mardi 30 septembre 2014

L'inflation au sein de la zone euro continue son mouvement de baisse

Le taux d'inflation annuel de la zone euro est encore en baisse. Il a été est estimé à 0,3% en septembre 2014, en baisse par rapport au mois d’août, où il était de 0,4%, selon  Eurostat, l'office statistique de l'Union européenne.

S'agissant des principales composantes de l'inflation de la zone euro, les services devraient connaître le taux  annuel le plus élevé en septembre (1,1%, contre 1,3% en août), suivis de l’alimentation, boissons alcoolisées & tabac (0,2%, contre -0,3% en août), des biens industriels hors énergie (0,1%, contre 0,3% en août), et de l'énergie (-2,4% contre -2,0% en aout). 

Cette nouvelle baisse ne peut que conforter la BCE  à intervenir massivement pour contrecarrer les forces déflationnistes en cours au sein de la zone euro.

Taux de chômage en Allemagne toujours au plus bas

Le taux de chômage est resté inchangé en septembre, à 6,7% pour le septième mois consécutif. Il demeure sur son niveau le plus bas depuis plus de vingt ans. Les tensions sur le marché du travail devrait continuer de soutenir le revenu disponible des ménages et leur consommation, en dépit de la reprise modeste de l’économie.

Les retraités manifestent : Philippe Crevel interviewé sur JOL Presse

Gel des pensions, menace sur la CSG, les retraités ne sont pas heureux. Sur ce sujet épineux,Philippe Crevel a été interrogé par JOL Presse.

retrouver l'interview de Philippe Crevel

Travail, Plus de TNS, Plus de femmes, Moins de salariés dans l'Industrie

L'INSEE vient de publier une étude très instructive sur le travail en France. 

Ainsi, selon les données de l'institut statistique, en moyenne en 2013, 28,6 millions de personnes de 15 ans ou plus vivant en France métropolitaine sont actives : 25,8 millions ont un emploi et 2,8 millions sont au chômage. 
22,0 millions de personnes sont inactives, c’est-à-dire ne travaillent pas et ne recherchent pas activement un emploi ou ne sont pas disponibles pour en occuper un.
Depuis 2005, la population active a augmenté de près de 1,3 million de personnes. Cette hausse est en grande partie due à la participation croissante des femmes au marché du travail. 
Depuis 2005, la progression du nombre de femmes actives est deux fois plus importante que celle du nombre d’hommes actifs (+ 107 000 en moyenne chaque année pour les premières contre + 52 000 pour les seconds). En 2013, il y a 110 000 actifs de plus qu’en 2012, et ce sont en majorité des femmes.
Le nombre d’actifs âgés de 50 à 64 ans a fortement augmenté depuis 2005 (+ 1,4 million). Toutefois, cette progression, amplifiée entre 2005 et 2012 (hausse annuelle moyenne de 120 000 personnes entre 2005 et 2008, de 200 000 entre 2008 et 2011, de 300 000 en 2012), se modère en 2013 (+ 140 000 par rapport à 2012), suite à la mise en place, en novembre 2012, du dispositif de départ à la retraite anticipée pour carrière longue. Avec le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation pour partir en retraite à taux plein, les plus âgés participent davantage au marché du travail : leur taux d’activité a progressé de plus de 5 points en quatre ans, passant de 56,5 % en 2009 à 61,7 % en 2013.


Développement du travail non salarié

Avec la crise, le statut de l'auto-entrepreneur, le travail non salarié tend à s'accroître en France. En 2013 ils représentent 11,2 % des emplois et les deux tiers d’entre eux sont des hommes

Concernant avant tout les personnes parmi les plus âgées, le non-salariat se développe progressivement chez les jeunes, notamment après la mise en place du régime d’auto-entrepreneur en 2009. Parmi les actifs occupés de  50 ans et plus, 16 % sont non salariés contre 4,5 % chez les moins de 30 ans (+ 1,5 point par rapport à 2005).

