Durant les premiers mois de la crise, les Français dubitatifs face à la solidité de leur système financier avaient contrairement aux précédentes récessions maintenus leur niveau d'épargne. Depuis quelques mois, une inflexion est néanmoins notée. selon l'INSEE, le taux d'épargne des ménages est remonté au second trimestre 2009 à 16,2% du revenu disponible brut contre 16 % en début d'année.
Cette progression témoigne que les Français face au risque de chômage souhaitent se constituer une épargne de précaution supplémentaire. Logiquement, cela devrait avoir un impact négatif sur la consommation.
Pour mémoire, le taux d'épargne des Français dépassait 21 % en 1975 et a atteint un minimum de 11 % en 1987. Il varie depuis cette date entre 14 et 16 %.
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