lundi 31 octobre 2016

croissance : zone euro : +0,3 % en 3ème trimestre.

Selon Eurostat, le PIB est  en hausse de 0,3 % dans la zone euro et de 0,4 %  au sein de l'Union européenne au 3ème trimestre. Sur un an, la hausse est  respectivement de+1,6% et de +1,8% .

 Au cours du deuxième trimestre 2016, le PIB avait aussi progressé de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l’UE28.

La croissance évolue donc toujours à un petit train de sénateur. Si l'Espagne rattrape le retard pris entre 2010 et 2013, l'Europe du Nord évolue sur un plateau.

vendredi 28 octobre 2016

La dette publique française flirte avec les 100 % du PIB



À la fin du deuxième trimestre 2016, le ratio de la dette publique par rapport au PIB s'est établi à 91,2 % dans la zone euro (ZE19), contre 92, % à la fin du premier trimestre 2015. Pour l’ensemble de l’Union européenne, le ratio est passé, sur la même période, de 87,5 % à 84,3 %.

Les ratios les plus élevés de la dette publique par rapport au PIB à la fin du deuxième trimestre 2016 sont toujours enregistrés en Grèce (179,2 %), en Italie (135,5 %) et au Portugal (131,7 %). Les États les moins endettés sont l’Estonie (9,7%), le Luxembourg (22,0 %) et la Bulgarie (29,4 %).

Par rapport au deuxième trimestre 2015, treize États membres ont enregistré une hausse de leur ratio de la dette publique par rapport au PIB à la fin du deuxième trimestre 2016 et quinze autres une baisse. Les plus fortes hausses du ratio ont été enregistrées en Grèce, en Lettonie et au Portugal tandis que les baisses les plus marquées ont été observées en Irlande, aux Pays-Bas  et en Hongrie.


La France fait toujours partie des mauvais élèves. Sa dette publique de 2 250 milliards d’euros représente 98,2 % du PIB. Sur un an, elle a progressé de 0,6. Ce résultat du deuxième trimestre ne présage pas complètement de celui de fin d’année. En effet, en fonction des calendriers de remboursements et d’achats de titres, il est fréquent que le montant de la dette publique soit plus élevé de 0,4 point entre le début et la fin d’année. Néanmoins, la tendance demeure à la hausse en France.

Croissance, la France à la traîne, les Etats-Unis en pointe !



La France avec 0,2 % de croissance est en retrait par rapport à plusieurs de ses partenaires économiques. L’Espagne, malgré l’absence de gouvernement connait toujours un rythme soutenue de croissance avec un gain de 0,7 % au troisième trimestre portant le taux de croissance annuelle à 3,2 %. Le Royaume-Uni subit le Brexit mais sans rompre. Le taux de croissance passe de 0,7 à 0,5 % du 2ème au 3ème trimestre. Les Etats-Unis, de leur côté ont fortement accéléré au troisième trimestre avec un taux de croissance annuelle de 2,9 %. Le rythme d'expansion de ce trimestre est le plus fort depuis ces deux dernières années. Ce rebond de l’activité qui a dépassé les attentes des experts repose sur un augmentation des exportations et à un retour des investissements.



mardi 25 octobre 2016

Chômage septembre 2016 : Un marché de l'emploi de plus en plus volatile

Les mois se suivent mais ne se ressemblent pas. Le nombre de demandeurs d'emploi a diminué de 1,9 %, soit 66 300 demandeurs d'emploi en moins , en septembre après avoir augmenté de  1,4 % soit 50 200 (catégorie A) de plus en août.

 Fin septembre 2016, en France métropolitaine,  le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A est donc de 3 490 500. En intégrant les catégories A,B et C, on atteint 5 480 200 personnes.