Les salariés près de 89 % des emplois 
Les salariés représentent 88,8 % des actifs occupés en France métropolitaine. Sur dix personnes en emploi, il y a un non-salarié, deux ouvriers, trois employés et quatre personnes occupant une profession intermédiaire ou un emploi de cadre. Parmi les actifs occupés, la part des professions intermédiaires et des cadres a progressé de 0,3 point en 2013. Cette tendance à la hausse se poursuit depuis plusieurs années (+ 3,4 points depuis 2005, passant de 36,3 % à 39,7 %). Dans le même temps, la part d’ouvriers diminue et cette baisse se confirme en 2013 (- 0,3 point à 20,6 %). Celle des employés a reculé d’un point depuis 2005 pour se stabiliser à 28,3 % sur la dernière année.
En 2013, la France compte 22,9 millions de salariés, il y a presque autant de femmes que d’hommes. Les emplois d’ouvriers sont peu féminisés (1 femme pour 4 hommes), contrairement à ceux d’employés (1 homme pour 3 femmes). La part de femmes chez les cadres (40 %) et les professions intermédiaires (51 %) s’est stabilisée en 2013 après les progressions régulières des précédentes années (respectivement + 3 points et + 1,5 point depuis 2005).
Statut d'emploi et groupe socioprofessionnel des personnes en emploi selon le sexe
Effectif total (milliers)Répartition (%)Part de femmes
EnsembleFemmesHommes(%)
Champ : population en emploi de 15 ans ou plus, vivant en France métropolitaine, hors communautés.
Source : Insee, enquête Emploi 2013.

La France, un pays avant tout tertiaire



En 2013, 76,2 % des personnes ayant un emploi (salarié ou non) travaillent dans le secteur tertiaire, 13,5 % dans l’industrie, 6,6 % dans la construction et 3,0 % dans l’agriculture 
 En huit ans, la part d’actifs occupés dans le secteur industriel a reculé de 2,7 points, alors qu’elle a augmenté de 2,6 points dans le tertiaire.
Près de neuf femmes sur dix (87,8 %) occupent un emploi dans le secteur tertiaire. La moitié d’entre elles travaillent dans l’administration publique, l’éducation, la santé et l’action sociale où elles sont deux fois plus nombreuses que les hommes. En revanche, les femmes sont largement minoritaires dans les secteurs

 de la construction, des transports, de l’industrie, de l’agriculture et de l’information et de la communication : elles y occupent entre 12 % et 31 % des emplois.

Près d'un actif occupé sur cinq a un emploi à temps partiel



En 2013, 86,5 % des salariés bénéficient d’un contrat à durée indéterminée (CDI. 
Les autres formes d’emploi sont moins courantes : 9,5 % des salariés sont en contrat à durée déterminée (CDD), 2,2 % en intérim et 1,8 % en apprentissage. Trois emplois en CDD sur cinq sont occupés par des femmes. Plus de neuf apprentis sur dix ont moins de 25 ans et les deux tiers d’entre eux sont des hommes.
La proportion d’actifs occupés travaillant à temps partiel a progressé de 0,4 point en 2013 pour atteindre 18,4 %. Près de 80 % de ces temps partiels sont occupés par des femmes. Le temps de travail hebdomadaire habituel (c’est-à-dire hors périodes de congés ou de récupération due à la réduction du temps de travail (RTT)) est de 23 heures pour les temps partiels et de près de 41 heures pour les temps complets. Les hommes à temps complet accomplissent davantage d’heures que les femmes (41,8 heures par semaine contre 39,1 heures). Parmi les salariés à temps partiel, plus d’un tiers (34,2 %) souhaitent travailler davantage, souhait plus fréquent chez les hommes (41,7 % d’entre eux) que chez les femmes (32,5 %).

Lire la note de l'INSEE
Non-salariés2 89411,27,714,532,8
Salariés22 86988,892,385,549,8
dont :
Cadres4 04315,713,118,139,9
Professions intermédiaires6 18624,025,622,651,0
Employés qualifiés3 76314,622,97,075,0
Employés non qualifiés3 53913,722,55,778,4
Ouvriers qualifiés3 49913,63,522,912,3
Ouvriers non qualifiés1 8117,04,79,132,3
Non déterminé270,10,10,158,2
Ensemble25 764100,0100,0100,047,9


lundi 29 septembre 2014

Sécurité sociale, le déficit à la dérive

Des recettes amputées du fait de l'absence de croissance et d'inflation, des dépenses en progression au niveau des retraites en particulier. Le déficit de la Sécurité sociale ne pouvait qu'augmenter.

De ce fait, pour 2014,  le régime général devrait enregistrer un déficit  de 11,7 milliards d’euros contre 12,5 milliards en 2013. Le Gouvernement avait prévu un solde négatif de 10 milliards. Par rapport à 2013, le déficit sera donc réduit de 0,8 à 0,9 milliard. En y ajoutant le fonds de solidarité vieillesse, le déficit total augmentera  de 0,1 à 0,2 point de plus que les – 15,4 milliards d’euros de l’an dernier.

