vendredi 30 octobre 2015

Baisse du chiffre d'affaires de l'industrie

Selon l'INSEE, au mois d'août, le chiffre d'affaires des entreprises de l'industrie manufacturière baisse de nouveau avec –0,5 % en août, après –0,6 % en juillet. 

En revanche, Il se redresse toutefois à l'exportation (+1,4 % après –1,7 %).

Sur l'ensemble de l'industrie, le chiffre d'affaires recule également (–0,2 % après –0,6 %).

Au cours des trois derniers mois, le chiffre d'affaires progresse légèrement dans l'industrie manufacturière (+0,2 %) et dans l'ensemble de l'industrie (+0,3 %).

Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière progresse de 0,6 % sur les trois derniers mois par rapport aux trois mêmes mois de l'année précédente.




Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière

Progression de la consommation de 0,7 % sur le troisième trimestre en France

La consommation des ménages a été en France relativement calme au mois de septembre. Elle a stagné, selon l'INSEE, après avoir augmenté de 0,1 % en août. Les achats de biens durables augmentent fortement (+1,4 %), tirés par les achats d'automobiles (+2,3 %). Au contraire, la consommation alimentaire continue de baisser. Les dépenses en énergie sont quasi stables (-0,1 %).

Néanmoins, sur l'ensemble du troisième trimestre, la consommation des ménages rebondit de 0,7 %, après -0,1 % au deuxième trimestre ce qui devrait assurer un taux de croissance d'au moins 0,3 % sur le trimestre.
 la consommation de biens fabriqués augmente de nouveau (+0,7 % après +0,2 % en août). Elle progresse de 1,1 % sur l'ensemble du troisième trimestre.
En septembre 2015, les dépenses en biens durables enregistrent leur plus forte hausse (+1,4 %) depuis le début de l'année. Elles sont entraînées par les achats d'automobiles, qui accélèrent (+2,3 % après +0,3 % en août). 

En septembre, les dépenses en textile, habillement et cuir reculent (–0,4 %) après une stabilité en août. Ce repli provient principalement des achats de chaussures. Néanmoins, sur l'ensemble du troisième trimestre, les dépenses en textile, habillement et cuir sont en nette hausse (+2,0 %).
La consommation totale de biens
La consommation totale de biens
Alimentaire et biens fabriqués
Alimentaire et biens fabriqués
Décomposition des biens fabriqués
Décomposition des biens fabriqués

mercredi 28 octobre 2015

Stagnation des revenus au deuxième trimestre au sein de l'Union européenne

Selon Eurostat, le revenu réel des ménages par habitant quasiment stable dans la zone euro et dans l’UE28. Dans la zone euro, en termes réels, le revenu des ménages par habitant a augmenté de 0,1% au deuxième trimestre 2015, après une hausse de 0,9% au trimestre précédent.

La consommation réelle par habitant est également resté stable dans la zone euro et quasiment stable dans l’UE28. La consommation réelle des ménages par habitant a été stable au deuxième trimestre 2015, après une hausse de 0,8% au premier trimestre 2015. Croissance réelle du revenu et de la consommation des ménages par habitant dans la zone euro

La confiance des ménages fait une pause

Après avoir atteint en septembre son plus haut niveau depuis octobre 2007, la confiance des ménages baisse légèrement d'un point en octobre. Il s'élève à 96 et demeure inférieur à sa moyenne de longue période (100) ; rien d'inquiétant, simplement une pause après un très bon mois de septembre. 

Selon l'INSEE, en octobre, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée s'améliore de nouveau : le solde correspondant gagne 2 points et se trouve ainsi à son plus haut niveau depuis novembre 2010. En revanche, leur opinion concernant leur situation financière personnelle future s'infléchit à nouveau : le solde correspondant perd 3 points. Ces deux soldes restent en dessous de leur moyenne de longue période.

Après une nette hausse en septembre, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants  diminue : le solde correspondant recule de 6 points en octobre et revient ainsi à son niveau d'août. Il demeure néanmoins légèrement au-dessus de sa moyenne de long terme.
Après une nette amélioration en septembre, l'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne se dégrade : le solde sur leur capacité d'épargne actuelle baisse de 5 points et revient ainsi à sa moyenne de long terme ; celui concernant leur capacité d'épargne future diminue de 3 points, mais reste un peu au-dessus de sa moyenne de long terme.
Le solde d'opinion concernant l'opportunité d'épargner est quasi stable (–1 point). Il demeure inférieur à sa moyenne de longue période.

