Sans le versement des dividendes, le placement "actions" n'est pas compétitif même sur longue période. Ainsi, selon une étude réalisée par la London Business School, les actions américaines ont rapporté depuis 1900, hors dividendes, 1,7 % soit moins que les obligations (2,1 %) et juste un peu mieux que les titres monétaires. En France, le rendement des actions est même négatif de 0,7 point tout comme en Allemagne (-0,8 point). Au Japon, la rentabilité est négative de 1,4 %. Au total, les actions au niveau mondial ont rapporté 1 %. Une autre étude réalisée à partir du CAC 40 à démontré que hors versement des dividendes, sur une base 100 en décembre 1987, les actions atteignent, fin 2008, 270 contre 500 pour les obligations et 200 pour les monétaires.
En intégrant les dividendes, les actions reprennent un avantage certain mais pas scandaleux. Ainsi, depuis 1900, le rendement des actions est de 6 % aux Etats-Unis, de 3,2 % en France, de 2,8 % en Allemagne et de 3,8 % au Japon. A l'échelle mondiale, le taux est de 5,2 %. 70 % de la rémunération des actions est lié au versement des dividendes. De ce fait condamner les dividendes, c'est refuser la prise de risque de l'actionnaire, c'est remettre en cause l'essence même de l'économie de marché. Cette étude prouve que grâce aux dividendes, le placement actions reste le meilleur ce qui est logique compte tenu de son caractère risqué. La rémunération est la contrepartie de la prise de risques de l'investisseur, prise de risques qui est inférieure en cas d'acquisition d'obligations ou de titres monétaires.
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