Pour le 4ème trimestre consécutif, soit la première fois depuis les années 30, le PIB des Etats-Unis a reculé au second trimestre 2009. La baisse de 1 % est certes très nettement inférieure à celle des trimestres précédents, 6,4 % pour le premier trimestre et 5,4 % pour le dernier trimestre de l’année 2008. Point encourageant, la contraction est inférieure à celle attendue, 1 au lieu de 1,5 %.
L’économie américaine semble avoir atteint un palier grâce en autre aux effets du plan de relance. L’investissement public a cru de 5,6 % offrant un point de croissance au PIB.
Les dépenses des entreprises ont continué à diminuer, -8,9 % au second trimestre contre 39,2 % au premier trimestre. Les dépenses des ménages ont reculé de 1,2 % et leur taux d’épargne a atteint 5,2 % fin juin. La baisse de la consommation est la conséquence directe de la montée du chômage qui frappe 9,5 % de la population active et qui devrait rapidement dépasser 10 %.
Les différents indices semblent prouver que la crise a trouvé un plancher mais rien ne garantit que la reprise puisse éclore tant les fondamentaux sont minés.
Une stabilisation des prix immobiliers, après une chute libre de deux ans, est enregistrée. La légère remontée des ventes de voitures, 3,4 millions au mois de juillet contre plus de 5 millions en juillet 2005, démontre que le retour à la normal sera long. La Chambre des Représentants a, sans surprise, prolongé la prime à la casse en y affectant 2 milliards de dollars supplémentaires.
Face aux revendications de lancement d’un nouveau plan de relance, les pouvoirs publics américains soulignent qu’une faible partie du précédent est réellement entrée en phase active. Le plan de 767 milliards de dollars portera essentiellement ses effets à partir de la fin de l’année 2009.
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