Indicateur synthétique de confiance des ménages
Indicateur synthétique de confiance des ménages

mardi 27 octobre 2015

Bâtiment, la reprise se fait attendre !



Selon l'INSEE, au mois d'octobre, les artisans du bâtiment sont plus nombreux qu'en juillet à annoncer une baisse de leur activité sur la période récente et, dans une moindre mesure, pour les trois prochains mois. 

Les soldes d'opinion correspondants sont nettement inférieurs à leur moyenne de long terme. 

point néanmoins positif, l'opinion des artisans sur les perspectives globales du secteur continue de s'améliorer ; le solde correspondant reste toutefois inférieur à son niveau moyen.
Des artisans de nouveau moins pessimistes concernant l'emploi

Les artisans sont moins nombreux qu'en juillet à déclarer une baisse des effectifs passés et prévus. Les soldes correspondants, en hausse depuis le début de l'année, sont proches de leur moyenne de long terme. Seul un quart des entreprises a de la peine à recruter

Les difficultés de recrutement concernent 27 % des entreprises. Cette proportion a baissé depuis avril et se situe nettement en dessous de sa moyenne de longue période (41 %). La part des entreprises déclarant former des apprentis augmente de nouveau et retrouve sa moyenne de long terme (38 %).

jeudi 22 octobre 2015

le bâtiment continue de souffrir

Selon l'INSEE, le climat des affaires dans le bâtiment reste très en-deçà de son niveau moyen. en effet, l'indice des affaires du bâtiment réalisé par enquête auprès des  chefs d'entreprise du secteur interrogés en octobre 2015,est stable à 90. L'indicateur de retournement qui indique la tendance dans les prochains mois  passe en zone neutre.


Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur de retournement
Indicateur de retournement

Bonne nouvelle, le climat des affaires à la hausse

Selon l'INSEE, au mois d(octobre, le climat des affaires en France s'améliore et atteint un plus haut depuis août 2011. L'indicateur atteint 101 et est donc à un niveau supérieur à sa moyenne de long terme (100).

Le climat progresse de trois points dans les services et d'un point dans le commerce de détail. Il perd un point dans le bâtiment et dans l'industrie.

L'indicateur de retournement reste dans la zone favorable

L'indicateur de retournement pour l'ensemble de l'économie reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.

Cette progression est un bon signe pour la croissance du 4ème trimestre.
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de retournement France
Indicateur de retournement France
Lecture : quand la courbe est proche de +1 (resp. –1), le climat conjoncturel est favorable (resp. défavorable)
Sources : Insee, enquêtes de conjonctur

mercredi 21 octobre 2015

Les FinTech décryptées par Philippe Crevel pour BFM Business


Le Livret A enchaîne les décollectes




C’était attendu, les épargnants se sont fortement désengagés du Livret A au mois de septembre. La décollecte a atteint le montant record de 2,38 milliards d’euros (avec le Livret Développement Durable, elle s’élève même à 3,25 milliards d’euros). Il s’agit du sixième mois consécutif où les retraits excèdent les dépôts.

L’explication numéro un de cette décollecte est évidemment la baisse du taux du Livret A à 0,75 % intervenue au 1er août et qui a incité les  ménages à se détourner de ce produit d’épargne.

Le mois de septembre est, par ailleurs, un mauvais mois pour le Livret A. L’année dernière, la décollecte avait déjà atteint 2,1 milliards d’euros et en 2013, elle s’était élevée à 1,3 milliards d’euros. Au-delà de l’effet taux, les ménages doivent, en effet, faire face, au mois de septembre, à de multiples dépenses incontournables comme celles liées à la rentrée scolaire ou au paiement du dernier tiers de l’impôt sur le revenu.

Depuis le 1er janvier, la décollecte pour le livret A est donc de 6,21 milliards d’euros ; l’encours  passant de 262, 1 à 256,8 milliards d’euros.

