Si le nom du vainqueur n'est pas aisé à déterminer, l'Europe apparaît comme la grande perdante de cette élection. Aucun des deux candidats ne l'a mentionné durant e débat réservé à la politique internationale. Les Etats-Unis s’affranchissent du vieux continent qu'il considère en proie à des problèmes insolubles de gouvernance.
Il n'en demeure pas moins que la vieille Europe rattrape légèrement son retard en matière de résultats boursiers. Le S&P 500 a progressé de 14 % aux Etats-Unis contre 11 % à Paris et 24 % à Berlin. L'appréciation de l'euro et les bons résultats des compagnies européennes jouent en faveur de ce rééquilibrage. En outre, les entreprises européennes valent peu chères par rapport aux entreprises américaines dont la valeur a retrouvé celle d'avant la Grande récession. Il y a donc encore des marges d'appréciation pour les entreprises européennes d'autant plus que les Etats-Unis devront mettre en oeuvre un plan de réduction des déficits publics en 2013.
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