À la fin du
deuxième trimestre 2016, le ratio de la dette publique par rapport au PIB s'est
établi à 91,2 % dans la zone euro (ZE19), contre 92, % à la
fin du premier trimestre 2015. Pour l’ensemble de l’Union européenne, le ratio
est passé, sur la même période, de 87,5 % à 84,3 %.
Les ratios les plus
élevés de la dette publique par rapport au PIB à la fin du deuxième trimestre
2016 sont toujours enregistrés en Grèce (179,2 %), en Italie (135,5 %)
et au Portugal (131,7 %). Les États les moins endettés sont l’Estonie
(9,7%), le Luxembourg (22,0 %) et la Bulgarie (29,4 %).
Par rapport au
deuxième trimestre 2015, treize États membres ont enregistré une hausse de leur
ratio de la dette publique par rapport au PIB à la fin du deuxième trimestre
2016 et quinze autres une baisse. Les plus fortes hausses du ratio ont été
enregistrées en Grèce, en Lettonie et au Portugal tandis
que les baisses les plus marquées ont été observées en Irlande, aux Pays-Bas
et en Hongrie.
La France fait
toujours partie des mauvais élèves. Sa dette publique de 2 250 milliards d’euros représente 98,2
% du PIB. Sur un an, elle a progressé de 0,6. Ce résultat du deuxième trimestre
ne présage pas complètement de celui de fin d’année. En effet, en fonction des
calendriers de remboursements et d’achats de titres, il est fréquent que le
montant de la dette publique soit plus élevé de 0,4 point entre le début et la
fin d’année. Néanmoins, la tendance demeure à la hausse en France.
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