Le Gouvernement a annoncé le 8 septembre plusieurs mesures fiscales qui seront intégrées au projet de loide finances pour 2017. Figure notamment la diminution de l'impôt sur le revenu d'un milliard d'euros en faveur des classes moyennes, Elle prendra la forme d'une réduction d'impôt de 20% sous condition de revenu. Elle concernera les couples gagnant jusqu'à 3 400 euros de salaire net par mois et les personnes seules gagnant jusqu'à 1700 euros net par mois. Ces limites seront majorées pour les familles, par exemple jusqu'à 4800 euros pour un couple avec trois enfants. Ce sont plus de cinq millions de foyers fiscaux qui devraient bénéficier d'une réduction en moyenne de 200 euros. Pour un célibataire ayant 1 700 euros de salaire net, cela représente un gain annuel de pouvoir d'achat de 190 euros. Pour un couple avec deux enfants gagnant 4 100 euros, cela représente 360 euros de baisse d'impôt.
Les retraités, «quels que soient leurs revenus bénéficieront à partir de 2017 d'un crédit d'impôt pour les services à la personne et l'emploi de salariés à domicile», Jusqu'alors, seuls les retraités imposables avaient droit à une réduction d'impôt pour les services à domicile. Cette mesure va bénéficier à 1,3 million de ménages et «représentera une aide supplémentaire d'un milliard d'euros.»
par ailleurs, le taux d'impôt sur les sociétés serait abaissé à 28% (soit le taux moyen en Europe) contre 33% actuellement - pour les petites et moyennes entreprises en 2017 et 2018. Ce taux sera généralisé «pour toutes les entreprises» d'ici à 2020.
Le taux du crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) sera aussi porté en 2017 de 6% à 7% pour les salaires allant jusqu'à 2,5 fois le Smic, a-t-il rappelé. Selon Bercy, cela représente un «allègement supplémentaire pour les entreprises de 3,3 milliards d'euros.»
Un compte entrepreneur investisseur sera créé pour encourager au réinvestissement dans les jeunes entreprises.
Le Gouvernement indique que ces différentes mesures ne devraient pas empêcher le déficit de revenir en-dessous de 3 % du PIB en 2017. Il a retenu un déficit public à 2,7% du produit intérieur brut (PIB) ce qui signifie de le diminuer par rapport à 2016 de 0,7 à 1 point en fonction de l'exécution en cours. Le Gouvernement au mois de mai prochain pourrait avoir quelques sueurs froides si la croissance n'est pas de retour. Le gouvernement tablait sur un taux de 1,7 % qui apparaît ambitieux.
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