jeudi 31 octobre 2013

Reculades fiscales, interview de Philippe Crevel sur Atlantico.fr


Philippe Crevel et Gérard Thoris maître de conférence à Sciences Po ont répondu aux questions de la rédaction d'Atlantico au sujet des reculades fiscales du Gouvernement. Ils ont tenté d'évaluer les conséquences en termes de manque à gagner.

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mercredi 30 octobre 2013

Eurocroissance, quelle croissance ?


Le site d'information Newsassurances a mis en ligne une reportage sur le potentiel du futur contrat d'assurance-vie annoncé par le Ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, lundi 28 octobre dernier. Ce contrat devrait comporter un fond euros plus amplement ouvert sur les actions et les obligations d'entreprise avec en contrepartie une garantie en capital qui ne pourrait intervenir qu'au bout de 8 ans. Philippe Crevel a été interrogé sur les avantages et les inconvénients de ce nouveau produit par Thierry Goubby.

mardi 29 octobre 2013

RMC : "Carrément Brunet" avec Philippe Crevel "faut-il taxer plus les épargnants ?"


"Carrément Brunet " sur l'antenne de RMC était consacré mardi 19 octobre à l'épargne. Philippe Crevel a défendu les épargnants. Il devait faire face aux arguments de Pascal Perri qui remplaçait Eric Brunet et qui prenait en faveur de la taxation des l'épargne.

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Matinale d'Europe 1 : Philippe Crevel répond aux auditeurs


Philippe Crevel a participé à la Matinale d'Europe 1 animée par Thomas Sotto et Julie Lerclerc et a répondu aux questions des auditeurs sur le thème "où placer son argent ?"

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Atlantico.fr : quelles conséquences pour les entreprises de l'augmentation des taxes sur l'épargne ?


Après la décision du Gouvernement d'aligner le taux de 15,5 % pour les contrats d'assurance-vie, Philippe Crevel examine  pour le site d'information "Atlantico.fr" les conséquences pour le financement des entreprises de l'augmentation des taxes qui pèsent sur l'épargne.

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Cafouillage fiscal et épargne : interview pour le Nouvel Obs.fr


Philippe Crevel a été interrogé par Daniel Hebert pour le site du Nouvel Obs sur la tentative d'alignement des prélèvements sociaux à 15,5 % sur les produits d'épargne.

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lundi 28 octobre 2013

"C dans l'air" du 28 octobre 2013 avec la participation de Philippe Crevel : la politique fiscale


"C dans l'air" dvité u lundi 28 octobre était consacré notamment à la politique fiscale . Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants, était l'invité d'Yves Calvi avec Elie Cohen, Christophe Barbier et Roland Cayrol.

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dimanche 27 octobre 2013

Recul du Gouvernement sur les prélèvements sociaux : position de Philippe Crevel au JT de France 2


Après le recul du Gouvernement sur la fiscalité de l'épargne, Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants a réagi dans le cadre du 20 heures de France 2.

Regarder le journal, le sujet épargne est le deuxième 

Journal de 13 heures sur France Inter : interview de Philippe Crevel


Après l'annonce du Ministre de l'Economie sortant les PEA, les PEL et l'épargne salariale du dispositif d'alignement des prélèvements sociaux, Philippe Crevel était l'invité du journal de 13 heures sur France Inter.

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Prélèvements sociaux : Aménagements proposés par le Gouvernement

En décidant d’exclure les plans d’épargne logement et les plans d’épargne en actions du dispositif de relèvement des prélèvements sociaux, le Gouvernement prend acte de son caractère inéquitable. Il a pris conscience que cette mesure frappait un très grand nombre d’épargnant et aboutissait à changer de manière rétroactive le taux des prélèvements sociaux sur des revenus pouvant dater de plus de 15 ans. Néanmoins, il ne réduit que d’un tiers la facture pour les épargnants.

Le Gouvernement a décidé d'appliquer le relèvement à la seule assurance-vie qui représentait les deux tiers du gain généré par la mesure initiale (600 millions d’euros). En voulant traiter de manière différenciée les produits d’épargne, 

Le Gouvernement décide donc dans les faits de pénaliser les titulaires de contrats d’assurance-vie, qui est  le produit d’épargne le plus diffusé après le Livret A. 62 % des ménages français disposent d’un contrat d’assurance-vie. Le Ministre du Budget annonce par ailleurs que le régime de l’assurance-vie fera l’objet d’une refonte dans le cadre du projet de loi de finances rectificative du mois de novembre / décembre. Il aurait, de ce fait, été certainement plus simple de suspendre complètement le dispositif et de travailler  sur un nouveau système de taxation.

samedi 26 octobre 2013

Europe 1 : journal de 18 heures de Patrick Roger


Philippe Crevel a répondu aux questions de Patrick Roger pour le journal de 18 Heures sur Europe 1 au sujet du relèvement des prélèvements sociaux sur certains produits d'épargne.

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Réponse à Gérard Bapt sur la sortie du PEL du dispositif d'harmonisation à 15,5 % des produits de l'épargne


Gérard Bapt, rapporteur du projet de loi de finances de la sécurité sociale pour 2014 a demandé au Gouvernement d'exclure du dispositif d'harmonisation à 15,5 % les titulaires de plan d'épargne logement. Il a opposé les pétits aux gros épargnants qui auraient de l'assurance-vie et des PEA. Or, il ne faut pas oublier que près des deux tiers des ménages ont un contrat d'assurance-vie et que plus de 5 millions de ménages ont un PEA. Il est de ce fait, peu glorieux de découper les épargnants en tranche et de continuer de faire de l'ajustement au fil de l'eau de la fiscalité française. Gérard Bapt recourt à l'impressionnisme fiscal. Ce n'est pas en divisant le problème, que ce dernier sera réglé. Il y a un problème de fond. L'harmonisation prévue par le Gouvernement constitue une rétroactivité évidente car le Gouvernement modifie les règles de taxation de revenus de l’épargne en remontant jusqu’à 1997. Il y a également une rupture d’égalité car l’épargnant pourra pour des revenus issus d’une même année être taxée à des taux différents. De ce fait, il ne faut pas de pas de traitement différencié ou à géométrie variab

