samedi 31 janvier 2009

baisse du taux du Livret A, bad news or good news ?

La baisse du taux de rémunération du Livret A à 2,50 %, le 1er février prochain, est une mauvaise nouvelle pour l’épargnant qui en période de crise privilégie les produits sûrs. Mais, le taux de 4 % devenait une hérésie en raison de la baisse de l’inflation et de la diminution des taux d’intérêt à court terme. En effet, avec un taux d’inflation qui est passé de plus 3% à 1 % et avec un taux d’intervention de la Banque Centrale européenne qui devrait avoisiner les 2 %, la rémunération de 4 % pour un produit net d’impôt et sûr à 100 % était intenable. Cette baisse à 2,5 % maintient néanmoins le pouvoir d’achat des épargnants tout en facilitant le financement du logement social. Il ne faut pas oublier que les taux des prêts accordés aux offices d’HLM reposent en grande partie sur les ressources du Livret A. Le taux de 4 % n’incitait pas les Français dont le taux d’épargne est le plus élevé de l’OCDE*.

Par ailleurs, la multiplication par 6 de la collecte du Livret A de 2007 à 2008 (de 3 milliards à 18 milliards d’euros) démontre à la fois la forte demande en épargne de précaution et un effet d’opportunité dont pâtit les produits à long terme comme l’assurance-vie (collecte en diminution de 12 % en 2008). La baisse du taux du Livret A devrait remettre de l’ordre dans la hiérachie des placements et favoriser l’économie réelle.

*Plus de 12 % du revenu disponible brut contre 10 % en Allemagne ou 0 % aux Etats-Unis et au Royaume-Uni - sources OCDE
Au 30 novembre 2008, l’encours du Livret A était de 160 milliards d’€, soit une progression de 18 % par rapport à 2007.

samedi 24 janvier 2009

Return to The Growth

GROWTH AT END OF RIFLE


Many experts expect a rebound in the global economy by the end of 2009 or 2010 ?

This analysis is based on the following points:

• • Plans to revive implemented in major developed and emerging countries (USA, UK, Germany, France, China ...)
• • Continued growth in emerging countries (Asia) that have abundant foreign exchange reserves
• • Central banks and Governments have committed themselves to secure the financial sphere and to ensure the supply of liquidity
• • Central banks have lowered their rates of assistance to very low levels close to zero (with inflation, real interest rates the central bank are negative)
• • Large companies are rather healthy (low debt, margins correct)


Why 2010 ?

• • Deadline for action for the commitment of plans for and takes into consideration the players in the lower rate;
• • Need to have a clear vision for the investors of the actual condition of enterprises and financial institutions (purge after the publication of accounts);
• • reorganization of the interbank market with the banking sector during 2009
• • Clearance of the housing bubble
• • Changing expectations of economic actors
• • Check investments launched in 2007 and 2008 (large amount of investments that should generate productivity gains
• • The depreciation of the stock market and the economic crisis should lead to buyouts and restructuring that boost the financial markets from the second half of 2009

Threats of containment along the growth ?

• • A drift Japanese with a deflationary spiral driven by the depreciation of assets (players wait, no credit ...)
• • No return of confidence in the money market due to the non-transparency of company accounts
• • Not correcting trade imbalances (deficit USA) and thus depreciation of the dollar with the key to a crisis that gets
• • Lack of productivity gains associated with new technologies (we are at the end of the earnings generated by the techniques of communication and information




Threats to future growth

• • Excess liquidity linked to the policy of central banks with the key to resurgence of inflation that could be desired by the public authorities to reduce the weight of debt
• • The situation of public finances forcing states to raise taxes and fees
• • The economic and financial Persistent trade deficit U.S. trade surpluses of China, fluctuations in the dollar, the inability of Europe to develop a coherent economic policy
• • The increase in raw material prices because of the resumption and speculative movements
• • Fluctuations in exchange rates and rising protectionism

Impact on raw materials

• • The decline in oil prices and the financial crisis may curb investment in the search for new deposits and new research techniques. As a result, over time, with the recovery, prices should go up. The price per barrel could be around 80 dollars in 2010.
• • For other raw materials, minerals used in construction should continue to decline because of the slump in real estate even if public works could take over (but partially)
• • Materials in line with sustainable development, energy savings are expected to increase their courses especially for several years if investment in exploration and production have been reduced. On aluminum, the very limited number of players should lead to higher (increased use in automotive, aircraft and construction). The same goes for the chain of carbon materials.

