S&P a expliqué sa décision dans un communiqué de presse : “la marge de manœuvre budgétaire de la France s’est réduite, alors (qu’il) la considér(ait) auparavant comme élevée au regard des pays comparables. Notamment, il nous semble que les pouvoirs publics disposent désormais d’une marge de manœuvre réduite pour augmenter les recettes”,et qu’ils n’avaient pas ”réduit de manière significative le risque que le taux de chômage reste au-dessus de 10% jusqu’en 2016″, ajoutant que “le niveau actuel du chômage amoindrit le soutien populaire en faveur de nouvelles réformes structurelles et sectorielles et affecte les perspectives de croissance à plus long terme”.
Les conséquences de cette rétrogradation devront encore être étudiées dans les prochains mois. La perte du triple A n’avait pas eu les effets cataclysmiques annoncées, et il faudra suivre les évolutions du marché et ses éventuels signes particuliers de fébrilité.
Cette dégradation intervient au moment où la Banque centrale européenne a abaissé son taux directeur à 0,25 %. Il est donc fort peu probable que la France soit soumis à des taux plus élevés. Néanmoins, il apparaît que la France continue à glisser et qu'à terme elle pourrait en subir les conséquences.
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