La semaine économique et financière vue par Philippe Crevel


Le coin des épargnants

Les épargnants mis à l'amende

Mauvaise semaine pour les épargnants ; les titulaires de PEA, certains détenteurs de Plan d’épargne logement et de contrats d’assurance-vie ont appris que désormais le taux des prélèvements sociaux étaient de 15,5 % pour les revenus tirés de leur placement et cela quel que soit leur année de réalisation. Auparavant, il était appliqué au moment de la sortie de l’argent le taux historique. Il en résulte une augmentation d’environ de 40 % des prélèvements à acquitter. Cela représente 0,1 point de rendement. Le coût est de 600 millions d’euros. Au-delà de son montant non négligeable, cette mesure contribue à saper la confiance des épargnants. Le reniement de la parole de l’Etat peut dissuader les ménages à placer leur argent sur des supports longs. Cette mauvaise manière laisse des traces. Les épargnants ont le sentiment que la pause fiscale ne s’applique pas à eux. Il ne faudrait pas que cette disposition ne soit que le hors d’œuvre d’augmentations plus substantielles que le Gouvernement pourrait mettre en œuvre dans le cadre du projet de loi de finances rectificative.
Face à la grogne des épargnants, la majorité tente une parade en essayant de dissocier petits épargnants des épargnants dits plus aisés. Ce traitement différencié constitue une habile manœuvre mais se saurait masquer la hausse des prélèvements.

Calme plat  à la bourse de Paris 

La bourse de Paris a perdu cette semaine 0,32 % et a terminé à 4 272 points. Les places financières ont stabilisé leur niveau après avoir enregistré des gains après la fin du shutdown. Les indicateurs américains en demi-teinte laissent entrevoir le maintien du statuquo pour la politique monétaire américaine ce qui est plutôt bien perçu par les investisseurs. Néanmoins, la croissance américaine fait du surplace et est demeure peu créatrice d’emplois.

 La France, dans l’attente des résultats du troisième trimestre

 Après la surprise du second trimestre, les experts n’attendent pas sa réédition pour le 3ème. Les mauvais résultats du chômage du mois de septembre ne laissent pas envisager un rebond de croissance. Les indices avancés ont certes laissé percevoir une amélioration mais qui ne devrait pas se traduire immédiatement dans les chiffres. La prévision de croissance pour le troisième trimestre est de 0. Ils seront officiellement annoncés le 14 novembre prochain.

 Le dernier rapport sur la compétitivité française établi par Rexecode devrait réjouir le Gouvernement. En effet, après plusieurs années de recul, la compétitivité s’améliorerait avec de possibles gains à l’exportation.

 Etats-Unis vers une croissance fade

En matière de chômage, les derniers résultats sont mitigés : l’industrie manufacturière et la construction ont créateurs nets d’emplois, avec une progression des effectifs de respectivement 15 000 et 22 000 en août et septembre. Les collectivités locales se sont également remis à recréer des emplois,  les effectifs salariés ont progressé en août et septembre (67 000 en deux mois), principalement dans l’éducation (72 000 en deux mois). En revanche, l’emploi dans le secteur des services, enregistrent des résultats moins bons avec seulement 100 000 postes créés en septembre, contre une moyenne de 148 000 entre juin et août et de 181 000 au cours des cinq premiers mois de l’année.

Le ralentissement des créations d’emplois concerne le secteur des finances mais aussi les services aux entreprises, les personnels hospitaliers et le tourisme.

Le taux de chômage a diminué néanmoins à 7,2% en septembre. Il reste deux points au-dessus du taux jugé normal. Les horaires hebdomadaires et les salaires continuent de ne progresser que très lentement. La durée moyenne des épisodes de chômage ne se réduit pas. Le taux d’emploi demeure au plus bas depuis trente ans et le taux de chômage des jeunes des 16-24 ans au plus haut en trente ans également.

La Russie achète du temps

 La Russie souffre du faible taux d’investissement qui conduit à une dégradation de sa compétitivité. Le pays demeure cruellement dépendant du cours du baril de pétrole. Il faut absolument que ce dernier soit au-dessus de 90 barils pour financer l’imposant secteur public. Certains économistes considèrent que le budget est  à l’équilibre à 110 dollars le baril soit 10 au-dessus du cours actuel. La Russie peut néanmoins encaisser un choc économique compte tenu de son faible niveau de dette et de ses réserves. Il n’en demeure pas moins que le modèle économique reposant sur la consommation est peu tenable à long terme. Le taux de croissance de la Russie oscille entre 2 et 2,5 % loin des taux des autres pays émergents.

  L’exécutif conscient de la situation a engagé des plans de modernisation qui ont du mal à se mettre en œuvre du fait de l’importance des besoins et des difficultés rencontrées pour monter les projets. Le Président Poutine mise sur les Jeux Olympiques d’Hiver pour créer un élan chez les investisseurs internationaux et des entreprises étrangères. Le refroidissement avec les Etats-Unis favorise tout à la fois les entreprises allemandes et chinoises. La Russie a réussi à sortir par le haut de la crise syrienne en soulignant qu’un accord nécessitait son aval. En Outre, les Président Poutine a pu démontrer que son pays comptait toujours sur la scène internationale. La légitimité du pouvoir repose à la fois sur l’ordre et sur l’adhésion du peuple russe à son dirigeant. Nationalistes, les Russes ont besoin de reconnaissance afin d’oublier les conséquences de la chute de l’URSS qui date de plus de 20 ans. Même si Vladimir Poutine est à mi mandat, la question du successeur commence à poindre. Actuellement, aucun dirigeant ne s’impose. La solution de facilité sera le renouvellement du Président actuel.

 A venir

 Lundi 28 octobre, à Washington sera connu le résultat de la production industrielle.

 Mardi 29 octobre, sera communiqué à Berlin l’indice Gfk sur le sentiment des consommateurs. A Washington, il faudra suivre les prix de a production industrielle ainsi que les résultats des ventes de détail et l’indice des prix de l’immobilier.
 Au Japon, il faudra suivre le rapport sur l’emploi qui devrait être marquée par une amélioration.

 Mardi et Mercredi 30 octobre, le FMOC de la FED se réunit avec sans doute pas de changement à prévoir.

