L’économie mondiale retient néanmoins son souffle dans l’attente des résultats de l’élection présidentielle américaine. L’important n’est pas de savoir si Obama sera réélu ou si Romney réussira à combler son retard mais de savoir si le Président réélu ou élu appliquera le programme de réduction des déficits publics. En effet, compte tenu des dispositions adoptées par le Congrès, il est prévu qu’à compter de l’année prochaine, le déficit public soit réduit de 4 à 5 points. Une telle réduction plongerait l’économie américaine en récession. La croissance passerait de 2,5 à -0,5 voire -1 point.
Le plongeon de la croissance américaine signifierait que les deux premières zones économiques, la zone euro et les Etats-Unis, seraient en récession ce qui entraînerait l’économie mondiale en récession. Il y a un réel risque d’un enclenchement d’un cercle vicieux récessif qui nous rapprocherait davantage de la situation qui a prévalu dans les années 30 même si les analogies sont toujours délicats à réaliser en la matière.
Aujourd’hui, les dirigeants des Etats et les économistes espèrent que les Etats-Unis n’appliqueront pas de manière rigide le plan de réduction des déficits surtout en cas de réélection de Barak Obama. Il est néanmoins fort probable que la Chambre des représentants reste républicaine. Il y aura de toute façon réduction des dépenses et donc un impact négatif sur l’activité. L’année 2013 risque donc d’être difficile sur le plan économique avec une croissance nulle voire négative pour la France.
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