Pour 2015, le Gouvernement ne prévoit de réduire le déficit du régime général  que de quelques centaines de millions d'euros. Il devrait se situer entre  10 et 10,3 milliards quand l'objectif était de le ramener  à 7,1 milliards. Le déficit total reviendra vers – 13,2 milliards. Et le retour à l’équilibre n’interviendra pas avant 2018-2019, alors qu’il était programmé pour 2017. 

La branche famille devra accroître ses efforts d'économie qui seront portés de 800 millions à un milliard d'euros.  Le gouvernement travaille sur  trois pistes : la réduction du congé parental, la diminution de la prime à la naissance à partir du deuxième enfant, et la baisse du plafond de revenus au-dessus duquel il n’y a plus d’exonération de charges sociales pour faire garder son enfant par une nourrice.

Au niveau de  l’assurance-maladie, l’objectif de dépenses (Ondam) sera respecté cette année. . Les dépenses devraient progresser de 2,1 % en 2015, comme annoncé en avril, soit plus de 3,6 milliards de dépenses supplémentaires. Pour y parvenir, environ 2,9 milliards d’économies seront nécessaires , a calculé la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) en juillet. Les pistes sont les suivantes  : baisse des prix des médicaments (3,5 milliards), maîtrise des prescriptions (2,5 milliards), mutualisation des achats hospitaliers (2 milliards), réduction des séjours à l’hôpital (1,5 milliard), lutte contre la fraude (500 millions).

samedi 27 septembre 2014

La lettre N°94 du 27 septembre 2014

  • Le coin des Epargnants
  • Si vous n'étiez pas présent cette semaine
  • France, l'heure des choix budgétaires
  • Pourquoi l'euro baisse ?
  • L'euro, l'arme de la relance ?
  • Les Etats-Unis, toujours à la recherche de la bonne équation
  • Et si l'Inde était l'avenir de l'économie mondiale ?
  • Formation les nouvelles règles du jeu
  • Le délinquant connecté
  • Demain est déjà aujourd'hui
  • L'agenda de la semaine à venir

samedi 20 septembre 2014

La lettre Eco du 20 septembre 2014

Lorello Ecodata publie, depuis deux ans, une lettre d'information économique adressée aux décideurs et aux responsables institutionnels ainsi qu'aux journalistes économiques. Cette lettre est envoyée par mail le samedi ou le dimanche en fonction de l'actualité. Elle est réalisée par une équipe d'économistes et de spécialistes de la communication que j'ai l'honneur d'animer



  • Le Coin des Epargnants
  • Si vous n'étiez pas présent cette semaine en France, en Ecosse...
  • La FED, la prudence à l'ordre du jour
  • Tout n'est pas noir en zone euro !
  • Pourquoi Moody's n'a pas dégradé la France
  • Le coin des tendances : du Luxembourg aux digital natives...
  • L'agenda économique de la semaine 

vendredi 19 septembre 2014

Le CICE s'installe dans le paysage des entreprises

Le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi monte en puissance. L’Insee a interrogé les entreprises de l’industrie et des services sur l’utilisation ce dispositif. Selon cette étude, dans l’industrie, plus d’une entreprise sur trois juge que le CICE leur permettra d’embaucher ; c’est le cas d’une entreprise sur deux dans les services. Elles sont un peu moins nombreuses à estimer qu’il aura un effet sur la hausse des salaires ou la baisse des prix de ventes. En général, les entreprises annoncent qu’elles utiliseront le CICE pour augmenter leur résultat d’exploitation ; pour 58 % des entreprises de l’industrie et 52 % des entreprises des services, ce surcroît de ressources sera destiné majoritairement à l’investissement.

L'impact du CICE devrait se faire sentir plus pleinement en 2015 avec une amélioration du taux de marge. L'effet sur l'emploi restera conditionné par une amélioration de la demande. 