 Mercredi 30 octobre, en Allemagne sera connu le taux de chômage et la première estimation de l’inflation du mois d’octobre. A Bruxelles sera dévoilé l’indice du climat des affaires et du sentiment économique de la zone euro. Aux Etats-Unis, il faudra suivre l’enquête emploi du mois d’octobre. Les résultats de l’inflation du mois de septembre seront également communiqués.

 Jeudi, seront connus à Bruxelles les résultats de l’inflation et ceux de l’emploi au sein de la zone euro pour le mois de septembre. A Washington, les inscriptions au chômage de la semaine du 26 octobre seront communiquées.

A Tokyo, il faudra regarder l’actualisation des prévisions de croissance pour le Japon.

 En France, il sera important de suivre les dépenses de consommation des ménages. Elles sont attendues en baisse du fait de la réception des avis d’imposition et du contexte peu porteur.

 Vendredi, les indices avancés PMI chinois, anglais et américain sur la production industrielle seront communiqués. Il faudra également suivre les résultats du mois d’octobre des ventes d’automobiles aux Etats-Unis. 

vendredi 25 octobre 2013

Prélèvements sociaux : pas de traitement différencié des épargnants


Le rapporteur du budget de la Sécurité sociale , Gérard Bapt a indiqué que le gouvernement devait revenir, pour les plans d'épargne logement (PEL) et l'épargne salariale, sur la mesure d'alignement à 15,5 % des prélèvements sociaux. Il a souligné, en revanche que l'assurance-vie et le PEA ne méritaient pas d'un tel traitement du fait qu'ils "relevaient des gros portefeuilles". Or, 62 % des ménages français disposent d'un contrat d'assurance-vie ce qui dépasse de loin les 10 % des Français les plus riches. De ce fait, au nom de l'équité, la remise en cause de la mesure d'alignement à 15,5 % devrait s'appliquer à tous les épargnants. Cette suppression est d'autant plus justifiée que le Gouvernement entend favoriser l'épargne longe en actions et donc le PEA ou les unités de compte des contrats d'assurance-vie. Il n'y a pas lieu d'opposer les épargnants les uns aux autres et d'instituer des traitements différenciés selon des critères fallacieux.

JT de France 3 : 24 octobre 2013 : reportages sur les taxes et l'épargne


Philippe a été interrogé dans le cadre des reportages réalisés par France 3 au sujet de l'harmonisation à 15,5 % des prélèvements sociaux à 15,5 % pour les PEL, PEA et certains contrats d'assurance-vie.

Regarder le Soir 3

Regarder le 19 - 20

20 minutes.fr : l'épargne est-elle en danger ?


20 minutes.fr revient sur l'article du PLFSS 2014 qui harmonise à 15,5 % le taux des prélèvements sociaux à tous les placements financiers. Le Cercle des Epargnants est cité dans l'article.

Lire l'article

Canal + : épargne épargne... JT du 24 octobre 2013


Philippe Crevel a été interrogé par la rédaction de Canal + au sujet de la réforme des prélèvements sociaux sur les produits d'épargne (reportage à 3 mn 46).
Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo

19 45 : M6 l'épargne toujours l'épargne


Philippe Crevel a été interrogé toujours au sujet de la réforme du régime des prélèvements sociaux.

jeudi 24 octobre 2013

France, le chômage toujours là, septembre efface août


Au mois de septembre, le nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A a presque atteint  3,3 millions  en métropole en augmentation de 60 000 sur un mois soit une hausse de 1,9 % qui efface la baisse du mois d'août. Cet ajustement est en partie lié à la réparation du bug de SFR au mois d'août qui avait abouti à des radiations injustifiées à hauteur de 13 à 16 000.  Sur les autres chiffres, les résultats ne sont pas très bons.

Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégories A, B, C s’établit à 4 843 400 en France métropolitaine fin septembre 2013 (5 141 000 en France y compris Dom). Ce nombre est en hausse de 1,1 % (+54 200) au mois de septembre, après une baisse de 1,3 % en août (-62 700). Compte tenu des fluctuations à la baisse en août puis à la hausse en septembre induites par cet incident, l’évolution du nombre de demandeurs d’emploi de la fin juillet à la fin septembre (sur deux mois) doit être privilégiée pour apprécier les tendances récentes sur le marché du travail. Au final, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B, C a diminué de 0,2 % (-8 500) entre juillet et septembre 2013. Sur un an, il augmente de 7,3 %.

Le Gouvernement conserve l'objectif d'inversion du taux de chômage d'ici la fin de l'année grâce à l'amélioration de la conjoncture et d'une démographie plus favorable. Néanmoins, l'échec des contrats de génération risque de peser sur l'emploi.

Lire la note sur le site du Ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation Professionnelle et du Dialogue Social

Atlantico.fr : hausse des prélèvements sociaux


Les députés ont adopté l'article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui prévoit d'harmoniser à la hausse les taux de prélèvement sociaux à 15,5 % pour les contrats d'assurance-vie multi-supports, les PEA et les PEL. Une mesure qui va coûter 600 millions d'euros aux épargnants français. Philippe Crevel a commenté cette mesure sur Atlantico.fr.

lire le papier sur Atlantico.fr

France Info : l'augmentation des prélèvements sociaux



Philippe Crevel a commenté sur France Info la mesure d'harmonisation du taux des prélèvements sociaux à 15,5 % pour tous les roduits d'épargne.

"C à Dire" France 5 : spécial épargne présenté par Axel de Tarlé avec la participation de Philippe Crevel


Après l'adoption par l'Assemblée nationale de l'article sur l'application des prélèvements sociaux à 15,5 % à tous les produits d'épargne, Philippe Crevel était l'ivité d'Axel de Tarlé dans le cadre de l'émission "C à dire" de France 5.

Voir l'émission "C à dire" sur le site de France 5  

Le yo yo de l'assurance-vie avec une collecte nette

La collecte nette de l’assurance-vie a atteint, au mois de septembre 2013, 1,3 milliard d’euros après avoir enregistré un petit gain de 100 millions d’euros au mois d’août et 1,9 milliard d’euros au mois de juillet. La collecte nette avait été négative de 300 millions d’euros au mois de juin 2013.