Entre résignation et impuissance

Entre résignation et impuissance


La crise d’installe. Les indices économiques occidentaux mais aussi ceux des pays émergents virent au rouge. L’asphyxie financière par dépréciation des actifs gagne du terrain. Les banques comme les compagnies d’assurance doivent en permanence respecter des rations afin de faire faire face à leurs engagements : indemniser un sinistre, veiller à la liquidité des comptes courants… Or, la chute rapide des cours de bourse oblige les groupes financiers à passer des provisions pour pertes. Cette situation limite d’autant les capacités de prêts de la part des banques. En outre, les acteurs du marché considèrent que le nettoyage n’a pas été fait. Les pertes abyssales de la British Bank of Scotland, 32 milliards d’euros, ont semblé donner raison aux plus pessimistes, le pire serait à venir. Il en a résulté une chute des cours de toutes les valeurs financières. Il apparaît évident que jusqu’à la publication des comptes 2008, la méfiance sera de vigueur. En outre, même si les Commissaires aux comptes seront certainement très attentifs après l’affaire Madoff, il n’en demeure pas moins que l’analyse d’entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse plusieurs dizaines de milliards d’euros reste une opération très délicate. Les Gouvernements étaient apparus extrêmement actifs au mois d’octobre afin de juguler la crise bancaire et pour empêcher le blocage complet du marché monétaire. Aujourd’hui, la crise est plus profonde ; or les pouvoirs publics semblent soient dépassés par les évènements, soient résignés. La politique des symboles a pris le pas sur la mise en place d’un plan réel de résorption de la crise. Pourfendre les bonus des chefs d’entreprise ne coûte pas cher, fait plaisir à l’électorat mais ne résout rien. Faudra-t-il passer par la nationalisation du secteur financier, faudra-t-il en France créer une structure de défaisance… Par ailleurs, la Banque Centrale Européenne ne doit-elle comme la FED se substituer aux banques défaillantes ? Le statuquo est impossible car son coût social sera insupportable psychologiquement mais aussi financièrement.

mercredi 21 janvier 2009

Philippe Crevel interviewé par l'Argus de l'Assurance

Les compagnies d'assurance ont dévoilé le taux de leurs fonds euro pour 2008. Ces taux varient de 3,6 à 4,6 en fonction des produits et des compagnies. Leur niveau élevé vise après une année difficile pour l'assurance-vie d'assurer un minimum de chiffre d'affaires. Par ailleurs, le maintien de rendement élevé sur les obligations d'entreprises permet d'offrir des rendements intéressants. Il n'en demeure pas moins que certaines compagnies devront puiser sur leurs réserves.

jeudi 15 janvier 2009

Pas touche au Livret A ?

LIVRET A, UN SYMBOLE DIFFICILE A MANIER



Les Français aiment les symboles. Le taux du Livret A en est un dont le maniement est toujours sujet à polémiques. Son augmentation apparaît comme une décision normale et juste quand sa baisse est jugée comme une mesure antisociale. Or, il faut toujours se méfier avec les symboles ; ils sont souvent trompeurs. La fixation du taux du Livret A à 4 % n’était que la traduction de l’augmentation de l’inflation qui en rythme annuel dépassait alors 3 %. Le rendement réel du fameux Livret détenu par plus de 46 millions de Français n’était au mieux que de 1 %.

Avec la décrue des cours des matières premières et les menaces déflationnistes, le taux d’inflation est revenu de manière rapide au-dessous de 2 %. Le rendement du Livret A en a été augmenté d’autant.

Or, le Livret A est un instrument d’épargne de court terme, liquide et sans risque. Il n’a donc pas vocation à offrir des rendements élevés. A titre de comparaison, le rendement des SICAV monétaires est actuellement après impôt d’environ 1 %. La baisse des taux d’intervention des banques centrales doit s’accompagner par une baisse des taux d’intérêt à court pour permettre une relance de l’économie. La baisse du taux du Livret A est un message adressé à l’ensemble de la place financière. Il ne faut de plus oublier que le Livret A finance le logement social. Afin de soutenir l’économie et d’éviter d’entraver les capacités d’investissement d’HLM, il apparaît souhaitable que les ressources issues du Livret A ne soient pas trop chères. Il est difficile de défendre l’idée qu’il faut plus de logements sociaux et maintenir élevé le taux du Livret A.

