Malgré les bons indicateurs publiés par l'INSEE sur le climat des affaires et la confiance des ménages, le chômage fait de la résistance.
Le nombre de chômeurs en France métropolitaine inscrits à Pôle emploi en catégorie A s'est accru de 800 ce qui représente l'épaisseur du trait. Fin janvier, il y avait donc 3,47 millions de personnes en catégorie A. Pour l'ensemble de la France, ce nombre est de 3,72 millions de personnes.
En ajoutant les demandeurs d'emploi exerçant une petite activité (catégories B et C), l'indicateur a légèrement augmenté en janvier, de 0,4%, pour atteindre 5,49 millions de personnes en métropole.
Si le nombre de demandeurs d'emplois (catégorie A) diminue chez les moins de 25 ans et les 25/49 ans (respectivement -0,3 et -0,2 %), il continue d'augmenter chez les seniors de plus de 50 ans (+0,6 %). Il faut également remarquer que le nombre de demandeurs d'emploi diminue chez les femmes quand il augmente chez les hommes.
L'ancienneté au chômage reste stable. Elle est de 581 jours. 43,9 % des demandeurs sont au chômage depuis plus d'un an.
Les fins de CDD explique sur 3 mois près d'un cinquième des entrée au chômage. Les radiations expliquent 9,5 % des sorties du chômage et les cessations d'inscription par défaut d'actualisation 38,5 %. Les entrées en stage expliquent 16,0 % des sorties et sont en hausse de 9,4 % en trois mois. C'est l'effet plan "formation" qui se fait ressentir.
En janvier, il y a fréquemment une arrivée sur le marché du travail. Des personnes qui avaient cessé de chercher en fin d'année s'y remettent à compter des premiers jours de janvier ce qui fait que ce mois est fréquemment mauvais en matière de chômage. Il est fort probable que les chiffres de l'INSEE sur la création de l'emploi restent bien orientés.
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