Depuis le début de l’année, la collecte nette s’élève à 11,1 milliards d’euros contre 20 milliards d’euros pour le Livret A et le LDD.

La collecte de l’assurance-vie est sujette à un phénomène de yo-yo lié à la conjoncture économique et financière, aux évolutions de la législation ainsi qu’aux rumeurs diverses et variées. A la régularité des années 2000 a succédé un rythme plus saccadé constitué de collectes positives et négatives. Elle est influencée par le contexte économique et par les aléas fiscaux.

 Une collecte brute en augmentation mais encore modeste

 Après un petit mois d’août en termes de collecte du fait des vacances, les épargnants ont retrouvé le chemin de leurs assureurs au mois de septembre. La baisse du taux du Livret A a certainement conduit un certain nombre d’épargnants à revenir sur l’assurance-vie. La meilleure hiérarchie des taux entre épargne à court terme et épargne à long terme porte ses fruits. La concurrence anormale du Livret A s’estompe. Les cotisations brutes ont atteint 9 milliards d’euros.  Depuis le début de l’année, elles atteignent 89,9 milliards d’euros, en augmentation de 8 %. Cette collecte reste inférieure au niveau atteint durant les années 2000 où elle se situait entre 10 et 12 milliards d’euros.

Les unités de compte remontent la pente en représentant un peu plus de 16 % de la collecte.

 Des prestations en recul grâce à l’amélioration du contexte économique et financier

 Ce qui permet également, une collecte nette de 1,3 milliard d’euros, c’est la poursuite du processus de baisse des prestation qui diminuent de 9 % en septembre. Depuis le début de l’année, la baisse est de 13 %. L’amélioration de la situation financière tant européenne que française incite les épargnants à rester investis en assurance-vie. L’assurance-vie bénéficie d’un évident capital confiance.

 Un encours qui profite des bons résultats de la bourse

 L’encours de l’assurance-vie est 1446 milliards d’euros en progression de 5 % du fait, en partie, de l’amélioration des cours boursiers.

De quoi sera fait demain, that’s the question

 Les pré-annonces du rapporteur général, Christian Eckert étant intervenues au mois d’octobre n’ont pas eu d’impact sur les résultats de la collecte de septembre ; il en est de même de la modification du mode de calcul des prélèvements sociaux qui a été présenté le 26 septembre dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 et qui a été adopté par l’assemblée nationale le 23 octobre.
Compte tenu d’un contexte fiscal anxiogène, l’assurance-vie pourrait connaître une évolution encore assez heurtée d’ici la fin de l’année. Il n’en demeure pas moins que 2013 sera un meilleur  cru que 2012 grâce à l’amélioration de la conjoncture et de la progression du CAC 40 (+ 17 % depuis le début de l’année).

mercredi 23 octobre 2013

TF1 20 heures : interview de Philippe Crevel sur les prélèvements sociaux applicables à l'épargne


Philippe Crevel a été interrogé au sujet du changement du mode de calcul des prélèvements sociaux applicables au PEA, à l'assurance-vie et au PEL après son adoption par l'Assemblée nationale.

La décollecte du Livret A au JT de 13 heures sur France 2 avec intervention de Philippe Crevel


Philippe Crevel, Secrétaire Général du Cercle des Epargnants, a été interviewé pour le journal télévisé de 13H de France 2 sur le fait que pour la première fois depuis 2 ans, les retraits du Livret A ont été supérieurs aux dépôts au mois de septembre.

Voir l'interview sur le JT de France 2 (2'50)

mardi 22 octobre 2013

Pas d'été indien pour le Livret A

Les Français ont retiré de leur Livret A et de leur Livret de Développement durable, au mois de septembre, 2,08 milliards d’euros dont 1,56 au titre du seul Livret A. Le LDD enregistre une décollecte de 520 millions d’euros. Cette décollecte marque une réelle rupture. Il faut revenir à octobre / novembre 2010 pour enregistrer une décollecte sur ces produits.

Ce résultat n’est étonnant que par son ampleur. En effet, de mois en mois, la collecte diminuait. Elle n’était que de 260 millions au mois dernier et de 50 millions pour le seul Livret A.

Le fort recul du mois de septembre s’explique par la diminution du taux qui est passé de 1,75 à 1,25 % au 1er août et par le contexte économique et financier.

Avec la baisse du rendement de l’épargne réglementée, les ménages ayant des disponibilités ne voient plus l’intérêt de les placer sur un Livret A. Ils préfèrent les laisser sur leurs comptes courants. Par ailleurs, de nombreux ménages pour faire face aux dépenses liées à la rentrée et aux impôts ont du puiser dans leur épargne de court terme. Le fort niveau de chômage, la stagnation des salaires ont accentué ce phénomène. Les ménages sont contraints de réduire leur effort d’épargne voire désormais de puiser dans leurs réserves. Le Gouvernement pourra toujours se réjouir que pour le moment les ménages tentent de maintenir leur niveau de consommation coûte que coûte.

Il n’en demeure pas moins que depuis le début de l’année, la collecte reste positive à hauteur de 21 milliards d’euros pour le Livret A et le LDD dont 14 milliards d’euros pour le Livret A. L’encours de ces deux produits atteint 363,6 milliards d’euros en recul de 2 milliards d’euros par rapport au mois d’août.

Quelle modifications fiscales pour l’assurance-vie ?


Dans le Figaro du 22 octobre, Philippe Crevel a été interrogé par Danièle Guinot au sujet des ses menaces qui se dessinent en ce qui concerne la fiscalité de l'assurance-vie.

Lire l'article sur le Figaro.fr : "De nouvelles menaces planent sur l'assurance-vie"

Lire l'article sur le Figaro.fr : "Un tour de vis fiscal de 600 millions sur l'épargne des ménages"

Immobilier, l'attentisme de rigueur


Le marché de l’immobilier évite l’effondrement et navigue sur une pente très faiblement inclinée à la baisse.

Si en 2012, le nombre de transactions dans le logement ancien avait fortement baissé avec une contraction de 12 % passant de 801 000 à 702 000, la diminution en 2013 serait moins forte avec un recul évalué à 6 %. L’Ile de France avait enregistré le retournement de tendance dès 2011 avec une diminution de 9 %, en 2012, la baisse a atteint 12 %. En revanche, une reprise s’est produite en 2013 avec une augmentation attendue de 8 %.