En ce qui concerne leurs placements, les ménages privilégient toujours le triptyque suivant : le compte courant, le Plan d’Epargne Logement et l’assurance-vie.  

La décollecte du Livret A pourrait sur l’ensemble de l’année 2015 se situer entre 8 et 10 milliards d’euros. Ce mouvement de décollecte ne remet pas en cause, pour le moment, le Livret A qui avait connu de 2008 à 2013 des records de collecte.



mardi 20 octobre 2015

Crédit, l'accès reste a priori facile pour les entreprises

Selon une enquête trimestrielle de la Banque de France réalisée auprès d’entreprises de l’industrie, des services et du bâtiment sur leur accès au financement bancaire, l'accès au crédit serait resté facile au 3ème trimestre. Les PME ont effectué un peu moins de demandes de financement qu’au trimestre précédent. Les demandes de crédit des TPE sont souvent satisfaites, moins cependant pour les crédits de trésorerie. Les Entreprises de Taille Intermédiaires continuent de bénéficier d’un accès très aisé au crédit bancaire.

Au troisième trimestre 2015, la demande de nouveaux crédits de la part des PME a légèrement baissé par rapport au trimestre précédent, tant pour les crédits de trésorerie que d’investissement.
Pour les crédits de trésorerie, l'accès s'est un peu durci pour les PME : 74 % des PME obtiennent totalement ou en grande partie les crédits demandés (contre 76 % au deuxième trimestre). L’accès aux crédits d’investissement demeure à un niveau élevé : 92 % des PME obtiennent (en totalité ou à plus de 75 %) les financements souhaités.

Pour les TPE, la demande reste stable. L’accès au crédit de trésorerie des TPE baisse à 59 % (contre 65 % le trimestre précédent). L’obtention de crédits d’investissement diminue légèrement mais reste très large.

Retour des créations d'entreprise


Au mois de septembre, le nombre total de créations d'entreprises a augmenté de 3,6% après deux mois de baisse, tous types d'entreprises confondus, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables). Les créations hors micro-entrepreneurs augmentent de 3,8 % contre une baisse de 1,6 % en août retrouvant leur tendance des mois passés (+1,6 % par mois en moyenne depuis octobre 2014). Les immatriculations de micro-entrepreneurs continuent de se redresser (+3,2 % après +0,7 %).


Le nombre cumulé de créations au cours des trois derniers mois continue de baisser de 4,3 % (en données brutes) par rapport aux mêmes mois un an auparavant, tous types d'entreprises confondus, du fait de la chute des immatriculations de micro-entrepreneurs (–23,5 %). Le commerce et la construction sont les secteurs contribuant le plus à cette baisse.

En données brutes, le nombre cumulé de créations durant les douze derniers mois baisse de 3,0 %. Ceci résulte du déclin des immatriculations de micro-entrepreneurs (–14,5 %), les créations des autres types d'entreprises continuant d'augmenter, y compris les sociétés (+3,4 %).
Un peu moins de la moitié des créateurs est un micro-entrepreneur



Créations d'entreprises (CVS-CJO*)

* Données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables

Source : Insee, Sirene


Créations d'entreprises dans le commerce et les services aux entreprises - Données CVS-CJO*

mercredi 14 octobre 2015

La production industrielle en berne au sein de l'Union européenne

Selon Eurostat, au mois d'août par rapport au mois de juillet, la production industrielle corrigée des variations saisonnières a diminué de 0,5% dans la zone euro et de 0,3% dans l'Union Européenne, 

En juillet 2015, la production industrielle avait augmenté respectivement de 0,8% et 0,4%. 

En août 2015 par rapport à août 2014, la production industrielle a progressé de 0,9% dans la zone euro et de 1,9% dans l'UE28.

Immobilier : le placement imbattable des 10 dernières années le sera-t-il pour les 10 prochaines ? | Atlantico.fr

Philippe Crevel a répondu à une interview pour le site en ligne Atlantico.fr



Immobilier : le placement imbattable des 10 dernières années le sera-t-il pour les 10 prochaines ?

Une étude réalisée en se fondant  sur les investissements initiés entre 1980 et 2005, aboutit à un rendement moyen annualisé de 18% pour l'achat immobilier, contre 14% pour le CAC 40 avec dividendes réinvestis (4%), 8% pour l'assurance-vie, 4% pour le Livret A et seulement 3% pour l'or. Qu'en est-il vraiment ?



