Grâce à l'augmentation du pouvoir d'achat générée par la baisse des prix, en 2014, en volume, la dépense de consommation des ménages augmente à nouveau, après s’être redressée en 2013 (+ 0,6 % après + 0,4 % en 2013 et – 0,3 % en 2012).
Son rythme de croissance reste toutefois nettement inférieur à celui d’avant-crise (+ 2,2 % entre 2000 et 2007). La consommation effective des ménages, qui inclut en outre les dépenses directement financées par la collectivité, progresse de manière plus dynamique (+ 0,9 %). Elle est soutenue à la fois par la dépense de consommation individualisable des administrations publiques et par celle des institutions sans but lucratif au service des ménages (+ 1,9 % dans les deux cas). Au total, la consommation effective des ménages contribue pour 0,7 point à la croissance du produit intérieur brut (PIB ; + 0,2 %), alors que leur dépense de consommation n’y contribue que pour 0,3 point.
En valeur, le revenu disponible brut des ménages s’accroît à un rythme plus soutenu qu’en 2013 (+ 1,1 % après + 0,7 % en 2013). Cette évolution intervient dans un contexte de stabilité des prix (0,0 % après + 0,8 %). En conséquence, après deux années de contraction, le pouvoir d’achat augmente nettement (+ 1,1 %)
Comme le pouvoir d’achat de l’ensemble des revenus perçus par les ménages, celui du revenu individuel, c’est-à-dire du revenu moyen par unité de consommation, est à nouveau orienté à la hausse (+ 0,7 %), après trois années de baisse. Une fois déduites les dépenses « pré-engagées », le pouvoir d’achat du revenu arbitrable individuel rebondit également (+ 1,5 %). En effet, les dépenses pré-engagées progressent moins rapidement que les autres dépenses (+ 0,1 % en valeur contre + 0,8 %). Ceci s’explique avant tout par la baisse des dépenses énergétiques dans les logements, qui compense la hausse des autres dépenses pré-engagées, dont principalement celles liées aux loyers et à l’assurance.
En 2014, la dépense de consommation des ménages croît moins vite que leur revenu disponible brut (+ 0,6 % contre + 1,1 % en valeur). Leur taux d’épargne remonte en conséquence de 0,4 point en 2014. Après avoir augmenté de plus d’un point en 2009, il avait continûment reculé jusqu’en 2013. Il se situe désormais à son niveau d’avant-crise, soit 15,1 %.
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