La baisse des prix reste contenue. En 2012, en moyenne annuelle, elle a été de 0,5 %. Et de 2,1 % en glissement. Au premier semestre 2013, en glissement annuel, la baisse se situe autour de 1,1 à 1,7 %. A Paris, les prix baisseraient de 1,9 %. La contraction est plus marquée dans la région PACA avec -3,7 %. Toulon, Limoges, Saint Etienne connaissent de fortes baisses quand Rennes et Clermont-Ferrand augmentent. Au deuxième trimestre 2013, le prix moyen du mètre carré dans l’ancien est de 8200 euros à Paris, de 4390 euros en petite couronne, de 3070 en grande couronne et de 2850 euros en France.
BR> Our le logement neuf, le recul a été de 15 % en 2012 avec 89 000 unités. L’Ile de France avait anticipé le mouvement national avec une baisse avec une baisse de 17 % en 2011, une stabilisation en 2012 avec -0,2 % et une reprise au premier semestre 2013 avec une progression de 24 %.

Pour 2013, le marché devrait être stable sur l’ensemble de la France avec 90 000 unités. L’encours de logements neufs augmente et serait de 101 000 unités, soit son plus haut niveau depuis 2008. Les mises en chantier s’inscrivent en recul. En 2011, 421 300 mises en chantier avaient été comptabilisées avec une hausse de 22 % ; les permis de construire étaient en hausse de 18 % à 534 800.

En 2012, une inversion a été constatée avec 346 500 mises en chantier et 495 500 permis de construire. Pour 2013, une amélioration est attendue surtout sur les permis de construire avec une hausse de 25 % (2 % pour les mises en chantier).

Le prix des appartements neufs baisse de manière modérée ; le recul est plus marqué en Ile de France avec -5 %. Le contexte économique et social est ambigu pour l’immobilier. La stagnation économique et le fort taux de chômage ne contribuent pas à favoriser ce secteur d’activité. De même, les modifications fiscales, en particulier sur les plus-values, ont dissuadé certains investisseurs. Les prix de l’immobilier restent en France surévalué au regard des capacités financières de la population. La surévaluation est de 15 à 20 %. Le processus de baisse reste trop modeste. Le fait que de nombreux ménage se soient endettés sur très longue période empêche des ajustements à la baisse et stérilise le marché. En revanche, la demande de logements demeure forte en France. Les taux d’intérêt sont faibles même si une augmentation est probable. En outre, il n’y a pas en France de menaces de surendettement.

De ce fait, le marché de l’immobilier devrait évoluer sur un plateau en légère pente déclinante.

PLFSS 2014 : les perdants et les gagnants


L'assemblée nationale débute l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale avec à la clef des augmentations de taxes et quelques économies. Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants a été interrogé par Pierre havez de la rédaction d'Atlantico afin de dégager les gagnants et les perdants de ce projet de loi.
BR> lire l'interview sur Atlantico.fr

lundi 21 octobre 2013

Le Gouvernement veut réimposer les clauses de désignation

Le Gouvernement serait sur le point de réintroduire, dans la cadre de l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2014, les clauses de désignation pour les contrats d'assurance maladie complémentaire. Lors de l'examen par le Conseil constitutionnel du projet de loi sur la sécurisation de l'emploi au mois de juin, ces clauses avaient été annulées car elles contredisent la liberté d'entreprendre.

Le Gouvernement entend donc permettre aux branches professionnelles d'imposer à leurs entreprises un interlocuteur unique en matière d'assurance complémentaire. Pour justifier les clauses de désignation, le Gouvernement met en avant la nécessaire mutualisation. Mais, derrière cette sympathique motivation, il y a un plan un peu plus sournois.

Revenons au début de l'affaire.Acte 1, le candidat François Hollande a promis la généralisation des complémentaires santé. Cette promesse sympathique a été intégrée à l'accord national interprofessionnel sur la sécurisation de l'emploi. Il est assez surprenant que les partenaires sociaux soient en charge de mettre en oeuvre les promesses présidentielles mais passons... 3 à 4 millions de salariés ne seraient pas couverts et seraient donc gagnants. Cette mesure est prévue d'entrer en vigueur au 1er janvier 2016.

Acte 2, le Gouvernement a décidé de fiscaliser la participation de l'employeur au financement de la complémentaire, participation qui ne pourra pas être inférieure à 50 %. DE ce fait, les salariés imposables à l'impôt sur le revenu subiront une majoration d'impôt. Plus les tarifs des complémentaires augmenteront, plus ils paieront d'impôt. C'est la double peine. A noter que cette fiscalisation intervient avant même l'entrée en vigueur de la généralisation.

Acte trois, le Gouvernement souhaite avoir un nombre réduit d'interlocuteurs en matière de complémentaires santé afin de pouvoir organiser des transferts de charges de l'assurance-maladie structurellement déficitaire sur les complémentaires. Si ces dernières ont gérées par les partenaires sociaux, la discussion sera plus simple car ce sont les mêmes qui sont autour de la table pour a CNAM. La réduction de la concurrence par élimination des compagnies d'assurances et des mutuelles non désignées facilitera l'organisation du marché. En règle générale, les branches choisissent les institutions de prévoyance.Les clauses de désignation par branche constituent un embryon de nationalisation des complémentaires effectuée au détriment des assurés.

En décidant de revenir à la charge, le Gouvernement ne respecte pas une décision du Conseil constitutionnel qui pourtant s'impose à l'ensemble des pouvoirs publics. Il y a une réelle tendance à vouloir réduire la portée des décisions du Conseil. Il y a un net recul de l'état de droit. Cette tendance intervient au moment même où le Conseil Constitutionnel avec les questions préjudicielles a accru son champ de compétence. Il y a une lutte d'influence entre l'exécutif et le Conseil qui semble tourner au détriment du second. Affaire à suivre...

samedi 19 octobre 2013

La semaine économique et financière du 19 octobre

Le coin des épargnants

 La semaine aura été rythmée par les atermoiements des Etats-Unis. La bourse de Paris a été rassurée par l’accord obtenu à l’arraché et qui soumis néanmoins à clause de revoyure. La bourse de Paris a augmenté de 1,7 % sur la semaine et a terminé à 4286 points. Depuis le 1er janvier, la hausse atteint plus de 17 %.

