Au tout début de la crise, il y a la décision de la FED d’abaisser les taux d’intérêts afin d’éviter la crise après les attentats du 11 septembre. UN peu plus de 700 000 américains modestes louent cette décision et peuvent devenir propriétaire à crédit de leur maison. De là, commence la création d’une montagne de dettes à travers le phénomène de l’effet de levier et de la titrisation.
Aujourd’hui, avec l’éclatement de la bulle et la méfiance généralisée, les Banques centrales et les Etats sont obligés de déverser des liquidités, de prêter aux PME, aux entreprises et de nationaliser.
Le temps de l’argent pas cher continue même si les Banques centrales continue de maintenir à un niveau appréciable leur taux d’intervention de 3 à 5 % afin de lutter contre les risques inflationnistes.
En intervenant massivement dans l’économie, les pouvoirs publics risquent d’aider des canards boiteux et des petits malins. Comment juger qu’une PME a besoin de liquidités, qu’elle traverse une mauvaise passe ou qu’elle est condamnée. Les torrents de milliards ne sont pas un gage de bonne économie. L’argent facile ne permet pas une bonne appréciation du risque comme le prouve la crise actuelle. Bizarrement, les Etats ont opté de régler le problème par le mal ; à savoir si le remède sera efficace.
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