jeudi 24 décembre 2015

Petite baisse technique de la dette publique qui atteint néanmoins des sommets


La dette est repassé en dessus des 97  % du PIB à la fin du troisième trimestre. Elle représente désormais  96,9 % du PIB soit 2 103,2 Md€, en baisse de 2,2 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle diminue de 0,7 point par rapport au deuxième trimestre 2015. La dette publique nette décroît plus légèrement (-1,4 Md€).

Les évolutions de la dette publique en cours d'année sont fréquentes. En fonction des dates d'échéances des emprunts passés et des rentrées fiscales, le niveau d'endettement varie. Au 3ème trimestre, il y a en règle général un recul. Il n'en demeure pas moins que la tendance est à la hausse...

Au troisième trimestre 2015 la contribution des administrations publiques locales (Apul) à la dette diminue (–1,6 Md€). Les communes remboursent 0,3 Md€ de prêts, les départements 0,7 Md€ et les régions 0,7 Md€. Le reste des Apul (syndicats intercommunaux, organismes divers d'administration locale) contribue pour +0,1 Md€.

La contribution de l'État à la dette décroît de 1,1 Md€. Cette baisse provient pour l'essentiel de la dette négociable à court terme (–2,0 Md€). Les dépôts des correspondants au Trésor augmentent légèrement (+0,7 Md€). Les encours de titres de créances à long terme et de prêts à court et long terme restent stables. Sur cette période, aucune opération n'a été réalisée dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière (FESF, cf. encadré « Pour en savoir plus »). Par ailleurs, la contribution des organismes divers d'administration centrale (Odac) à la dette est stable.
La dette des administrations de sécurité sociale croît très légèrement

La contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette augmente faiblement (+0,5 Md€) surtout du fait de l'Unedic (+1,1 Md€), de la Cnaf (+0,9 Md€) et de l'Acoss (+0,8 Md€). Au contraire, la Cades rembourse 1,3 Md€ de titres de créances négociables et 0,8 Md€ de dépôts de garantie.
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)

Emploi, un résultat mi-figues, mi-raisins en novembre !


 Après le très mauvais mois d’octobre, avec une hausse de 1,2 %, le nombre de demandeurs d’emploi (catégorie A) s’est légèrement contracté de 0,4 % au mois de novembre pour s’établir à 3 574 800. Sur un an, il progresse néanmoins de 2,5 % (88 000 demandeurs d’emploi de plus).

Si grâce aux contrats aidés, la situation s’améliore pour les jeunes actifs, en revanche, le nombre de demandeurs d’emploi de plus de 50 ans progresse rapidement. Sur un an, ce dernier augmente de 8,4 % (+0,2 % en novembre). La France compte désormais plus de 886 000 personnes de plus de 50 ans qui sont demandeurs d’emploi (catégorie A).

Toutes catégories confondues, le chômage progresse de 0,1 % en novembre et de 5,1 % sur un an. Le nombre de demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) est, de ce fait, de 5,442 millions contre 5,180 millions au mois de novembre 2014.

Une ancienneté de plus en en plus problématique

Au mois de novembre 45 % des demandeurs d’emploi (catégories A, B, C) sont inscrits à Pôle Emploi depuis plus d’un an contre 43 % au mois de novembre de l’année dernière. L’ancienneté moyenne du chômage est passée de 568 jours à 570  d’octobre à novembre. Elle a progressé de 32 jours en un an.

Une année à oublier

Cette légère décélération de la progression du chômage reste donc fragile au regard des autres résultats économiques qui ont été communiqués ces derniers jours.

Le mois de  novembre a été, en effet, marqué par le plus fort recul des dépenses de consommation depuis le mois de janvier 2014. La baisse a été de  1,1 % en volume. Elle fait suite à la contraction de 0,2 % intervenue au mois d'octobre. Cette nouvelle baisse provient principalement de la chute de la consommation d'énergie (–5,6 %) et du net recul des dépenses d'habillement (–4,7 %).

L’industrie à la peine du fait des exportations qui se contractent. Au mois d'octobre, le chiffre d'affaires des entreprises de l'industrie manufacturière se contracte de 1,0 % après avoir progressé de 0,6 % en septembre. L'industrie française souffre à l'exportation avec un nouveau recul de 0,8 % qui fait suite à une contraction de 1,4  % au mois de septembre. Sur l'ensemble de l'industrie, le chiffre d'affaires diminue de 1,0 % après une progression en septembre de 0,4 %. Au cours des trois derniers mois, le bilan est mauvais avec un recul de 0,8 % pour l'industrie manufacturière et de 0,7 % pour l'ensemble de l'industrie. Il est certes espéré un léger rebond pour la fin de l’année.

Une croissance toujours trop faible

Le taux de croissance attendu pour le dernier trimestre devrait être de 0,2 %. En 2015, la croissance devrait être de 1,1 % ce qui reste insuffisant pour contenir la progression de la population active, il faudrait au minimum 1,5 à 1,8 % de croissance.