Immobilier : le placement imbattable des 10 dernières années le sera-t-il pour les 10 prochaines ? | Atlantico.fr


Les prix reculent en septembre et sont stables sur un an



Selon l'INSEE, au mois de septembre, l'indice des prix à la consommation (IPC) a baissé de 0,4 point après une hausse de 0,3 point en août. Corrigé des variations saisonnières, il baisse légèrement (–0,1 %) pour le deuxième mois consécutif. Sur un an, il est stable, comme en août.

Les principales contributions à la baisse de l'IPC en septembre proviennent du repli saisonnier des prix des services liés au tourisme après les vacances scolaires d'été et d'un nouveau recul des prix des produits pétroliers. À l'inverse, les prix des produits manufacturés se redressent à l'issue des soldes estivaux en métropole. Par ailleurs, les prix de l'alimentation augmentent du fait des produits frais.


L'indicateur d'inflation sous-jacente (ISJ) se replie légèrement sur le mois (–0,2 % en septembre après +0,1 % en août). Sur un an, il croît de 0,6 %, comme en août. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) se replie également, diminuant de 0,4 % sur un mois après une hausse de même ampleur en août. Sur un an, il augmente légèrement (+0,1 %), comme le mois précédent.


Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)
Glissements annuels de l'indice des prix  à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)

mardi 13 octobre 2015

De plus en plus de Français vivent au-delà des frontières

Dans les années 70, il était fréquent de souligner que peu de Français s'expatriaient. Aujourd'hui, avec la mondialisation, avec la crise, avec une meilleure connaissance des langues et les facilités de transports, les Français n'hésitent pas à partir à l'étranger.

L'INSEE dans une note très intéressante souligne qu'il est difficile d'avoir des statistiques précises sur la présence française à l’étranger en raison de l’absence de définition institutionnelle ; les différents termes utilisés le montrent : expatriés, « Français » établis hors de France, « Français » de l’étranger, ressortissants français à l’étranger… La référence à la nationalité est par ailleurs délicate puisque l’on estime que 45 % des expatriés ont une double nationalité. 

En fonction des définitions retenues, entre 2 et 3 millions de « Français » résident à l’étranger. À la mi–2013, le registre mondial des Français établis hors de France recensait 1,6 million de Français résidant à l’étranger. À cet effectif, il convient d’ajouter les quelques 500 000 Français non inscrits mais signalés par les postes consulaires, soit un total de 2,1 millions de « Français établis hors de France ». La base de données des 34 pays de l’OCDE en recense 1,5 million en 2012, mais certains pays d’accueil (Maghreb, Chine…) ne sont pas pris en compte. De plus, selon les pays, il peut s’agir de personnes soit nées en France, soit de nationalité française.

En prenant en compte des estimations fondées sur les naissances et la mortalité, entre 3,3 et 3,5 millions de personnes nées en France pourraient résider l’étranger en 2013.

De 2006 à 2013, le solde migratoire total de la France a diminué, passant de + 112 000 à + 33 000 personnes, le nombre de départs ayant progressé plus vite que le nombre d’entrées. Sur la période, le nombre de leurs départs a progressé de 5,2 % par an en moyenne. En 2013, près de 197 000 personnes nées en France ont quitté le territoire, soit 59 000 de plus qu’au cours de l’année 2006. Parallèlement, les retours des personnes nées en France sont stables, autour de 78 000 personnes. De ce fait, le solde migratoire des personnes nées en France est passé de – 60 000 à – 120 000.

En 2013, 80 % des départs à l’étranger de personnes nées en France surviennent entre 18 et 29 ans, âges d’études ou de début d’activité ; un départ sur dix concerne un jeune de moins de 18 ans. Les personnes nées en France qui reviennent de l’étranger sont logiquement plus âgées : la moitié d’entre elles sont âgées de 18 à 29 ans et un tiers de 30 à 54 ans. Entre 2006 et 2013, la structure par âge de la mobilité des personnes nées en France n’a guère évolué ; elles sont toutefois un peu plus nombreuses à partir entre 30 et 54 ans et un peu moins nombreuses à partir après 55 ans.

lundi 12 octobre 2015

L'investissement des entreprises progressent lentement

Selon Eurostat, au deuxième trimestre 2015, le taux d'investissement des entreprises s’est élevé à 22,3% dans la zone euro, contre 22,0% au trimestre précédent. néanmoins, ce taux est encore éloigné de celui en vigueur avant la crise de 2008/2009. il atteignait alors plus de 24 %.