 Etats-Unis, soulagement mais de courte durée

 Les Etats-Unis ont évité la banqueroute avec l’élaboration d’un accord entre démocrates et républicains. 

Ces derniers apparaissent comme les perdants de ce bras de fer digne d’une tragédie antique. L’économie américaine mais aussi l’économie mondiale ont été pris en otage par un Congrès dont les membres sont en campagne électorale. Les Républicains sortent de la crise affaiblie. En effet, ils ont dû reculer face à la volonté farouche du Président de maintenir en état sa loi sur l’assurance-maladie. L’opinion publiques s’est plutôt rangée du côté du Président qui était pour en difficulté dans les sondages. Sa fermeté a été louée et a effacé sa faiblesse constatée lors de la crise syrienne.  

 Après 16 jours de joutes et de discussions feutrées, le Congrès a adopté un accord permettant la « réouverture » de l’administration fédérale américaine. Il a également décidé de suspendre la validité du plafond de la dette fédérale. La dotation budgétaire provisoire (continuing resolution) garantit le bon fonctionnement de l’Etat fédéral jusqu’à la mi-janvier, tandis que la question du plafond de la dette est repoussée jusqu’au début du mois de février. La paix est retrouvée mais est temporaire.

 Avec l’adoption de cet accord, les fonctionnaires peuvent retrouver leur travail et leur traitement. Il est prévu que les Etats qui ont financé certaines activités assumées normalement par l’Etat fédéral seront remboursés. Néanmoins, la loi prévoit que le financement des activités de l’Etat fédéral expire le 15 janvier 2014 et que la validité du plafond de la dette ne sera en vigueur que jusqu’au 7 février 2014. Par ailleurs, au début de 2014, les Etats-Unis devront subir l’application de la deuxième tranche de la réduction des dépenses discrétionnaires fédérales. Le débat promet d’être animé. Les démocrates souhaitent abroger ces réductions des dépenses automatiques. Certains républicains, notamment les élus des Etats et districts accueillant d’importantes bases militaires ou des industries privées travaillant pour le ministère de la Défense souhaitent également des modifications.

 La France à la recherche d’une ligne fiscale

 La discussion du projet de loi de finances pour 2014 donne lieu à de nombreuses têtes à queues fiscales. Après les errements sur l’excédent brut d’exploitation, c’est au tour de la TVA de faire les frais d’une majorité un peu nerveuse à l’approche des élections municipales.

  Allemagne, le retour de la grande coalition

 Sans trop de surprise, l’Allemagne sera dirigée par une grande coalition CDU-CSU et SPD pour les prochaines années. Pour des Français, c’est difficilement compréhensible que le parti ayant gagné de loin les élections doivent composer pas à pas avec celui qui a été battu. Un contrat sera dans les prochaines semaines élaboré. Il prévoira les mesures que la nouvelle majorité s’engage à prendre, les limites à ne pas dépasser de la part des partenaires membres de la coalition. Il s’agit d’un véritable contrat de mariage entre deux partenaires qui n’avaient pas l’intention au départ de s’accoupler. Deux tiers des Allemands souhaitent la constitution de cette grande coalition. Le problème, ce sont les désirs du SPD qui veut l’instauration d’un salaire minimum et le poste de ministre des finances tenu par Schaüble. Si ce dernier est très populaire dans l’opinion, en revanche, sa rivalité avec la Chancelière est forte. Elle pourrait se servir de l’exigence du SPD pour s’en débarrasser même si son âge n’en fait plus un concurrent au sein de la CDU.

 Royaume-Uni, l’exemple américain de l’Europe

 Le Royaume-Uni en étant pas membre de la zone euro a fait le pari de l’injection de liquidités monétaires assortis d’un programme favorable à l’entreprise pour sortir de l’ornière de la récession. Ce pari semble pour le moment gagnant avec un redémarrage certain de l’économie britannique.

 L’Italie, la réforme malgré les soubresauts politiques

 Conformément au « Two-Pack » prévu dans le cadre du traité budgétaire européen, le gouvernement Letta a présenté cette semaine sa loi de finances 2014 qui couvre les trois prochaines années. Le projet de loi comporte un dispositif visant à la fois à consolider les finances publiques et à promouvoir la croissance. Le gouvernement a, notamment, adopté des mesures en faveur de l’emploi.

 L’Italie souffre d’un faible taux d’emploi en particulier en ce qui concerne la population féminine. A 55,7 %, le taux d’emploi est l’un des moins élevés de la zone euro. Seules la Grèce et l’Espagne enregistrent de plus mauvais résultats. En 2012, le gouvernement Monti avait pris des mesures pour répondre à ces problèmes. Les procédures d’embauche ou encore de rupture de contrat de travail ont été simplifiées, les contrats à durée indéterminée ont été encouragés au détriment des CDD.

 Pour les prochaines années, le gouvernement a décidé de réduire la fiscalité sur le travail qui est supérieure de 4 points de PIB environ à la moyenne de la zone euro. L’allègement porte sur 10,6 milliards d’euros sur les trois prochaines années.

Du fait de la nécessité de réduire le poids de la dette, l’Italie n’a pas une grande marge de manœuvre. Le ratio de la dette est supérieur à 130 % du PIB et les paiements d’intérêts représentent 5 % du PIB, contre 3 % en moyenne dans la zone euro.

 Le Gouvernement a également prévu de réaliser 16 milliards d’euros d’économies sur trois ans. Le gouvernement a également décidé de créer un nouvel impôt destiné à remplacer la taxe immobilière sur la résidence principale, la vente de biens publics et la réduction des dépenses courantes. Le projet de loi prévoit un gel des salaires dans la  fonction publique pour l’année prochaine, le blocage de l’indexation des pensions au-delà de 3 000 euros par mois et une contribution sociale pour les retraites supérieures à 100 000 euros par an. Face à ce nouveau plan, des manifestations sont prévues dans les prochains jours et les syndicats menacent de faire grève.

