unis, en Italie, en Lettonie, au Portugal et en Slovénie.
- Les ménages pauvres ont vu leurs revenus diminuer plus fortement, proportionnellement, que les ménages aisés et ils ont moins profité de la reprise –– en particulier en Espagne, en Estonie, en Grèce, en Irlande et en Italie.
- Les jeunes sont davantage exposés qu’avant la crise au risque de pauvreté : la part des 18‑25 ans vivant dans des ménages dont le revenu est inférieur au revenu médian national a augmenté dans la plupart des pays –– de 5 points de pourcentage en Espagne, en Estonie et en Turquie ; de 4 points en Irlande et au Royaume-Uni ; et de 3 points en Grèce et en Italie.
- La part des personnes qui déclarent qu’elles n’ont pas les moyens d’acheter suffisamment de nourriture a augmenté dans 23 pays, en particulier en Grèce et en Hongrie, mais aussi aux États-Unis.
- Les taux de fécondité ont baissé davantage encore depuis la crise, aggravant les défis démographiques et budgétaires liés au vieillissement. Alors qu’il était orienté à la hausse depuis 2000, atteignant 1.75 enfant par femme en 2008, le taux de fécondité est retombé à 1.70, la baisse des revenus et les incertitudes amenant peut-être un plus grand nombre de couples à différer un projet d’enfant ou à avoir moins d’enfants.
- S’il est trop tôt pour mesurer les effets à long terme de la crise sur la santé des populations, on sait que le chômage et les difficultés économiques contribuent à divers problèmes de santé, favorisant notamment la maladie mentale.
- Les dépenses en faveur de l’éducation en proportion du PIB ont diminué dans la moitié des pays de l’OCDE depuis le début de la crise, en particulier en Estonie, aux États-Unis, en Hongrie, en Islande, en Italie, en Suède et en Suisse. Cette baisse aura avant tout un impact sur les plus pauvres au sein de la société, observe l’OCDE et, à long terme, cela pourrait entraîner une moindre participation à l’éducation, de moindres performances et moins de mobilité ascendante pour les enfants issus de familles à bas revenu.
jeudi 20 mars 2014
L'impact social de la crise selon l'OCDE
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