Le crédit en hausse



Selon la Banque de France, la demande de crédits aurait augmenté au mois de septembre. Pour les crédits aux entreprises, les banques indiquent une augmentation de la demande de crédits des PME et des grandes entreprises, tirée essentiellement par des opérations de fusion-acquisition. Les banques font en outre état d’une baisse de la marge sur les crédits de risque moyen. Pour les crédits à l’habitat et à la consommation : la demande de crédits à l’habitat augmente.
 
Enquête mensuelle auprès des banques sur la distribution du crédit en France

vendredi 9 octobre 2015

Le mensuel de l'épargne et de la retraite du mois d'octobre








QUATRE QUESTIONS A

Robert Baconnier, ancien Directeur général des impôts


COTE EPARGNE

  • Bourse : un trimestre à oublier 
  • La rémunération des livrets fiscalisés n’en finit pas de baisser 
  • L’assurance-vie trace sa route. 
  • Le Livret A en mode décollecte, une habitude qui pourrait durer ! 
  • Dépôts à vue, les ménages s’y donnent à cœur joie 
  • Le Plan d’Epargne logement, toujours au top 

EPARGNEZ PRATIQUE 

Tout ce que vouliez savoir sur l’épargne salariale sans jamais avoir ose le demander !


COTE RETRAITE


  • L’Europe, un continent de retraités 
  • La France toujours championne européenne de l’espérance de vie à 65 ans 
  • Les retraités français mieux lotis que la moyenne des retraités européens 
  • La durée de versement des pensions se stabilise 
  • Taux de cotisation en forte hausse 
  • Egalité Homme / Femme à marche d’escargot 
  • Les dangereuses comparaisons des pensions entre les différents régimes 
  • Le cumul emploi-retraite face à la retraite progressive, le match n’aura pas lieu 

DOSSIER 
  • Epargne, retraite : que pensent les retraites de leur pension, de leur épargne et de la dépendance ? 

LES CHIFFRES DU CERCLE DE L’EPARGNE


Lire le mensuel

Les défaillances d'entreprise restent toujours très nombreuses !

Au mois de juillet, les défaillances d'entreprise ont baissé de 0,3 %. Cette baisse n'empêche pas que le nombre cumulé sur un an reste à un niveau très élevé. En effet, selon la Banque de France, à la fin du mois de juin, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 63 202, soit au même niveau qu’en juin 2014. Les défaillances cumulées baissent dans le transport, l’information, le soutien aux entreprises, le commerce et l’industrie. En revanche, elles augmentent dans l’hébergement-restauration, les activités immobilières et la construction.

Les défaillances cumulées sur 12 mois augmentent de 0,9 % pour les microentreprises et reculent de 8,0% pour les autres PME et de 10,3% pour les ETI et grandes entreprises.
Les encours de crédits associés aux défaillances représentent environ 0,5 % du total des encours de crédit déclarés au Service central des Risques de la Banque de France.
Défaillances d'entreprises

La production industrielle a aimé le mois d'août

Selon l'INSEE, au mois d'août, la production en volume a progressé dans l'industrie manufacturière de 2,2 % contre une baisse de 1,3 % en juillet. Elle augmente également dans l'ensemble de l'industrie avec une hausse de 1,6 % contre une baisse de 1,1 % en juillet).

Sur les trois derniers mois la production manufacturière diminue néanmoins de 0,4 %. Elle est stable dans l'ensemble de l'industrie.