Le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A baisse sur trois mois de 1,0 % (–35 200) et de 1,7 % sur un an. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de baisse, une première depuis 2008.

les résultats de l'emploi sont de plus en plus volatils à l'image du marché du travail. Le volume croissant des CDD et des missions en intérim explique cette évolution.  Il est à noter qu'il y a eu  moins de nouveaux entrants à Pôle emploi en septembre (-5,5 %). et  plus de sorties pour reprise d’emploi, (+15,4 %).

Ces chiffres corroborent les créations d'emploi enregistrées par l'INSEE ces derniers mois. Avec la fin de l'année, l'activité devrait rester soutenu ce qui permet d'espérer de nouvelles diminutions pour le nombre d'inscrits à Pole Emploi.

La fiscalité tue-t-elle le travail , interview sur RTS


Pas de rebond d'activité en France ?


A en croire l'enquête de l'INSEE, au mois d'octobre 2016, les industriels signalent que les tensions sur l'appareil de production se sont relâchées. Le taux d'utilisation des capacités de production baisse par rapport au trimestre précédent (-0,9 point). Les capacités de production dans l'industrie manufacturière sont à nouveau moins utilisées qu'en moyenne sur la période 1994-2007. Cela témoigne que la reprise engagée en 2015 s'affaiblirait réellement en l'absence de nouveau dopage (baisse du prix du pétrole).

Quasiment autant d'industriels qu'au trimestre précédent estiment qu'ils pourraient produire davantage s'ils recevaient plus de commandes : le solde relatif aux goulots de production est quasi stable, au-dessus de sa moyenne. La proportion d'entreprises confrontées à des difficultés de demande seulement diminue. En revanche, quasiment autant d'industriels signalent rencontrer des difficultés d'offre seulement, la part correspondante restant proche de sa moyenne de longue période.
Taux d'utilisation des capacités de production
Taux d'utilisation des capacités de production


Bonne nouvelle, toujours selon l'INSEE, en octobre, un peu moins d'industriels qu'en juillet signalent avoir réduit leurs effectifs au cours des trois derniers mois. Pour les prochains mois, les industriels sont également moins nombreux qu'au trimestre précédent à prévoir des suppressions d'emplois. Les deux soldes correspondants sont au-dessus de leur moyenne de longue période depuis octobre 2013.

Un industriel sur trois éprouve des difficultés de recrutement ; cette part, déjà supérieure à sa moyenne de long terme, augmente de 3 points en octobre.
Les effectifs de l'industrie manufacturière
Les effectifs de l'industrie manufacturière

mercredi 12 octobre 2016

La création d'entreprises maintient le cap

Au mois de septembre dernier, le nombre total de créations d'entreprises tous types d'entreprises confondus a augmenté de 2,9 % après +1,6 % en août en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables. Les créations d'entreprises classiques augmentent un peu plus vite (+3,0 %) que les immatriculations de micro-entrepreneurs (+2,8 %).
Créations d'entreprises (CVS-CJO*)
Créations d'entreprises (CVS-CJO*)

vendredi 7 octobre 2016

Rebond de l'industrie en août

Au mois d'août, selon l'INSEE, la production de l'industrie manufacturière a progressé de 2,2 % après un recul de 0,2 % en juillet. L'ensemble de l'industrie a connu une hausse de +2,1 % après -0,5 %
Au cours des trois derniers mois, la production diminue légèrement dans l'industrie manufacturière (-0,2 %). Elle décroît dans l'ensemble de l'industrie (-0,5 %).
Dans l'industrie manufacturière, la production des trois derniers mois est quasi stable par rapport aux trois mêmes mois de l'année précédente (-0,1 %). Elle diminue légèrement dans l'ensemble de l'industrie (-0,3 %).
Sur cette période, la production baisse fortement dans les industries agroalimentaires (-3,2 %), et nettement dans les industries extractives, énergie, eau (-1,3 %) et dans les biens d'équipement (-0,8 %). En revanche, elle croît vivement dans les matériels de transport (+3,4 %), et progresse légèrement dans les « autres industries » (+0,2 %) et dans la cokéfaction et raffinage(+0,3 %).