Comme cela était attendu, l'INSEE a annoncé une nette baisse du PIB pour le premier trimestre 2009 avec un recul de 1,2 point. La mauvaise surprise provient des corrections apportées sur les résultats de 2008 qui ont été revus à la baisse. La croissance de l'ensemble de 2008 n'a été que de 0,3% au lieu de 0,7% précédemment annoncé.
Du fait de sa plus faible exposition au commerce mondiale, la France enregistre des résultats moins dégradés que ces principaux partenaires et en particulier l'Allemagne. Il n'en demeure pas moins que l'actuelle récession est une des plus fortes de l'histoire économique contemporaine. Au premier trimestre, l'Allemagne a enregistré une contraction de 3,8% de son PIB au premier.
En France, les dépenses de consommation des ménages ont progressé de 0,2% en janvier-mars, comme au quatrième trimestres, alors que les investissements des entreprises ont reculé de 3,2%. Le maintien de la consommation est à relier au maintien du pouvoir d'achat "dopé" par la désinflation.
Les investissements des ménages, essentiellement en logement, ont baissé de 1,5%.
Les stocks ont contribué négativement au PIB à hauteur de 0,8 point, après déjà -0,7 point au quatrième trimestre, et la demande intérieure hors stocks à hauteur de -0,4 point.
La contribution du commerce extérieur a été nulle au vu d'une baisse de 6,0% des exportations compensée par un recul de 5,3% des importations.
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