L'augmentation prévisible au courant de l'année 2015 des taux aux Etats-Unis va modifier les flux de capitaux à l'échelle internationale. Les Etats-Unis seront plus attractifs que les pays émergents. L'accroissement des liquidités en Europe et au Japon ne devrait pas compenser pour les pays émergents la raréfaction des capitaux d'origine américaine voire nationale. En effet, les pays européens et le Japon réutiliseront en interne ces liquidités. Ainsi, la remontée des taux américains devrait accentuer la dépréciation des monnaies des pays émergents mais aussi celle de la zone euro et du Japon. Pour les pays émergents, il y aura un effet inflationniste compensé par la baisse des cours du pétrole. Les pays à forte dette commerciale ou à dette extérieure élevée seraient pénalisés.
Au niveau financier, une augmentation de 100 points de base des taux directeurs américains implique une baisse de 5% à 8% de la valeur de marché des obligations corporate américaines, européennes et britanniques, selon la Banque d’Angleterre. Au sein du segment des obligations souveraines, des réallocations pourraient intervenir afin de prendre en compte les rendements relatifs à qualité de crédit égale ou comparable (entre obligations américaines et obligations du cœur de la zone euro) et du risque relatif des obligations offrant un rendement supérieur (entre obligations américaines et obligations de la périphérie de la zone euro ou obligations des pays émergents).
Si la hausse est brutale, la correction obligataire serait forte pouvant mettre en difficulté certains établissements financiers. C'est pour que cela le consensus opte pour une remontée progressive des taux.
La remontée des taux pourrait s'accompagner d'une baisse des prix des actions, notamment les moins
liquides. Ce phénomène pourrait être atténué en cas de reprise nette de l'économie.
Au niveau financier, une augmentation de 100 points de base des taux directeurs américains implique une baisse de 5% à 8% de la valeur de marché des obligations corporate américaines, européennes et britanniques, selon la Banque d’Angleterre. Au sein du segment des obligations souveraines, des réallocations pourraient intervenir afin de prendre en compte les rendements relatifs à qualité de crédit égale ou comparable (entre obligations américaines et obligations du cœur de la zone euro) et du risque relatif des obligations offrant un rendement supérieur (entre obligations américaines et obligations de la périphérie de la zone euro ou obligations des pays émergents).
Si la hausse est brutale, la correction obligataire serait forte pouvant mettre en difficulté certains établissements financiers. C'est pour que cela le consensus opte pour une remontée progressive des taux.
La remontée des taux pourrait s'accompagner d'une baisse des prix des actions, notamment les moins
liquides. Ce phénomène pourrait être atténué en cas de reprise nette de l'économie.
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