L’encours du Livret A a dépassé 133 milliards d’euros au mois de janvier en progression de près de 15 % sur un an. Cette progression résulte tout à la fois de son aspect attractif, de la méfiance des Français vis-à-vis des autres produits financiers et de leur volonté d’accroître leur épargne de précaution avec l’accumulation des mauvaises nouvelles économiques.

Le retour à un taux de 2,5 % qui n’est pas le plus faible taux que le Livret A ait connu ces dernières années (2 % en 2005). Ne devrait pas provoquer d’importantes sorties du fait du contexte économique. En revanche, les Français seront peut-être tentés de placer une partie de leurs ressources sur des contrats d’assurance-vie du fait que les compagnies d’assurance ont annoncé des taux de 4 à 4,5 % pour leur fonds euros.

Le rendement du Livret A net d’inflation devrait être voisin de 1,5 point sur les prochains mois ce qui est loin d’être faible en ces temps incertains.

LA CROISSANCE AU BOUT DU FUSIL

LA CROISSANCE AU BOUT DU FUSIL


De nombreux experts attendent un rebond de l’économie mondiale d’ici la fin 2009 ou pour 2010.


Cette analyse repose sur les points suivants :

• Plans de relance mis en œuvre dans les grands pays développés et émergents (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Chine…)
• Maintien d’un taux de croissance dans les pays émergents (Asie) qui disposent de réserves de changes abondantes
• Les banques centrales et les Etats se sont engagés à sécuriser la sphère financière et à assurer l’alimentation en liquidités
• Les banques centrales ont descendu leurs taux d’intervention à des niveaux très faibles proche de zéro (avec l’inflation, les taux d’intérêt réels des banques centrales sont négatifs)
• Les grandes entreprises sont plutôt saines (faible endettement, marges correctes)

Pourquoi 2010

• Délai d’action pour l’engagement des plans de relance et de la prise en compte par les acteurs de la baisse des taux ;
• Nécessité d’avoir une vision claire pour les investisseurs de l’état réel des entreprises et des établissements financiers (purge après la publication des résultats des comptes) ;
• La dépréciation des valeurs boursières et la crise économique devraient donner lieu à des opérations de rachat et de restructuration qui doperont les marchés financiers à partir du second semestre 2009

Les menaces d’enrayement long de la croissance

• Dérive à la japonaise avec une spirale déflationniste alimentée par la dépréciation des actifs (attentisme des acteurs, absence de crédits…)
• Absence de retour de la confiance sur le marché monétaire en raison de la non transparence des comptes des entreprises
• Non correction des déséquilibres commerciaux (déficit USA) et de ce fait dépréciation du dollar avec à la clef une crise qui s’endurcie
• Absence de gains de productivité liés à des nouvelles technologies (nous sommes à la fin du cycle de gains générés par les techniques de la communication et de ’information





Les menaces pesant sur la future croissance

• L’excès de liquidités lié à la politique des banques centrales avec à la clef résurgence de l’inflation qui pourrait être souhaités par les pouvoirs publics pour diminuer le poids de l’endettement
• La situation des finances publiques obligeant les Etats à relever les impôts et les cotisations
• Les déséquilibres économiques et financiers persistants ; déficit de la balance commerciale américaine, excédents commerciaux de la Chine, fluctuation du dollar, incapacité de l’Europe à définir une politique économique cohérente
• L’augmentation des cours des matières premières du fait de la reprise et des mouvements spéculatifs
• Les fluctuations des changes et la montée du protectionnisme

Impact sur les matières premières

• La baisse du prix du pétrole et la crise financière risquent de freiner les investissements pour la recherche de nouveaux gisements et la recherche de nouvelles techniques d’exploitation. DE ce fait, à terme, avec la reprise, les cours devraient remonter. Le prix du baril pourrait se situer autour de 80 dollars en 2010.
• Pour les autres matières premières, les minerais utilisés dans le bâtiment devraient poursuivre la baisse du fait de la crise de l’immobilier même si les travaux publics pourraient prendre le relais (mais partiellement)
• Les matériaux en phase avec le développement durable, les économies d’énergie devraient connaître une progression de leurs cours d’autant plus si depuis plusieurs années les investissements en matière de prospection et de production ont été réduits. Sur l’aluminium, le nombre très limité du nombre d’acteurs devrait aboutir au renchérissement (utilisation accrue dans l’automobile, avion et construction). Il en est de même pour la filière des matériaux carbone.

