Après les stock-options, les actions gratuites, c'est au tour des retraites chapeau d'être décriées.
Au-delà de la polémique concernant quelques dirigeants d'entreprise, il faut pas oublier que 2 millions de salariés bénéficient de suppléments de retraite au sein de leur entreprise (articles 82, 83 et 39 ainsi que le PERCO).
Interdire ces dispositifs comme le suggère François Sauvadet serait pénalisé de nombreux salariés et pas simplement les dirigeants.
Il faut savoir que les régimes de retraite supplémentaires sont soumis pour certains d'entre eux à négociation avec les partenaires sociaux et qu'ils sont fiscalement encadrés. L'exonération au titre de l'impôt sur les sociétés est plafonnée. Par ailleurs, le bénéficiaire de la retraite supplémentaire acquitte l'impôt sur le revenu, la CSG et le RDS. Les employeurs acquittent, en outre, une contribution (8 ou 12 %) pour la Sécurité sociale. Dans la majorité, certains élus souhaiteraient accroître ce taux (le doubler) ou soumettre à cotisations sociales les montants concernés.
d'un côté, les dirigeants politiques demandent de préparer la retraite mais de l'autre ils taxent en permanence les produits d'épargne retraite. D'ici 2040, le taux de remplacement (montant de la pension- régime général et complémentaires- par rapport au dernier salaire perçu) baissera de 10 à 20 points. Pour les cadres, le taux de remplacement devrait être de 40/45 %.
Selon le sondage du Cercle des Epargnants, les Français sont favorables au développement d'un système mixte associant répartition et capitalisation. Dans ce cadre, ils souhaitent que les entreprises s'impliquent davantage en matière de retraite....
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