Dans les départements d’outre-mer (DOM) hors Mayotte, le parc total des logements augmente plus rapidement qu’en métropole. Cela s'explique par un phénomène de rattrapage et surtout par la progression plus rapide de la population. Le parc de logements a augmenté de 3 % par an, en moyenne, entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, puis de 2 % à 2,5 % par an jusqu’à aujourd’hui soit plus de deux fois plus vite qu'en métropole. Du fait des divorces, du vieillissement de la population, les petites surfaces sont de plus en plus demandées. Par ailleurs, le tourisme, après des années noires, refait surface ce qui contribue au développement des résidences secondaires louées de plus en plus sur les plateformes style Airbnb.
En 2016, sur 100 logements, 84 sont des résidences principales, 4 sont des résidences secondaires ou occasionnelles et 12 sont des logements vacants. Le nombre de résidences principales s’accroît un peu moins vite que l'ensemble du parc depuis 2008. L’habitat individuel représente plus des deux tiers de l’ensemble des logements ultramarins (hors Mayotte). Il reste majoritaire quel que soit le type de logement, même si sa part baisse lentement depuis trente ans.
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