Avant même le résultat du mois de décembre, l’année 2015 a donc déçu en matière d’emploi. Malgré une combinaison exceptionnelle, un pétrole pas cher, des taux bas, un euro faible, une moindre rigueur budgétaire, la croissance est restée relativement faible. La sortie d’un cycle de trois ans de stagnation s’avère plus difficile que prévu. La faiblesse de l’investissement du fait de surcapacités de production et l’amélioration encore trop ténue du taux de marge des entreprises n’ont pas contribué à la multiplication des créations d’emploi. En outre, le contexte international demeure incertain. Le ralentissement chinois, les récessions brésilienne et russe (doublée des embargos) ont pesé sur l’économie mondiale et donc sur la France.

En 2016, l’INSEE prévoit une très légère amélioration tant en termes de croissance qu’en termes d’emploi. Tout dépendra de l’investissement et de la capacité des entreprises françaises à regagner des parts de marché à l’exportation.
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Philippe Crevel
Directeur du Cabinet d'études Economiques Lorello Ecodata
Responsable du Cercle de l'Epargne
tel : 06 03 84 70 36
phcrevel@lorello.fr
 

Le pétrole baisse, quelles conséquences pour les Français


Le cours du baril du pétrole est au plus bas. Les Français bénéficient de substantiels gains de pouvoir d'achat. Philippe Crevel revient sur le sujet dans le cadre d'une interview au JT de 20 heures de TF1 (23 décembre 2015).

mercredi 23 décembre 2015

L'industrie française patine malgré la baisse de l'euro


Au mois d'octobre, le chiffre d'affaires des entreprises de l'industrie manufacturière se contracte de 1,0 % après avoir progressé de 0,6 % en septembre. L'industrie française continue de souffrir à l'exportation avec un nouveau recul de 0,8 % qui fait suite à une contraction de 1,4 % au mois de septembre. Sur l'ensemble de l'industrie , le chiffre d'affaires diminue de 1,0 % après une progression en septembre de 0,4 %.

Au cours des trois derniers mois, le bilan est mauvais avec un recul de 0,8 % pour l'industrie manufacturière et de 0,7 % pour l'ensemble de l'industrie.

C'est avec les prix de l'énergie en baisse, le secteur de la cokéfaction et raffinage  qui souffre le plus avec une diminution de 8 %. Les  matériels de transport (–1,1 %), malgré une hausse dans l'automobile (+1,8 %) sont également à la peine. 


Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière est quasi stable sur les trois derniers mois par rapport aux trois mêmes mois de l'année précédente. Il augmente dans l'ensemble de l'industrie (+0,4 %), porté par les industries extractives, énergie eau, déchets et dépollution (+2,5 %).Sur cette période, le chiffre d'affaires chute dans la cokéfaction et raffinage (–20,6 %). Il recule également dans les autres industries (–0,7 %). 
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Source : Insee

La consommation chute en novembre, la faute aux attentats et à l'énergie



Le mois de  novembre a été marqué par le plus fort recul des dépenses de consommation des ménages en biens depuis le mois de janvier 2014. La baisse est de  1,1 % en volume. Elle fait suite à la contraction de 0,2 % du mois d'octobre.

Cette nouvelle baisse provient principalement de la chute de la consommation d'énergie (–5,6 %) et du net recul des dépenses d'habillement (–4,7 %). Les attentats ont pu également provoquer un report de certaines dépenses.

En novembre, les dépenses en énergie se replient très nettement (–5,6 % après +2,2 %) ; il s'agit de leur plus forte baisse depuis juin 2013. Les températures moyennes de novembre ayant été particulièrement douces après un mois d'octobre un peu frais, les dépenses de chauffage s'amoindrissent. Ainsi, les dépenses en gaz et en électricité diminuent fortement. La consommation de produits raffinés continue de baisser (–2,0 %), en particulier celle de butane/propane et celle de fioul domestique.

En novembre, les achats de biens fabriqués continuent de baisser (–0,8 % après –1,3 % en octobre), surtout du fait de l'habillement.

Les dépenses en textile, habillement et cuir sont en retrait pour le troisième mois consécutif. Le recul est brutal en novembre : 4,7 % (après 1,2 % en octobre et 0,6 % en septembre), probablement du fait de températures clémentes.


La consommation totale de biens
La consommation totale de biens
Source : Insee

vendredi 18 décembre 2015

Le climat des affaires global perd un point au mois de décembre

Est-ce la faute aux attentats, au poids des incertitudes économiques, au mois de décembre 2015, le climat des affaires en France est en légère baisse.