  A venir…

  Lundi 21 octobre, il faudra suivre les résultats de la balance commerciale du mois de septembre au Japon. Sera également communiqué les prix de la production allemande de septembre

 Toujours lundi, il faudra regarder aux Etats-Unis les résultats des reventes de logements du mois de septembre. Le taux de chômage devrait rester à 7,3 %.

 Mardi sera consacré au rapport de l’emploi des Etats-Unis pour le mois de septembre. Ces résultats ne seront pas par définition impactés par le shutdown. Une amélioration est attendue.

 Mercredi, l’indice de confiance du consommateur zone euro du mois octobre sera rendu public. L’indice du climat des affaires français sera également communiqué. Une progression est attendue mais moins forte qu’en août. Il est possible également que les services souffrent en particulier dans le secteur touristique.

 Jeudi, il sera intéressant de regarder l’indice PMI HSBC manufacturier flash du mois d’octobre en Chine ainsi que les indices PMI Markit flash allemands. De même seront rendus publics les indices PMI Markit zone euro flash pour octobre.

Jeudi et vendredi, l’actualité sera marquée par la réunion du Conseil européen 0 Bruxelles.
 Jeudi sera communiqué à Washington les inscriptions au chômage de semaine au 19 octobre. Sera également rendu public l’indice PMI Markit manufacturier flash du mois d’octobre

 Vendredi à Berlin, l’indice Ifo du climat des affaires du mois d’octobre sera publié. Il faudra également suivre l’évolution de la masse monétaire M3 et le crédit au privé zone euro du mois de septembre, informations données par la BCE.
A Londres, des informations sur le PIB au 3ème trimestre seront données. 

dimanche 13 octobre 2013

Pourquoi l'assurance-vie plait-elle aux Français


Philippe Crevel a été interrogé par le site JOL Press sur l'assurance-vie. Malgré le durcissement de la fiscalité, les contrats d’assurance-vie continuent d’être particulièrement prisés par les Français. Pourtant, aujourd’hui, l’assurance-vie est bien différente de ce qu’elle pouvait être il y a quelques années, que ce soit au niveau de sa fiscalité ou de sa fonction.

Lire l'article 

samedi 12 octobre 2013

La semaine économique et financière du 11 octobre



Le coin des épargnants

La bourse de Paris a respiré jeudi à l’annonce d’un accord aux Etats-Unis et a terminé la semaine à 4219 points soit son plus haut niveau depuis le mois de septembre 2008. Le CAC 40 a progressé de 1,34 %. Depuis le début de l’année, la hausse est de 15,90 %.

Après les prélèvements sociaux au fil de l’eau pour les produits actions (PEA et unités de compte), après la réintégration de l’assurance-vie dans le plafond de l’ISF, c’est au tour des détenteurs d’or d’être dans le collimateur de la majorité. Le taux de la taxe sur la vente de métaux précieux pourrait passer de 8 à 12,5 % CRDS comprise. La taxe sur les bijoux et objets d’art pourrait passer de 5 à 6,5 %. Cette proposition émane de la Commission des finances qui doit trouver des nouvelles recettes pour compenser une baisse du taux de TVA sur les importations d’œuvre d’art. Il faut souligner l’once d’or a perdu près du quart de sa valeur depuis le 1er janvier 2013.

Etats-Unis, en attendant l’accord…

 Toujours pas de fumée blanche en vue pour mettre un terme au shut down version 2013. Néanmoins, les Républicains et les Démocrates se sont entendus pour éviter le chaos financier. Ainsi, l’Etat fédéral disposera d’un répit de trois semaines pour s’acquitter de ses dettes et dépenses. Il n’en demeure pas moins que la violence de la confrontation témoigne des divergences politiques et stratégiques qui animent la première puissance économique mondiale. A un an des élections au Congrès avec un Président relativement impopulaire et qui éprouve des difficultés sur la scène internationale, les Républicains ont tenté un coup de poker en réclamant la remise en cause de l’Obama care. Tout en sachant que le Président ne pouvait guère accepter leur injonction, ils ont tenté de prouver qu’ils n’étaient pas prêt à composer avec l’exécutif. Ils ne souhaitent pas se retrouver comme sous Bill Clinton obligés d’accepter des mesures qui les priveraient d’arguments en vue de la prochaine campagne électorale. En effet, 2014 est sensible pour les Républicains, ils doivent gagner les élections afin de se propulser sur la présidentielle de 2016. Après 8 ans de présidence démocrate, ils peuvent espérer reprendre le pouvoir sous réserve de réduire les fractures au sein du parti Républicain entre les modérés et le Tea Party. Le problème majeur pour ce parti sera de trouver un candidat consensuel capable de gagner. En cas de défait aux élections de midterm de 2014, la dynamique ne jouera pas en leur faveur…

 France, la chasse aux sous est toujours ouverte

La période de discussion budgétaire qui commence en septembre pour s’achever fin décembre avec le vote définitif et l’examen par le Conseil constitutionnel du projet de loi de finances initial, du projet de loi de finances rectificatif et du projet de loi de financement de la sécurité sociale, est, en règle générale, riche en création et majoration d’impôts et taxes. 2013 n’échappe pas à la règle.
Après le retour de l’optimisme au mois de septembre, la raison se fait à nouveau entendre avec des indicateurs plus ternes. Ainsi, la production industrielle a faiblement augmenté en août (+0,2% m/m), après trois mois consécutif de repli. En conséquence, elle devrait décroitre de plus de 1% t/t au troisième trimestre, après le fort rebond du trimestre précédent (+1,2% t/t).
Contrairement à l’Allemagne, la croissance française ne repose pas sur l’industrie et l’investissement. Le poids du secteur manufacturier dans l‘économie nationale a reculé au cours de la dernière décennie. Il ne représente plus que 15% de la valeur ajoutée totale.
En revanche, plus positif, au mois de septembre, l’indicateur synthétique du climat des affaires de l’INSEE a progressé de trois quarts de points. Il en est de même avec la poursuite du redressement progressif de la confiance des ménages (+1 point en septembre).
Pour le 3ème trimestre, le PIB est attendu en stagnation. La Banque de France, quant à elle, est légèrement plus optimiste. Elle vient néanmoins de réviser à la baisse sa prévision de croissance pour le troisième trimestre de 0,2% t/t à 0,1% t/t.
Logiquement, d’ici la fin de l’année, l’INSEE estime que le PIB devrait retrouver son niveau d'avant-crise. Le FMI considère que le taux de croissance pourrait atteindre 1 % en 2014.