Lire la note de l'INSEE

jeudi 18 septembre 2014

L'OCDE revoit ses prévisions de croissance et réclame une politique monétaire énergique en zone euro


L'OCDE a publié ses prévisions de croissance du mois de septembre. L'organisation mondiale  a indiqué que les États-Unis devraient enregistrer une croissance de 2,1 % cette année et de 3,1 % en 2015. Pour le Royaume-Uni, le taux de croissance devrait être  contre r à 3,1 % en 2014 et 2,8 % en 2015 au Royaume-Uni. Le Canada devrait quant à lui connaître une croissance de 2,3 % cette année et de 2,7 % en 2015. Le Japon devrait enregistrer une croissance de 0,9 % en 2014 et de 1,1 % en 2015.

Dans la zone euro, le rythme de l'expansion économique devrait être de 0,8 % en 2014 et de 1,1 % en 2015. Les perspectives de croissance diffèrent fortement entre les grandes économies de la zone euro. Le taux de croissance devrait ainsi s'établir à 1,5 % en 2014 comme en 2015 en Allemagne, et à 0,4 % en 2014 et 1 % en 2015 en France, tandis qu'en Italie, le produit intérieur brut reculera de 0,4 % en 2014, avant de se redresser de 0,1 % seulement en 2015.


Considérées dans leur ensemble, les économies émergentes conserveront une expansion économique nettement plus rapide que les économies développées, mais les prévisions relatives aux différents pays sont tout aussi contrastées. La Chine devrait afficher une croissance de 7,4 % en 2014 et de 7,3 % en 2015. L'Inde connaîtra une expansion économique de 5,7 % en 2014 et de 5,9 % en 2015. Le Brésil en revanche, frappé par une récession au premier semestre de 2014, n’enregistra qu’une croissance de 0,3 % cette année et de 1,4 % l'année prochaine.

L'OCDE souligne que  « la zone euro a besoin d'une relance monétaire plus énergique, tandis que les États-Unis et le Royaume-Uni démantèlent à juste titre leurs mesures d'assouplissement monétaire non conventionnelles ». Pr ailleurs, selon l'OCDE, «le Japon doit poursuivre sa politique d'assouplissement quantitatif pour rompre durablement avec la déflation, mais il doit accomplir des progrès plus importants que la plupart des autres pays en matière d'assainissement budgétaire. »

François Hollande: la compétitivité avant les déficits

Le Président de la République à l'occasion de sa conférence de presse a affirmé qu'il privilégiait la compétitivité de l'économie sur le rétablissement des comptes publics. Il a souligné que la divergence des balances commerciales entre la France et l'Allemagne est anormale. A demi mots, il a critiqué l'Allemagne. Par ailleurs, il a confirmé le report de l'objectif des 3 % du PIB à 2017 et a justifié les mesures fiscales de Manuel Valls.

François Hollande fait du Montebourg avec les mots de Valls. Le problème est de pouvoir concilier la recherche d'une meilleure compétitivité avec économie devant supporter une dette qui devrait atteindre près de 100 % du PIB en 2015.

Parmi les autres points évoqués en matière économique : les administrations publiques ne réaliseront pas plus de 50 milliards d'euros d'économies. Le taux de TVA ne sera pas augmenté. 

Epargne et Vous : Est-il encore intéressant d'investir dans l'immobilier ?

samedi 13 septembre 2014

La lettre économique N°92 du 13 septembre 2014

  • Le coin des épargnants
  • Et si l'Ecosse devient indépendante
  • France, l'heure des choix
  • Etats-Unis, la route incertaine de la croissance
  • Japon, la croissance crie "misère"
  • L'agenda économique des prochains jours

vendredi 12 septembre 2014

La création d'entreprises recule légèrement en août

Selon l'INSEE, au mois d'août , le nombre de créations d'entreprises en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO)  a diminué  par rapport au mois de juillet, tous types d’entreprises confondus (-0,3 %). Il progresse en retirant les auto-entrepreneurs (+0,2 %).

Le nombre cumulé de créations brutes au cours des trois derniers mois progresse par rapport aux mêmes mois un an auparavant (+2,8 %) et plus particulièrement pour les entreprises sous forme sociétaire (+3,8 %).
Les secteurs qui contribuent le plus à cette hausse sont le soutien aux entreprises, l’enseignement, santé, action sociale et l’hébergement et restauration.
Le nombre cumulé de créations brutes au cours des douze derniers mois est en hausse par rapport aux douze mois précédents (+2,1 %), en particulier pour les entreprises sous forme sociétaire (+3,9 %).
En août 2014, 51,0 % des créations enregistrées sur les douze derniers mois, en données brutes, sont des demandes d’auto-entreprises.

