Selon l'institut de statistiques Elstat, le PIB de la Grèce s'est contracté de 6,5 % en rythme annuel au premier trimestre de 2012, soit un taux supérieur aux prévisions qui tablaient pour une baisse de 6,2 %. De 2007 à 2011, le PIB a diminué de 13 %. L'année dernière, le PIB a reculé de 6,9%. le retour de la croissance est espérée par la Commission européenne en 2014. Le taux de chômage s'élève désormais à près de 22 %. Certes, le déficit commercial a diminué de 41,9%, grâce à une réduction sensible des importations. la consommation a baissé de 7,5% de la consommation et les investissements de 21,3%. La fraude fiscale demeure élevée à plus de 12 % du PIB.
Une sortie de l'euro de la Grèce pourrait entraîner un effondrement de l'économie de c e pays. Les analyses évaluent la contraction du PIB entre 15 à 40 %. Pour l'ensemble des pays de la zone, le perte de croissance serait de 1 à 2 points de PIB avec comme conséquence le retour de la récession. En cas d'explosion de la zone monétaire, c'est un hiver économique que nous connaîtrions avec un recul de 10 % de notre PIB. La zone euro joue avec le feu. Il n'est pas étonnant que la Chancelière Merkel ait adressé un message en faveur du renforcement de a coopération politique. En cas de sortie de l'euro, il sera important de mettre en oeuvre des pare-feux afin 'éviter la contagion.
Une éventuelle sortie de la Grèce constituerait un échec et serait un signe évident de faiblesse. L'Europe aura du mal à faire croire qu'elle pourra sauver l'Espagne ou l'Italie si elle a été incapable de sauver la Grèce. Les investisseurs non européens ne souhaiterons plus investir en titre européens. par ailleurs, les pays en proie à des difficultés seraient mis sous fortes tensions en cas de sortie de la Grèce au nom de la théorie des dominos.
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