dimanche 31 juillet 2011

La lettre du Cercle - N°61 - août 2011


Au sommaire de la lettre d'information N° 61 :


- L'édito : "Epargner a toujours été un art"
- Retraite : êtes-vous prêt : le quizz du Cercle
- Si l'assurance-maladie se porte mal, ce n'est pas la faute des retraités
- La taxe sur les retraites-chapeaux devant le juge constitutionnel
- Naître et Mourir, mais dans quelle région française ?
- Madelin, le bilan 2010
Consulter la lettre N°61

jeudi 21 juillet 2011

Il n’y aura pas d’été meurtrier pour les épargnants



La crise grecque est à son deuxième acte. Certes, en mai et juin 2010, avec l’adoption du premier plan portant sur 110 milliards d’euros et avec la création du Fonds européen de stabilité financière, il avait affirmé que l’Europe de l’euro avait surmonté sa première crise.

Quatorze mois plus tard, certains considèrent qu’ils ont été trompé ; d’autres que la Grèce est un puits sans fond.

Or, la dette grecque qui est de 350 milliards d’euros est composée de titres à durée réduite. Il était dès le départ connu que les échéances de juillet 2011 à juillet 2013 seront tendues. Par ailleurs, le plan d’austérité de la Grèce s’est traduit par une contraction du PIB et ne permet que faiblement de dégager des ressources pour rembourser la dette.

La Grèce ne menace en tant que telle marginalement l’euro ; en effet, ce pays représente 3 % du PIB de la zone euro. Sa dette publique correspond à deux ans de déficit public français.

La question n’est pas la dette grecque mais celle du précédent. Les Allemands ne veulent pas payer avant d’avoir les preuves tangibles de l’assainissement. Ils souhaitent également que les prêteurs prennent leurs responsabilités. La Banque centrale européenne veut par-dessus-tout éviter la banqueroute d’un Etat membre de la zone euro qui pourrait avoir un effet domino sur d’autre pays. La France tente de mettre en avant la solidarité européenne pour éviter que ces banques soient trop impactées et que la spéculation ne se déplace vers l’Italie et vers l’Espagne.

Dans la pratique, tous les pays membres et en premier lieu les grands pays, ne peuvent pas accepter la politique du pire. La sortie de l’euro de la Grèce serait synonyme de banqueroute totale de ce pays qui devrait rembourse au prix fort et qui n’aurait guère plus de recettes du fait que son économie est avant tout axée sur le tourisme et les services. L’Allemagne principal exportateur et avant tout au sein de la zone euro ne pourrait que pâtir d’une appréciation de l’euro. L’Italie, l’Espagne, le Portugal seraient rapidement mis sous pression. L’éclatement serait au bout de la route avec des risques indéniables de détricotage de l’Europe.

Deux voies s’ouvrent, celle de l’ajustement jusqu’en 2012 ou la mise en place d’un plan plus ambitieux.

La capacité de répondre à cette première grande crise de l’euro peut permettre de tourner la page de l’échec de la constitution européenne marquée par la victoire du non au référendum français de 2005.

L’Union européenne a toujours connu des crises du Général de Gaulle à aujourd’hui mais elle s’est fortifiée que dans le mouvement. C’est le statuquo qui grippe le système. L’absence de nouveaux projets, le refus d’aller vers plus de fédéralisme fragilisent l’ensemble de l’édifice.

Les crises, les scandales donnent lieu, de plus en plus, à des charges médiatiques à fort contenu émotionnel. La montée aux extrême fait parti du jeu. Il en résulte une banalisation des mots.

Les Français qui sont épargnants dans l’âme en consacrant en moyenne 16% de leur revenu disponible brut à l’épargne, doivent-ils abandonner leur contrat d’assurance-vie, leurs actions, leurs obligations et choisir leur matelas, l’or ou l’immobilier.