Trous de mémoire en période de crise

Le capitalisme est coupable de tous les maux. Il faut changer de système, enfermer les banquiers, surveiller les assureurs et passer à la chaise électrique les actionnaires. Nous sommes tous atteint d’Alzheimer ! En effet, nous avons oublié que ces huit dernières années ont permis un développement sans précédent de l’économie mondiale qui a enregistrer des taux records de croissance ; nous avons oublié que de nombreux pays autrefois sous-développés sont dits émergents, qu’une partie de leur population a accès à des conditions de vie plus dignes ; nous avons oublié que nous souhaitions une rééquilibrage des forces afin de mettre un terme à l’hyperpuissance américaine. Nous répétions que nous étions pour un monde multipolaire. Nous avons aussi oublié les incommensurables progrès générés par la révolution des techniques de l’information et de la communication, Internet, le téléphone portable…. En tant qu’enfants gâtés, nous n’admettons pas les ratés du système or celui-ci fonctionne mieux que nous le croyons. Les corrections peuvent être sévères mais rappellent quelques vérités. La création de richesse provient des gains de productivité, de l’innovation, de la recherche, de la prise de risque. Ce n’est pas en jetant la capitalisme avec l’eau du bain que nous sortirons de la crise, ce n’est pas en condamnant l’actionnaire qui prend des risques en confiant son épargne à une entreprise que nous résoudrons nos problèmes. Suspendre le versement des dividendes en période de crise, est-ce rationnel ? Si l’entreprise perd de l’argent oui : si l’entreprise doit accroitre son capital pour faire face à des échéances, oui à la limite ? Si l’entreprise prévoit d’investir et que les conditions d’endettement ne lui sont pas favorables, de même ? Mais sinon pourquoi pénaliser l’actionnaire qui a investi dans une entreprise bien gérée qui dégage des bénéfices. La question légitime est celle du partage de la valeur ajoutée entre salariés et actionnaires. Dans les années soixante et soixante dix, le partage a été favorable aux salariés ; dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, l’actionnaire a été gagnant ; depuis huit ans il y a une certaine stabilisation. Compte tenu des évolutions démographiques à venir, il est fort à parier que les salariés risquent d’être les vainqueurs des prochaines décennies.

Au lieu de s’agiter sur les mauvaises questions et les mauvaises solutions, il conviendrait de travailler sur la meilleure manière d’être les gagnants de la prochaine phase d’expansion. Quelles seront les technologies de demain. Quels seront les secteurs porteurs et les emplois de demain ?

samedi 10 janvier 2009

The aluminium market

1. In the short term, the trend is downward.

In one year, the production of aluminum has declined by 5%.

The downturn in the United States and thus the difficulties of Payas weigh on Asian demand for aluminum.

Among the industries using aluminum,

• • transport (cars, planes, trucks, trains, boats, etc.).
• • packaging (cans, foil, cans, tins, aerosols, etc.). Including food packaging;
• • construction (windows, doors, gutters, etc.).
• • consumer goods (appliances, kitchen utensils etc.).
• • the son electrical (conductivity of aluminum is only 60% of that of copper, but aluminum is lighter and less expensive);
• The very pure aluminum (99980 to 99999%) is used in electronics and CDs.

The crisis affects all of these areas and primarily the automotive and construction.
China, the largest producer of aluminum, is mainly concerned with the decline in demand. The swelling stocks triggered a collapse in prices in late 2008.

Stock aluminum on the LME in U.S. $ per tonne


the stock now exceeds 1 556 000 tons.

Major producers have reduced their production capacity. For example, Alcoa, one of the largest world producers, has already reduced by 15% its production of aluminum. Brazil's Vale to follow in his closing carrément smelter near Rio de Janeiro (Valesul). Unable to absorb the costs, electricity, there is very expensive.

In China, the biggest producer, Chalco, has stopped 38% of its production capacity of alumina. Russia's UC Rusal has suspended production of its alumina refinery Zaporozhye, as its complex Aluminia Ukrainian ...

The spot price in January was 14 euros per tonne in 1540 against 3410 euros in July.

The current balance is expected to reach Euro 2000. 40% of producers produce at a loss which could lead to mergers or bankruptcies.

Prices of aluminum in U.S. $ per tonne on the LME




2. medium-term trends

The plans for the West are expected to foster railway construction. The challenge of emerging economies is to reorient their economies by promoting domestic demand. In contrast to the 1997 crisis, they have abundant reserves.

Given the infrastructure needs, the demand for aluminum is expected to rebound.