FMI croit au retour d’un temps plus clément pour la zone euro

Le FMI a présenté mardi 8 octobre ses nouvelles prévisions économiques pour 2013 et 2014. Malgré les menaces liées au shutdown américain, le FMI se montre plus confiant et a réévalué ses prévisions à la hausse en ce qui concerne les pays avancés. En revanche, il a abaissé le taux de croissance de l’économie mondiale avec un net recul du développement des pays émergents ; leur croissance ne serait plus que de 4,5 % contre 5 % prévu en début d’année.

La croissance des pays avancés serait de 1,2 % cette année et de 2 % en 2014. pour la France, le PIB augmenterait de 0,2 % en 2013 et de 1 % en 2014 mais le chômage continuerait à augmenter pour atteindre 11,1 % Pour l’Allemagne, les taux de croissance respectifs seraient de 0,5 et de 1,4 %. L’Italie sortirait de la récession l’année prochaine avec un taux de croissance de 0,7 % après -1,8 % en 2013. Le Royaume-Uni enregistrerait une croissance de 1,4 % en 2013 et de 1,9 % en 2014. Pour la zone euro, le taux de croissance serait de 1 % en 2014 avec encore un recul en 2013 de -0,4 %. Les Etats-Unis devraient si un accord est trouvé au Congrès assez rapidement enregistrer une croissance de 2,6 % en 2014 après 1,6 % en 2013.

Les pays émergents devraient voir leur situation s’améliorer en 2014 avec un taux de croissance de 5,1 % contre 4,5 % cette année. La Chine en revanche obtiendrait un plus mauvais résultat avec une croissance de 7,3 % en 2014 contre 7,6 % en 2013. L’Inde aurait un taux de croissance de 3,8 % cette année et de 5,1 % en 2014 quand le Brésil resterait en 2013 comme en 2014 à 2,5 %. 

A venir

Lundi 14 octobre, il faudra suivre à Bruxelles, les résultats de la production industrielle de la zone euro au mois d’août. A Luxembourg, se tiendra une réunion de l'Eurogroupe.

Mardi 15 octobre, en France, l’INSEE publiera l’indice des des prix à la consommation / septembre.
A Tokyo, il faudra regarder les résultats de la production industrielle du mois d’août. Au Luxembourg, il faudra suivre la réunion de l'Ecofin. A Berlin, sera communiqué l’indice ZEW du sentiment des investisseurs pour le mois d’octobre.
A Londres,  le taux d’inflation du mois  de septembre

Mercredi 16 octobre, à Paris seront communiqués le nombre de créations d'entreprises au mois de  septembre en France ainsi que l’indice de référence des loyers du 3ème trimestre.
A Bruxelles, Eurostat donnera le résultat des immatriculations d’automobiles en Europe pour le mois de septembre.
Seront également diffusés le taux d’inflation de la zone euro (définitif) du mois de septembre et la balance commerciale de la zone euro du mois d’août.
Au Royaume-Uni sera divulgué le nombre de demandeurs d'emploi, taux de chômage du mois de septembre quand à Washington, les prix à la consommation du mois de septembre seront connus tout comme l’indice immobilier NAHB du mois d’octobre

Jeudi, à Francfort, se tiendra la réunion du Conseil des gouverneurs de la BCE, aucune décision n’est attendue sur les taux
Toujours jeudi, il faudra suivre aux Etats-Unis, la publication des résultats des mises  chantier et des permis de construire du mois de septembre, les inscriptions au chômage de la semaine au 12 octobre et la production industrielle de septembre.

Vendredi, les résultats du PIB du troisième trimestre de la Chine seront suivis tout comme l’évolution de la production industrielle, des ventes au détail de l’investissement en zones urbaines pour septembre.
Aux Etats-Unis, il faudra regarder les indicateurs avancés du mois de septembre

vendredi 11 octobre 2013

Conjoncture Corse : un mois de septembre en demi-teinte



La Banque de France vient de mettre en ligne ses enquêtes mensuelles de conjoncture dont celle sur la Corse. En septembre, le climat des affaires s'est dégradé en Corse pour l'industrie quand elle augmentait sur le continent. En revanche, l'évolution est inverse au niveau des services dont l'indicateur progresse sur l'ile et baisse sur le continent. La progression est assez logique durant la saison touristique qui a commencé plus tardivement mais qui s'est révélée assez positive au regard des flux aériens et bateaux.

Dans le bâtiment et travaux publics, la morosité gagne du terrain avec des carnets de commande qui se vident. Le ralentissement du secteur du bâtiment commence à se faire ressentir en Corse qui du fait d'importantes commandes avait assez bien résisté jusqu'à maintenant. Le ralentissement de la commande publique avec la fin du plan du plan investissement et la proximité des élections a un impact sur l'activité.

Le commerce de gros enregistre un tassement notamment dans les produits de construction. En ce qui concerne l'agro-alimentaire, après la saison touristique, le retour des fondamentaux sur fond de stagnation du pouvoir d'achat génère de l'incertitude.

Le taux d'utilisation des capacités de production demeure inférieur à celui de moyenne période témoignant d'une moindre activité. C'est dans le secteur agro-alimentaire où le taux est le plus faible. En revanche, il se maintient à un bon niveau pour les transports et la fabrication d'équipements électriques.

L'activité du secteur "fabrication de denrées alimentaires et boissons" est en légère amélioration avec un repli classique des produits identitaires après la saison touristique. Les carnets de commande reste peu remplis et les stocks sont faibles. Ce secteur représente 50 % des effectifs de l'industrie.

L'activité de services marchands a progressé au mois de septembre. Les professionnels du tourisme restent prudents sur la fin de l'année. Il n'en demeure pas moins que les résultats de l'hébergement et de la restauration sont bons en ce qui concerne l'arrière saison. L'activité des services de soutien (juridiques, comptables, gestion...) reste incertaine.

Pour le bâtiment, l'inquiétude provient de la faiblesse des carnets de commande qui pourrait induire une baisse nette de l'activité d'ici la fin de l'année.