Force est de constater que 41 % des ménages français qui possèdent un contrat d’assurance-vie n’ont pas décidé d’effectuer des rachats. En 2010, ils ont versé 143 milliard d’euros de cotisations. Même si en 2011, un ralentissement est constaté ; la collecte reste positive. L’encours d l’assurance-vie est de 1400 milliards d’euros, ce qui constitue le principal placement financier des ménages français loin devant les Livrets A qui pèsent 200 milliards d’euros.

L’épargne des souscripteurs de contrats d’assurance-vie est affectée à 85 % en fonds euros qui bénéficie de la part de la compagnie d’assurance d’une garantie en capital. Ce fonds euros est composé essentiellement de titres obligataires publiques et privées. Pour les assurés français, il comprend des titres d’emprunt d’Etat (environ 50 %) et des titres d’autres Etats dont la Grèce mais aussi des obligations d’entreprise. Le rééchelonnement de la dette grecque aura pas d’incidence sur le capital car la part de cette dette est réduite et en outre les compagnies d’assurances disposent de fonds propres pour faire face à un accident de cette nature. Il faut souligner que les normes prudentielles sont en cours de durcissement.

Au sein des contrats d’assurance, la deuxième poche d’épargne est constituée des unités de compte, c'est-à-dire des actions. Celles-ci évoluent en fonction du marché. Il serait peu rationnel de vouloir sortir en pleine crise et encaisser des moins-values. En revanche, il n’est pas interdit de faire des arbitrages afin de se séparer de fonds ou de titres à faible potentiel et acquérir à bon prix des fonds à forte capacité de rebond. Les entreprises ont depuis le début de la crise largement opéré leur désendettement et pour celles qui opèrent à l’international bénéficient du vent de la croissance mondiale. Il y a donc de véritables opportunités à saisir.

L’option de sortir l’argent de ses placements pour acheter de l’or est sans nul doute très dangereuse. Il ne faut pas oublier qu’une fois acheté, l’or ne rapporte rien à la différence du fonds euro, du Livret A. Il faut se souvenir que le cours de l’once d’or avait atteint 2400 dollars lors du second choc pétrolier avant de revenir à 1000 dollars et de connaître près de vingt ans de stagnation. A plus de 1600 dollars, il faut non pas acheter mais vendre.

Reste le matelas mais en période estivale, c’est tenté les voleurs.

Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les comptes courants sont garantis jusqu’à hauteur de 100 000 euros. Certes, cela ne rapporte rien mais pour les angoisser, il y a la possibilité de répartir toute sa fortune s’il y a fortune sur plusieurs banques…


Les épargnants et la crise grecque


Philippe Crevel, secrétaire général du Cercle des Epargnants, est intervenu sur Europe 1 durant le journal de 12 H 00 au sujet des conséquences de la crise grecque pour les épargnants français dans le cadre d'un débat animé par Patrick Roger avec Jean-Hervé Lorenzi, président du Cercle des Epargnants et avec Nicolas Dupont-Aignan, président du mouvement "Debout de la République"

Ecouter le journal du 21 juillet 12 H 30 de Patrick Roger

mardi 12 juillet 2011

Casser le thermomètre ne résout pas une crise

Face à l’amplification de la crise des dettes souveraines en Europe, de plus en plus de voix se font entendre pour condamner les agences de notations. Elles sont jugées responsables du jeu de domino auquel nous assistons. Elles sont accusées de jouer contre l’Europe car elles sont américaines ; il faut noter que l’agence Ficht est dirigée par un Français. Elles seraient coupables de favoriser les spéculateurs et les oiseaux de mauvais augure.

Certes, la question de l’indépendance des agences de notation peut être soulevée tout comme la compétence des experts en charge de noter les Etats ou les entreprises ; il n’en demeure pas moins que ces agences remplissent un rôle d’information et de transparence capital au sein des marchés financiers. Les investisseurs doivent pouvoir connaître les risques qu’il prend en plaçant son argent.

En vertu de quoi, les agences fermeraient les yeux sur les dangers de l’emballement de la dette dans les pays européens. Leur mission est de conseiller les investisseurs et non de se faire élire. Or, quand un pays masque le niveau réel de son déficit ; quand ce pays est incapable de juguler le travail au noir et quand sa croissance demeure atone ; il est évident que ses facultés de rembourser ses dettes sont amoindries.

Quand des Etats, depuis des décennies, vivent à crédit, quand leur dette publique franchit les 90 % du PIB, quand le service de la dette devient le principal poste de dépenses de l’Etat, est-il surprenant que les prêteurs demandent de nouvelles garanties voire refusent de prêter ? Les Etats ont cru s’affranchir des contraintes financières qui pèsent traditionnellement sur tout emprunteur comme une entreprise ou un particulier. Aujourd’hui, le principe de réalité s’impose.

Casser le thermomètre ne modifierait pas la donne. Les questions resteraient inchangées. En absence de notation, les investisseurs seraient de toute façon obligés d’analyser les risques d la même façon.

La crise de la dette souveraine qui frappe le vieil Occident peut provoquer une véritable crise économique et financière de grande ampleur. Elle traduit l’épuisement du modèle économique mis en œuvre depuis soixante ans. En l’absence de gains de productivité, les pays anciennement industrialisés n’ont réussi à maintenir leur niveau de vie qu’en ayant recours à l’emprunt. Que la dette soit privée ou publique, l’heure des comptes a sonné. Les transferts de capitaux générés par les déséquilibres commerciaux et par la rente des matières premières ne peuvent pas être sans incidence sur le fonctionnement de l’économie mondiale.

L’Europe paie son manque d’organisation et de solidarité, la faiblesse de sa croissance depuis 20 ans. Les Etats-Unis sont dans une situation moins délicate du fait du faible niveau de leurs prélèvements obligatoires mais, en revanche, leur économie semble s’être européanisée avec la cristallisation du chômage et l’envolée sans fin de la dette.

En 1944 et 1945, dans le prolongement des accords de Bretton Woods, les organisations internationales comme le FMI ou la Banque Mondiale avaient été créées par les Occidentaux et essentiellement par les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Ce système a perduré malgré l’abandon des changes fixes (1971 et officiellement en 1976), malgré la fin de l’URSS en 1989 et malgré le décollage de l’Asie et de l’Amérique Latine.

Que ce soit en Europe ou au niveau du G20, l’esprit n’est pas à l’innovation et à la construction d’un nouveau système de coopération économique et financière. L’ère est au sauve qui peut ; or en lors de la crise de 1929, c’est justement la montée des égoïsmes à travers le protectionnisme ou la bataille des taux de change qui a plongé l’économie dans la dépression et dans la guerre. En 2008, les Etats après quelques tergiversations, avaient réussi à monter un plan de sauvetage de la sphère financière. En 2011 et 2012, le problème est monté d’un cran car il faut endiguer une crise des Etats.

mercredi 6 juillet 2011

Est-il raisonnable d'épargner ? (tribune publiée dans la Revue parlementaire)

Est-il raisonnable d’épargner en 2011 ?

Lire la tribune sur le site de la revue Parlementaire

Face à l’épargne, les gouvernemen s qu’ils soient de droite ou de gauche éprouvent les pires difficultés à fixer un cap. Ainsi, les épargnants peuvent être appelés à l’aide pour accroître les fonds propres des entreprises à travers des incitations en faveur de l’épargne longue mais aussi encouragés à consommer en leur demandant de puiser, par exemple, dans leur épargne salariale. Il peut leur être demandé d’augmenter leur effort d’épargne en vue de financer la retraite ou la dépendance et, dans le même temps, des mesures sont prises pour alourdir, par exemple, la fiscalité de l’assurance-vie.

L’épargne est, en France, mal considérée et mal appréhendée. Implicitement, renoncer à consommer immédiatement l’argent reçu est un acte quasi antiéconomique. La consommation qui représente 80 % du PIB est, dans un pays pourtant peu porté à glorifier le modèle américain, privilégiée du fait de l’impact supposé immédiat de mesures visant à la soutenir. L’investissement, même si le multiplicateur keynésien penche en sa faveur, a un effet à moyen et long terme qui n’est pas en phase avec le temps politique.

Même si plus de 92 % des ménages épargnent, même si un ménage sur deux possède un contrat d’assurance vie, les clichés ont la vie dure. L’épargnant gagne sa vie en dormant ou sur le dos des autres. A force de lire que le capital est moins taxé que le travail, il est aisé de croire que derrière l’épargnant se cache un profiteur doublé d’un fraudeur.

Malgré toutes ces récriminations, force est de constater que les Français restent des fourmis.

Le taux d’épargne des ménages, 15,8 % du revenu disponible brut à la fin de l’année 2010, demeure un des plus élevé d’Europe. Malgré l’existence d’un large système de protection sociale qui couvre la quasi-totalité des risques, les Français jugent nécessaire de disposer d’un matelas de sécurité. Le taux d’épargne des ménages se décompose en trois parties, la première correspond à l’investissement en logement et représente la moitié de l’effort d’épargne, la seconde à l’investissement des entreprises individuelles qui est aujourd’hui de 1 % (ce taux était de 3 % jusque dans les années soixante-dix). La troisième partie qui s’élève à 6,8 % du revenu disponible brut correspond à l’épargne financière. Son taux fluctue en fonction des marchés financiers. En 1987, après le krach, il était tombé à 0,4 %. En 2002, il était de 8 % avant de redescendre après la dernière crise financière à 4,8 % en 2008.

Le climat actuel n’est pas, à priori, très porteur pour les épargnants. En effet, le niveau du CAC 40 se maintient à celui qu’il avait en 1998. Du fait de l’aversion aux risques de tous les acteurs, les investisseurs choisissent les titres offrant le maximum de sécurité ce qui conduit à peser sur le niveau des taux obligataires et à encourager les Etats à s’endetter.

Même si la notion d’excès de liquidités est à manier avec précaution, les actions des banques centrales et des autorités publiques pour juguler la crise ne favorisent pas le rendement, à court terme, de l’épargne.

De même, les déséquilibres commerciaux provoqués par le décollage de la Chine, de l’Inde et de quelques autres pays ainsi que par l’amplification de la rente, liée à l’augmentation des cours des matières premières, entraînent d’importants transferts de capitaux. Jusqu’à maintenant, les bénéficiaires de ces capitaux en replacent une grande partie dans les pays occidentaux qui procurent un rendement plus sûr.

Cette recherche du zéro risque est encouragée par les pouvoirs publics. Ainsi, les futures normes prudentielles applicables à compter de 2013 au secteur de l’assurance ne favoriseront pas ce secteur à investir dans des actions cotées et encore moins dans des actions non cotées.

La faible propension envers les actions est renforcée par les incertitudes économiques liées aux tensions provoquées par les dettes souveraines. Il est admis que la généralisation des plans de rigueur pourrait tuer la croissance en cours de renaissance. Nul n’est prêt à payer très cher pour une entreprise quelle qu’elle soit.

Il est admis que la Chine, pour poursuivre son développement et améliorer la couverture sociale de sa population, devra rapatrier une partie de ses capitaux tout comme les autres pays émergents. Pour les pays producteurs de pétrole, de gaz ou de matières premières, tout dépend de leurs réserves et de la taille de leur population. Leurs investissements à travers leurs fonds souverains visent à perpétuer la rente après la fermeture des gisements.

Le vieillissement de la population pourrait jouer également contre une appréciation des actifs financiers. En effet, les prestations versées par les fonds de pension devraient s’accroitre avec l’arrivée des classes nombreuses du baby-boom et du fait de l’allongement de l’espérance de vie après 65 ans. Même si ce processus sera étalé dans le temps, cela pourrait jouer contre le rendement de l’épargne.

L’autre facteur qui pourrait jouer contre l’épargne est l’accroissement des prélèvements du fait de l’indispensable assainissement des comptes publics et au nom de l’antienne « le capital est moins taxé que le travail », formule à but électoral qui reste à prouver. A l’exception de l’épargne dite réglementée (Livret A...), les régimes dérogatoires ont été, ces vingt dernières années, réduits ou plafonnés. Ainsi, l’avantage fiscal dont bénéficie l’assurance-vie est évalué à un milliard d’euros pour plus 1300 milliards euros de placements.

Si aujourd’hui, de multiples facteurs semblent jouer contre l’épargne, tout devrait concourir à l’encourager.

Si la note de l’Etat français n’a pas été dégradée, cela est imputable au bon niveau de son taux d’épargne. Certes, aujourd’hui, plus de la moitié de la dette de l’Etat est détenue par des non-résidents ; il n’en demeure pas moins que l’assurance-vie accueille, à travers les fonds euros une partie non négligeable des titres d’Etat acquis par des investisseurs français. L’épargnant français est donc un bon citoyen qui s’ignore.

Par ailleurs, jusqu’à maintenant, les entreprises françaises ont privilégié le financement bancaire or ce dernier est et risque de demeurer de plus en plus difficile. Le recours au financement obligataire ou par actions constitue de plus en plus une nécessité. Les assureurs, à travers notamment l’assurance-vie, sont de plus en plus les financeurs de l’économie réelle. Ainsi, fin 2010, les titres d’entreprises représentaient 56 % des placements des compagnies d’assurances (37 % sous forme d’obligations et 17 % sous forme d’actions, 2 % sous forme d’immobilier).

L’épargnant veut bien être utile à son pays mais encore faut-il qu’il y trouve son intérêt. En ce qui concerne la rémunération des fonds euros qui a été de 3,4 points en 2010 soit 1,6 point de plus que l’inflation ou le Livret A, un point bas est certainement atteint. La remontée des taux si elle est progressive devrait permettre une amélioration du rendement dans les prochaines années. Par ailleurs, il faut souligner que si le CAC 40 ne résume pas à lui seul les marchés financiers. Les unités de compte des contrats d’assurance-vie ont progressé l’année dernière de 5,3 % quand le CAC faisait -3,3 %.

De nombreuses PME et entreprises qui ne sont pas encore cotées au CAC 40 ont de forts potentiels de développement ; la faible valorisation des cours devrait inciter les épargnants à étudier les valeurs dites moyennes. Trop souvent, les épargnants ne regardent que l’évolution des cours des actions sans prendre en compte les dividendes versés. Or si sur long terme, le placement « action » est plus avantageux, cela est en raison du versement du dividende.

La vision court-termiste est souvent reprochée aux entreprises et aux fonds d’investissement mais elle s’applique aussi à l’ensemble de la population. L’allongement de la durée de la vie n’est qu’imparfaitement pris en compte. Ainsi, la durée de la retraite atteint 27 ans contre une quinzaine d’années en 1950. L’espérance de vie à la naissance, en 2050, devrait être de 85 ans pour les hommes contre 78 ans aujourd’hui et respectivement de 90 ans et 85 ans pour les femmes. Les actifs de 2011 calent leurs comportements sur celui de leurs aînés ; ils anticipent mal les gains d’espérance de vie et celle de leurs revenus. Le long assainissement des comptes publics entraînera un report sur les ménages d’une partie des charges vieillesse, santé ou dépendance. L’effort d’épargne pourra être mutualisé et collectif ou individuel. Il pourra, par ailleurs, tenir compte du niveau de revenus. De ce fait, l’épargne a de belles années devant elle.

dimanche 3 juillet 2011

La Lettre du Cercle des Epargnants N°60 - juillet 2011

Au sommaire de la lettre d'information du Cercle des Epargnants du mois de juillet :



- L'emploi des seniors et la réforme des retraites

- Quand l'heure des comptes sonnera

- L'assurance-vie face à l'immobilier

- Le cumul emploi/retraite chez les médecins

- La dette souveraine, l'Europe et les épargnants

- Les infos surl'épargne et sur la retraite

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