The need to develop means of transport cleaner supports the aluminum is lighter than steel while having the capabilities of resistance. The priority given to sustainable development should lead to an increase of aluminum which is also easily recyclable.

The production of aluminum requires high energy consumption. The decline in current helps to reduce the costs of producers. However, any economic recovery will lead to upward pressure on energy prices resulting in higher prices for aluminum. The increase in years 2007/2008 were due to the oil even though China has increased its exports by more than 40%.

The increase in inventories during the year 2008 has caused a fall in year-end. The improvement of the market should cover the whole of 2009.

The market is frankly excess according to Michael Widmer (BNP Paribas). We should expect a surplus of 850 million tonnes for 2009 and 1 400 million tonnes for 2010. The downward pressure on prices will remain strong. The price of a tonne should not exceed 1700 euros in 2009. Depending on the restructuring and recovery, the price could resume an upward trend from the second half of 2010.

vendredi 9 janvier 2009

La Retraite par Philippe Crevel ( à paraître le 26 février)



La retraite 2009
Régime général – Régimes spéciaux – Produits d’épargne


Philippe Crevel

Préface Jean-Pierre Gaillard




La retraite est aujourd'hui un sujet d’inquiétude. Déficit de le Sécurité sociale, dette publique, papy boom, étirement de l’espérance de vie mettent à rude épreuve notre système et suscite d'innombrables questions. Quels revenus en fin de carrière ? Comment se préparer financièrement pour vivre cette période, sereinement ? Comment gérer son capital ? …

Ce guide, pratique et pédagogique, dresse un état des lieux de la retraite en France pour mieux comprendre les différents régimes ou systèmes de retraite complémentaire existants.
Il apporte, également, des pistes pour, de manière simple et efficace, maintenir - voire améliorer - ses revenus à l’heure de la retraite. On y apprend à évaluer ses ressources, à compléter ses revenus, à choisir ses placements, à gérer, valoriser et diversifier son patrimoine, à prévoir et limiter ses dépenses.

Des encadrés, des témoignages et un test/bilan de sa propre situation émaillent le texte dans un souci de précision et de clarté. Enfin, un carnet d’adresses permet de retrouver tous les sites internet mentionnés, afin de trouver toutes les précisions complémentaires (actualisation des chiffres et barèmes, tableaux de calculs, etc.) qui pourraient se révéler nécessaires.

Un guide clair pour prévoir et vivre une retraite sereine !

Philippe Crevel est spécialiste des questions macroéconomiques, relatives à l'épargne et à la retraite et suit plus particulièrement, les dossiers des finances publiques et de l'emploi.
Depuis 2004, il est Secrétaire Général du Cercle des Epargnants et chargé de mission auprès de la direction générale du Groupe Generali.


Collection «Argent et Patrimoine »
Solar
• 130 pages
9,90 euros
Mise en vente le 26 février 2009

mardi 6 janvier 2009

Le dossier des retraites : entre crise et réforme...

Entre crise et réforme...

La crise financière et économique se traduit par un accroissement sensible de l’endettement public. Le seuil de 60 % du PIB fixé par le Traité de Maastricht n’est plus qu’un songe. Certes, la prise de participation ne peut être assimilée au financement de dépenses de fonctionnement. Il est possible que d’ici quelques années, les Etats puissent les revendre en réalisant d’intéressantes plus-values. Il n’en demeure pas moins que le montant des engagements publics atteint des niveaux inconnus en période de paix. Cette crise intervient au moment où les effets du vieillissement de la population commencent à peser sur les économies occidentales. Plus de 650 000 actifs prendront leur retraite en France cette année. En 2050, un habitant sur trois aura plus de 60 ans contre un sur cinq en 2005. Le poids des dépenses de retraite augmentera de deux points du PIB et celles liées à la dépendance d’au moins un point. Jusqu’à l’automne, les pouvoirs publics espéraient financer le surcroît des dépenses de retraites par les économies réalisées sur les dépenses d’indemnisation du chômage. Ce scénario est évidemment remis en cause. Avec des prélèvements obligatoires de 44 % du PIB, des dépenses publiques supérieures à 55 % du PIB, une endettement public de plus de 66 %, il est vain d’espérer que les pouvoirs publics pourront toujours tout régler. Le rendez-vous manqué des retraites de 2008 doit déboucher sur une réforme systémique répondant aux vraies question : report progressif de l’âge légal de départ à la retraite, modalités de calcul des pensions, règles de revalorisation…