Dans l'industrie manufacturière, la production des trois derniers mois progresse de 0,5 % par rapport aux trois mêmes mois de 2014. Elle augmente également dans l'ensemble de l'industrie (+0,6 %). Sur cette période, la production croît dans les industries extractives, énergie, eau (+1,5 %), les équipements électriques, électroniques, informatiques, machines (+1,2 %) et les industries agricoles et alimentaires (+1,4 %) ; elle progresse plus modérément dans les autres produits industriels (+0,3 %) et les matériels de transport (+0,2 %). En revanche, elle diminue nettement dans la cokéfaction et raffinage (–4,7 %).

mardi 6 octobre 2015

argent quotidien : Air France / les prothésistes / Claude Bartolone

Philippe Crevel est intervenu après les événements d'Air France sur Sud Radio



argent quotidien : Air France / les prothésistes / Claude Bartolone

Faut-il sauver le soldat Air France ?


Pourquoi Air France est-elle au bord du gouffre et que certains de ses salariés semblent prêts à la politique de la terre brûlée. Comment expliquer ce gâchis au moment où le trafic aérien explose ?

Oui, la situation est surréaliste. Le trafic aérien dépasse 6 milliards de passagers par an contre 4,7 milliards il y a 10 ans.

En 2020, il devrait y avoir plus de 8,4 milliards de passagers et en 2013, plus de 12 milliards. C’est pour cette raison que les carnets de commande d’Airbus et de Boeing sont pleins pour de très nombreuses années.

Air France qui est une des plus anciennes entreprises du secteur et qui est présente sur tous les continents devrait tirer profit de cette expansion d’autant plus que la France est le premier pays touristique du monde avec plus de 80 millions de touristes étrangers.

Mais Air France n’est pas une société comme les autres. Elle s’est toujours considérée comme un porte-étendard de la France. Elle se voit comme un ambassadeur du génie français à l’international. Air France, c’est un peu une administration avec des ailes.

L’Etat, l’actionnaire de référence d’Air France, a souvent chargé la barque en l’obligeant à reprendre des salariés de compagnies françaises en faillite, ce fut le cas avec Air Inter en 1997, avec Air Liberté ou AOM.

Par ailleurs, toujours sur pression politique, les dirigeants d’Air France ont du exploiter des lignes non rentables en province. De même, ils ont du accepter de titulariser des salariés ayant vocation à travailler qu’en période estivale.

Enfin Air France est pénalisée par les fortes redevances qu’elle paie à Aéroports de Paris.


Quand le trafic aérien était complétement réglementée, quand l’avion était réservé à une élite, tout cela pouvait être supportable ; la question de la rentabilité était subalterne et Air France pouvait survivre

Aujourd’hui, le marché aérien est de plus en plus concurrentiel. Les Low cost ont modifié les règles de fonctionnement avec du personnel polyvalent, avec des rotations d’avion rapides….

Les vieilles compagnies éprouvent les pires difficultés à changer de logiciel. La PAN NAM ou TWA ont disparu. La situation de la Lufthansa n’est pas évidente non plus.

Air France peut-elle périr ?

Nul n’imagine la fin d’Air France du fait des symboles qu’elle porte !

Les risques sont l’attrition, la fin d’une compagnie mondiale capable de desservir tous les pays du monde. C’est ce qui est pratiqué quand on prévoit la réduction de 10 % des activités, de la mise au rebus de 14 avions….

Air France est mal positionnée. Elle est concurrencée sur tous les fronts. Au niveau des lignes intérieures, le TGV lui prend des parts de marchés sachant que ce dernier bénéficie d’aides publiques importantes.

Sur les moyens courriers, les low cost ont gagné la bataille. Sur les longs courriers, les compagnies du Golfe ou d’Asie sont de plus en plus agressives.

Air France n’a pas été capable de se positionner sur le haut de gamme. Elle est restée une entreprise de transport généraliste de gamme moyenne. L’incapacité de développer sa filiale low cost du fait du corporatisme de son personnel naviguant.

Quelles solutions pour Air France ?

Il y a l’obligation de retisser des liens sociaux et de générer un projet qui ait du sens. Le bâton ne peut pas être se seul guide d’action pour une entreprise de plus de 50 000 salariés.

La question du maintien de la structure actuelle peut se poser.

Il faut sans nul doute accélérer la filialisation des vols intérieurs voire procéder à leur cession. Autrefois ils étaient amenés du trafic sur le hub parisien. Ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Il faut repositionner sur le haut de gamme la compagnie.

Il faut sans nul doute créer des hubs autres que Paris pour maintenir un positionnement international.