Épargne, retraite, dépendance,
Les Français à la recherche de la quadrature du Cercle
2015
Le Cercle de l'Epargne avec le concours du CECOP dirigé par Jérôme Jaffré et de l'IFOP et en relation avec son partenaire, AG2R LA MONDIALE a rendu public son enquête annuelle sur l'épargne et la retraite. Cette enquête s'incrit dans les activités de l'Observatoire de l'Epargne et de la Retraite.
Il peut être fait mention publiquement des résultats de l'enquête sous réserve de mentionner les sources : enquête du Cercle de l'Epargne - AG2R LA MONDIALE
- Consulter les résultats détaillés
- Consulter l'analyse de Jérôme Jaffré
- Consulter les tableaux présentés à l'occasion de la conférence de presse du mercredi 24 juin 2015
- Consulter le communiqué de presse
Les résultats de l’enquête 2015 du Cercle de l’Epargne démontrent que les Français sont lucides face à leur retraite et à leur épargne. Leurs décisions sont dictées par leurs appétences, leurs revenus et leurs besoins. S’ils sont, par nature, prudents, ils sont néanmoins prêts à opter pour de nouvelles formes d’épargne comme le crowdfunding, sous réserve d’y trouver quelques intérêts.
RETRAITE, UNE SOURDE INQUIÉTUDE
- Des pensions jugées insuffisantes par une très large majorité de Français
Plus de quatre actifs sur cinq (81 %) estiment que leur future pension sera insuffisante. 61 % des retraités sont dans le même cas pour leur pension. Il n’y a que les plus de 75 ans qui, à une courte majorité (52 %), jugent leur pension suffisante.
- Le recul de l’âge de la retraite, entre opposition et soumission
Les Français demeurent très partagés sur le report de l’âge de départ à la retraite. 51 % seraient prêts à accepter de travailler jusqu’à 65 ans pour avoir une meilleure retraite quand 49 % ne le souhaitent pas. Néanmoins 65 % des interviewés encore en activité pensent qu’au moment de la liquidation de leur pension, l’âge de départ sera fixé à 65 ans voire plus.
- L’épargne, la pierre et le cumul emploi-retraite plébiscités pour maintenir son niveau de vie à la retraite
59 % des interviewés encore en activité pensent devoir réduire leurs dépenses au moment de leur retraite. 35 % se disent prêts à cumuler emploi et retraite.
Pour endiguer la baisse annoncée du taux de remplacement, 57 % des Français déclarent épargner en vue de leur retraite. 25 % affirment le faire régulièrement. De même un jeune sur quatre de moins de 35 ans déclare déjà épargner pour sa retraite.
Pour près des deux tiers des Français (65 %), être propriétaire de sa résidence principale est la meilleure façon d’épargner en vue de sa retraite. En revanche, l’investissement immobilier locatif est devancé par l’épargne financière.
LA DÉPENDANCE, UN RÉEL PROBLÈME SANS SOLUTION ÉVIDENTE
Près des trois quarts des Français jugent probables ou certain qu’ils seront un jour en situation de dépendance.
L’État et les régimes sociaux sont considérés, à respectivement 42 et 39 %, comme les porteurs naturels de ce risque. 27 % des Français pensent néanmoins que la souscription d’une assurance spécifique est une solution.
Il y a une véritable hostilité à la récupération sur le patrimoine transmis. Cette hostilité est d’autant plus élevée que le niveau de patrimoine est faible. La transmission intergénérationnelle du patrimoine constitue encore un principe fort au sein de la population.
ÉPARGNE, LA SECURITE AVANT TOUT MAIS LE RENDEMENT QUAND MÊME
Les Français confirment dans cette étude qu’ils sont attachés, en matière d’épargne, à la sécurité (38 %) et à la liquidité (35 %) qu’ils placent avant le rendement (27 %) mais 87 % des Français jugent la rémunération actuelle de l’épargne insuffisante. La recherche d’un meilleur rendement est d’autant plus élevée que le niveau du patrimoine est important.
L’ASSURANCE-VIE, ENCORE ET TOUJOURS MAIS LES ACTIONS POURQUOI PAS
53 % des Français et 65 % de ceux qui éparnent jugent l’assurance-vie intéressante loin devant les autres placements. Néanmoins, 69 % des détenteurs d’actions considèrent ce placement intéressant.
En cas de disponibilités inattendues à placer (10 000 euros), l’assurance-vie arrive largement en tête (39 %) devant l’épargne-logement (27 %). Pour les détenteurs de contrats d’assurance-vie, ce choix s’impose à 62 %.
LES ÉPARGNANTS PRÊTS A FAIRE LE SAUT NUMÉRIQUE
Un peu plus du quart des Français (26 %) et plus du tiers (36 %) des épargnants sont prêts à souscrire en ligne à un produit d’épargne. Les épargnants espèrent des placements en ligne des frais en moins et un gain de temps.
Plus de la moitié des Français jugent souhaitable le développement du financement participatif (crowdfunding). Ce sont les jeunes et les personnes à faible patrimoine qui sont les plus intéressés
* À la demande du Cercle de l’Epargne, le Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (CECOP) a conduit une étude sur les Français, leur épargne et leur retraite.L’enquête a été réalisée sur Internet du 11 au 18 mai 2015 auprès d’un échantillon de 1 007 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Le terrain d’enquête a été confié à l’IFOP.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire