Miracle ou pas mais il n'en demeure pas moins que la France a connu un taux de croissance de 0,5 % au deuxième trimestre 2013, % après un recul de 0,2 % chacun des deux trimestres précédents. Cette augmentation est selon l'INSEE la plus forte hausse depuis le premier trimestre 2011. L’acquis de croissance annuelle à mi-année est de +0,1 %.
Cette croissance repose sur une accélération des dépenses de consommation des ménages (+0,4 % après –0,1 %). L'investissement ou la formation brute de capital fixe (FBCF) totale continue de diminuer, mais moins fortement qu’en début d’année (–0,5 % après –1,0 %). De ce fait, la demande intérieure finale (hors stocks) contribue nettement à l’accélération du PIB : +0,3 point au deuxième trimestre, après –0,1 point au trimestre précédent.
Les exportations (+2,0 % après –0,5 %) et les importations (+1,9 % après +0,1 %) rebondissent de conserve. En conséquence, le solde extérieur a une contribution comptable nulle sur la croissance du PIB ce trimestre (après –0,2 point).
Les variations de stocks des entreprises contribuent de nouveau positivement à la croissance de l’activité : +0,2 point, après +0,1 point au premier trimestre 2013.
Au niveau de la production, la progression a été au rendez-vous au niveau des biens et des services : +0,9 % après 0,0 %. La production de biens manufacturés augmente de +2,0 % après +0,2 % grâce à l'augmentation de la production de matériels de transport (+8,2 % après –1,0 %), notamment dans les industries automobile et aéronautique. L’activité progresse dans toutes les autres branches manufacturières. La production de services marchands accélère également (+0,7 % après 0,0 %), notamment dans les services aux entreprises.
Au deuxième trimestre 2013, les dépenses de consommation des ménages augmentent à nouveau avec +0,4 % après –0,1 %. Les dépenses d’énergie restent dynamiques (+2,4 % après +2,0 %). Les augmentations des prélèvements ont impacté les ménages surtout en 2012 et début 2013. Le deuxième trimestre a bénéficié d'un contexte extérieur plus porteur avec un début d'infléchissement de la situation d'Europe du sud. Les Français ont décidé de maintenir leur niveau de consommation à la veille des vacances favorisant ainsi l'activité.
Le deuxième était attendu relativement correct; il faudra attendre le 3ème pour savoir si la France a réellement touché le fond de la crise. De toute façon, l'année 2013 enregistrera une croissance située en tre -0,1 et 0,2 %.
Le PIB et ses composantes
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