Part dans l'ensemble des créations en %
Cumul données brutes sur 12 mois
Source : Insee, Sirene
Juin 2014Juil. 2014Août 2014
Forme sociétaire30,029,929,9
Entreprises individuelles hors auto-entreprises19,219,219,0
Auto-entreprises50,850,951,0
La contribution d'un secteur à l’évolution d'ensemble est l’évolution observée dans ce secteur, pondérée par le poids relatif du secteur dans l'ensemble.
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)
Créations d’entreprises (CVS-CJO*)

mercredi 10 septembre 2014

Les entreprises continuent à se financer par le marché

La progression de l’endettement des sociétés non financières atteint + 5,3 % sur un an en juillet, après + 4,9 % en juin. La croissance du financement de marché reste soutenue, à +11,5%, tandis que celle des crédits bancaires passe de  1,3% en juin à 1,8% en juillet.

La production industrielle en baisse de 0,3 %au mois de juillet

Au mois de juillet 2014, la production de l’industrie manufacturière en volume diminue de 0,3 % après une hausse au mois de juin 2014 (+1,6 %). La production de l’ensemble de l’industrie progresse légèrement (+0,2 % après +1,2 % en juin)

Au cours des trois derniers mois, la production diminue dans l’industrie manufacturière (–1,5 %), ainsi que dans l’ensemble de l’industrie (–0,6 %).
Sur cette période, la production se replie dans les autres produits industriels (–1,6 %), les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (–1,7 %), les industries agricoles et alimentaires (–1,3 %) et les matériels de transport (–0,7 %). Elle recule très nettement dans la cokéfaction et raffinage(–9,0 %).

La production manufacturière des trois derniers mois est inférieure à celle des mêmes trois mois de l’année 2013 (–0,9 %).

Sur cette période, la production baisse dans les autres produits industriels (–0,7 %) et de manière plus accentuée dans les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (–2,2 %). Elle se contracte fortement dans la cokéfaction et raffinage (–15,6 %) et baisse légèrement dans lesindustries agricoles alimentaires (–0,8 %). En revanche, elle augmente dans lesmatériels de transport (+1,9 %).

Indices mensuels de la production industrielle
Indices mensuels de la production industrielle
Légende : CZ : industrie manufacturière - (C1) : IAA - (C3) : équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines - (C4) : matériels de transport - (C5) : autres industries

lundi 8 septembre 2014

Légère progression des crédits pour les particuliers

Le taux de croissance annuel de l’encours de crédits aux particuliers reste inchangé en juillet (+3,0 %). Le crédit à l’habitat progresse à un rythme presque inchangé (+2,9 %, après +3,0 % en juin) tandis que l’encours des crédits de trésorerie est quasi stable (+0,1 %, après 0,0 %).

Les taux d’intérêt moyens des crédits nouveaux diminuent pour toutes les catégories de crédits : découverts (7,43 %, après 7,71 %) et crédits à la consommation (5,32 %, après 5,52 %) mais aussi crédits à l’habitat à long terme à taux fixe (2,96 %, après 3,05 %) comme à court terme ou à taux variable (2,67 %, après 2,69 %).

L'encours de crédit représente 1009 milliards d'euros dont 826 au titre de l'habitat.

Les décrets euro-croissance et vie génération sont publiés

Après des semaines d'attente, les deux décrets portant sur  les contrats "euro-croissance" et les contrats "vie génération" ont été publiés au Journal officiel. Le contrat "euro-croissance" permet au souscripteur de bénéficier d'une garantie du capital versé, comme pour un fonds en euros, mais à un horizon d'au moins 8 ans avec en contrepartie un meilleur rendement. 

En vertu des dispositions réglementaires, les fonds "euro croissance" peuvent cohabiter  au sein d'un même contrat d'assurance-vie aux côtés de fonds en euros et de supports en unités de compte. Le décret publié samedi, qui modifie la partie réglementaire du code des assurances, a notamment pour objet de préciser le contenu de ces contrats ou fonds "euro croissance" et le terme de la garantie, qui peut être totale ou partielle. 

