Depuis plusieurs semaines, la question de l'éventuelle création des eurobonds hante le débat public. François Fillon vient de jeter une pierre dans le jardin des partisans des eurobonds. Il a souligné que sa création pourrait entraîner la perte du triple A pour la France et donc un relèvement des taux d'intérêt.
La création des eurobonds rencontre, aujourd'hui, l'hostilité des Allemands qui n'ont pas envi d'entamer leur crédit pour des Etats mal gérés. Leur introduction pose une série de problèmes :
- Comment attribuer les eurobonds ? Tous les Etats disposeront-ils de droits de tirage ou pourront-ils substituer une partie de leur dette contre des eurobonds ? Quels montants d'eurobonds par Etat ? La distribution se fera-t-il en fonction du PIB, du niveau de la dette publique ?
- Quelles contreparties ? L'octroi d'eurobonds suppose-t-il une mise sous tutelle des Etats avec l'engagement d'un plan d'assainissement des comptes publics ?
- Quelle autorité aura la charge de doter les Etats et de veiller à l'excécution du plan d'assainissement ?
A défaut d'avoir répondu à ces problèmes, les gouvernements de l'eurozone choisissent de gagner du temps. Les Allemands veulent avant tout que les Etats surendettés adoptent des plans d'assainissement avant d'évoquer l'éventuelle création des eurobonds. Les eurobonds permettraient aux Etats ayant une note dégradée de bénéficier d'un peu d'air en profitant de la mutualisation. La réaction de François Fillon marque que la solidarité européenne ne va pas de soi. Il y a une évidente course à l'égoïsme. Les marchés sont convaincus que la zone euro souffre de ce manque de solidarité et de la tentation du repli.
La création des eurobonds rencontre, aujourd'hui, l'hostilité des Allemands qui n'ont pas envi d'entamer leur crédit pour des Etats mal gérés. Leur introduction pose une série de problèmes :
- Comment attribuer les eurobonds ? Tous les Etats disposeront-ils de droits de tirage ou pourront-ils substituer une partie de leur dette contre des eurobonds ? Quels montants d'eurobonds par Etat ? La distribution se fera-t-il en fonction du PIB, du niveau de la dette publique ?
- Quelles contreparties ? L'octroi d'eurobonds suppose-t-il une mise sous tutelle des Etats avec l'engagement d'un plan d'assainissement des comptes publics ?
- Quelle autorité aura la charge de doter les Etats et de veiller à l'excécution du plan d'assainissement ?
A défaut d'avoir répondu à ces problèmes, les gouvernements de l'eurozone choisissent de gagner du temps. Les Allemands veulent avant tout que les Etats surendettés adoptent des plans d'assainissement avant d'évoquer l'éventuelle création des eurobonds. Les eurobonds permettraient aux Etats ayant une note dégradée de bénéficier d'un peu d'air en profitant de la mutualisation. La réaction de François Fillon marque que la solidarité européenne ne va pas de soi. Il y a une évidente course à l'égoïsme. Les marchés sont convaincus que la zone euro souffre de ce manque de solidarité et de la tentation du repli.
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