Selon l'INSEE, à la fin du deuxième trimestre 2015, la dette publique française au sens de Maastricht s'établit à 2 105,4 milliards d'euros en hausse de 16,0 milliards d'euris par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle augmente de 0,2 point par rapport au premier trimestre 2015, à 97,6 %. La dette publique nette croît plus fortement (+26,7 Md€).
La contribution de l'État à la dette s'accroît de 25,4 Md€ au deuxième trimestre 2015. Cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+38,7 Md€) et des dépôts des correspondants au Trésor (+2,7 Md€). En revanche, la dette négociable à court terme diminue de 15,9 Md€. Enfin, l'encours des prêts à court et long terme reste stable. Par ailleurs, aucune opération n'a été réalisée dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière (FESF, cf. encadré « Pour en savoir plus »)
La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette se replie (–8,1 Md€ après +15,8 Md€), surtout du fait d'un désendettement de la Cades (–4,8 Md€), de l'Acoss (–3,5 Md€) et de la Cnaf (–0,7 Md€). Au contraire, l'Unedic s'endette à court terme de 1,2 Md€.
La contribution des administrations publiques locales à la dette diminue légèrement (–1,2 Md€). Les communes remboursent 0,6 Md€ de prêts, les départements 0,1 Md€ et les régions 0,2 Md€. Le reste des Apul (syndicats intercommunaux, organismes divers d'administration locale) contribue pour –0,3 Md€.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
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