Les contrats "vie génération" sont des contrats en unités de compte dont l'actif est majoritairement investi notamment dans l'économie solidaire, le logement social et intermédiaire et l'innovation, Le décret fixe  les actifs éligibles et les modalités d'appréciation et de contrôle des quotas d'investissement. Les contrats "vie génération" bénéficient d'un abattement supplémentaire de 20 % lors de l'imposition des capitaux en cas de déc

les dépenses de santé en France

Le montant des dépenses courantes de santé s’élève à 247,7 milliards d’euros en 2013, 
soit 11,7 % du produit intérieur brut (PIB) en base 2010. La consommation de soins 
et de biens médicaux (CSBM), qui en représente les trois quarts, atteint pour sa part 
186,7 milliards d’euros. Elle s’établit à 8,8 % du PIB en 2013, contre 8,7 % en 2012. 

Sa progression en valeur reste sensiblement inférieure à 3 % pour la quatrième année 
consécutive : +2,2 % en 2013, après +2,1 % en 2012, +2,7 % en 2011 et +2,3 % en 
2010. En particulier, le recul de la consommation de médicaments, imputable à la faible 
croissance de leur volume conjuguée à la baisse des prix, contribue négativement à la 
croissance de la CSBM.

En 2013, la part de la CSBM financée par la Sécurité sociale atteint 76,0 % et celle prise 
en charge par les organismes complémentaires 13,8 %. Quant au reste à charge des 
ménages, il s’établit à 8,8 %, en recul de 0,2 point par rapport à 2012. 

samedi 6 septembre 2014

La lettre économique du 5 septembre 2014 N°91

  • Le Coin des Epargnants : les marchés réagissent positivement aux décisions de la BCE
  • La rentrée boiteuse de l'économie mondiale
  • La confiance des ménage n'est toujours pas de retour
  •  Le Royaume-Uni reste pour le moment une île
  • Quand la BCE passe à l'attaque 
  • L'agenda économique de la semaine 


Interview dans le Luxemburger Wort

Philippe Crevel a été interrogé par Lynda Cortey sur le développement de l'assurance-vie au Luxembourg.

jeudi 4 septembre 2014

Le taux de chômage à 10,2 % en France

Selon le Bureau International du Travail, en  2014, le taux de chômage s’élève, en France, à 10,2 % de la population active  après 10,1 % au premier trimestre 2014. 

En France métropolitaine, avec 2,8 millions de personnes au chômage, le taux de chômage atteint 9,7 % et est stable par rapport au trimestre précédent. Sur un an, le taux de chômage baisse de 0,1 point en France et de 0,2 point en France métropolitaine.
Taux de chômage au sens du BIT
Taux de chômage au sens du BIT
Estimation à +/- 0,3 point près du niveau du taux de chômage et de son évolution d’un trimestre à l’autre
Champ : population des ménages, personnes de 15 ans ou plus
Source : Insee, enquête Emploi
En France métropolitaine, parmi les personnes inactives au sens du BIT, 1,3 million souhaitent un emploi sans être comptées dans la population des personnes au chômage au sens du BIT : elles constituent le halo autour du chômage. Leur nombre baisse de 40 000 sur le trimestre et augmente de 60 000 sur un an.

mardi 2 septembre 2014

La digitalisation rebat les cartes (une étude de Lorello Ecodata en préparation et ouverte à la souscription )

D'ici 2020, la moitié de la population française sera digitale native ou presque native. Cela concerne tous les Français qui dès l'âge de 6 ans auront été en relation avec le numérique. Cette digitalisation progressive de la population change les modes de consommation. Le premier secteur touché fut la musique avec comme conséquence la mise en difficulté des anciennes majors. Depuis, la distribution, le tourisme, l'immobilier, la télévision... ont été touchés. La banque et l'assurance font un peu de résistance du fait du haut niveau du ticket d'entrée et des contraintes prudentielles et fiscales.  Néanmoins, comme pour toutes les  activités impactées par la digitalisation, des nouveaux entrants peuvent briser les règles. Pour le secteur financier, quels seront les nouveaux rois du pétrole Google, un courtier malin, un nouvel acteur... Affaire à suivre. pour plus de détails contacter Lorello Ecodata (01 45 00 37 37).

lundi 1 septembre 2014

L'hôtellerie et la restauration continuent de souffrir

Selon l'INSEE, au mois de  juin, le volume des ventes a baissé à nouveau dans l’hébergement et restauration de 0,9 %, après une baisse de 0,4 % en mai. Les services aux ménages ne sont pas à la fête avec une contraction de 0,8 %, comme en mai. 

En revanche,  le commerce et réparation d’automobiles et de motocycles progresse de 0,4 %) et le commerce de détail hors automobiles et motocycles de 0,2 %.