Même si le dernier résultat hebdomadaire du chômage marque une très légère amélioration, 631 000 demandeurs d'emploi supplémentaires contre 643 000 la semaine précédente, l'économie américaine est toujours en phase de repli. Le taux de chômage est de de 8,9 % et pourrait se rapprocher de 10 % avant la fin de l'année. Le taux de chômage a atteint un niveau inégalé depuis 25 ans. Les prochaines semaines risquent d'être délicates compte tenu des réductions d'effectifs sont annoncées dans l'industrie automobile.
Les instituts de conjonctures sont entrain de réviser à la baisse leurs prévisions. Néanmoins, ils prévoient sur l'année une chute de 2 points du PIB or tout concourt à penser qu'elle pourrait atteindre 3 points. De toute façon, la contraction enregistrée est la plus forte depuis 1946.
Aux Etats-Unis, il y a une forte sensibilité de l'opinion publique face à la montée du chômage. De ce fait, la FED a annoncé qu'elle ne s'interdisait pas de racheter des bons du Trésor, c'est à dire de faire fonctionner la planche à billets.
Les deux derniers mois avec la hausse des cours boursiers ont laissé croire que le plus dur était passé, que la croissance reprendrait ses droits d'ici la fin de l'année.
Or, les forces récessives demeurent puissantes du fait que la confiance fait encore défaut et que les effets de la contraction des actifs se répercutent progressivement dans toutes les strates économiques.
Par ailleurs, l'assainissement de la sphère financière exige du temps.
Les bons résultats boursiers étaient un mouvement de correction aidée par la distribution des dividendes. Les institutionnels ont acheté des actions d'entreprises distribuant des dividendes afin de ramasser du cash. Une fois les courses réalisées, le retour aux fondamentaux est de rigueur.
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