 L'indicateur qui le synthétise, calculé à partir des réponses des chefs d'entreprise des principaux secteurs d'activité, perd un point. Il se situe à 101, un niveau un peu supérieur à sa moyenne de long terme (100) atteinte à l'été. Le climat progresse d'un point dans l'industrie et le bâtiment. Il perd deux points dans les services et quatre dans le commerce de détail.
L'indicateur de retournement reste dans la zone favorable

L'indicateur de retournement pour l'ensemble de l'économie reste dans la zone indiquant une situation conjoncturelle favorable.
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de climat des affaires France

Climat des affaires dans l'industrie, léger mieux

Selon l'INSEE,  le climat conjoncturel au mois de décembre  dans l'industrie s'améliore légèrement. L'indicateur synthétique gagne un point et retrouve son niveau d'octobre (103), supérieur à sa moyenne de long terme (100).
Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur synthétique du climat des affaires
L'indicateur de retournement reste dans la zone indiquant une incertitude conjoncturelle.
Indicateur de retournement
Indicateur de retournement

mercredi 16 décembre 2015

Changement d'époque, la FED a relevé ses taux !

Chose prévue enfin réalisée, la FED a augmenté ses taux

Comme prévu, la FED a décidé de relever ses taux directeurs. Le taux interbancaire au jour le jour qui évoluait depuis fin 2008 entre 0 et 0,25 % est ainsi relevé d'un quart de point pour passer à une fourchette de 0,25 % à 0,50 %. Le Comité de politique monétaire a indiqué que le relèvement des taux serait ensuite progressif pour atteindre 1,4 % à la fin de l’année 2016. Cette augmentation est la première depuis 2006.

Pour cette année, la Banque centrale américaine qui a révisé ses prévisions à la hausse s’attend à une croissance de 2,1  %. Elle prévoit une accélération de la croissance l’année prochaine avec un taux de 2,4 % soit un peu plus que prévu au mois de septembre. Néanmoins, une décélération interviendrait en 2017 avec un taux de croissance qui reviendrait à 2,2 %.

Dans son communiqué, le Comité de politique monétaire a souligné que le marché de l'emploi s'était « considérablement amélioré ». Pour l’emploi, la Banque centrale prévoit encore une baisse du chômage en 2016 qui s’abaisserait à 4,7 % en 2016 contre 5 % à l’heure actuelle.

Selon les nouvelles projections, l'inflation devrait se rapprocher en 2016 de l'objectif de 2 % annuel visé par la Fed. Les prix à la consommation devraient ainsi progresser de 1,6 % l'année prochaine après avoir augmenté de seulement 0,4 % en 2015

La hausse des taux décidés par la FED est modeste mais marque la fin d’une époque. Si la politique monétaire extrêmement accommodante pour soutenir l’économie américaine et fluidifier le crédit après la récession de 2008-2009 n’est pas réellement remise en cause, la FED entend engager un processus de banalisation. Au sein du comité de politique monétaire, une majorité s’est dégagée malgré la faible inflation. La nécessité de reconstituer des marges d’action en cas de récession. En effet, en maintenant des taux nuls, la Banque centrale était désarmée en cas de survenue d’une nouvelle crise. Par ailleurs, avec une croissance de 2 %, les taux nuls constituaient une anomalie considérant que leur taux devrait se situer aux environs du taux de croissance.

Quel sera l’impact de ce relèvement ?

Ce changement de politique monétaire pourrait provoquer des tensions sur les marchés financiers même si la hausse des taux a été grandement anticipée ces dernières semaines et qu’elle est faible. Néanmoins, cette augmentation des taux par la FED pourrait déstabiliser certains pays émergents avec des flux de capitaux qui prendraient le chemin des Etats-Unis.

De nombreux investisseurs pourraient être tentés de sortir du Brésil, de la Turquie ou de l’Afrique du Sud, en quête de rendements plus rémunérateurs aux Etats-Unis. Il en résulterait une dépréciation de la monnaie de ces pays et un déficit de leur balance des paiements. La Banque mondiale a souligné que les pays émergents devraient « attacher leur ceinture ».

Les marchés « actions » devraient être un peu moins attractifs par rapport aux produits de taux. Cette correction a été anticipée. Par ailleurs, il n’y a pas à l’heure actuelle de bulle sur le marché « actions » ce qui devrait limiter la baisse des cours.

La zone euro devra éviter l’effet de contagion sur les taux. Le maintien de la politique de quantitative easing de la BCE devrait y contribuer. La Banque centrale pourrait être amenée à prendre de nouvelles mesures en cas de tenions.


La hausse des taux devrait favoriser l’appréciation du dollar et de ce fait pénaliser les exportations américaines et pénaliser les entreprises étrangères qui ont contracté des emprunts libellés en dollar. En revanche, les exportations européennes hors zone euro devraient être favorisées. 

Indices PMI en baisse en France

 L'indice PMI composite calculé par Markit, qui intègre le secteur manufacturier et celui des services, s'établit à 54,0 dans la version préliminaire publiée mercredi contre 54,2 en novembre. Il est au-dessus de la barre des 50 séparant la croissance et la contraction d'une activité depuis juillet 2013. L'indice PMI des services est lui aussi en baisse, à 53,9 contre 54,2 le mois précédent. Seul l'indice manufacturier progresse légèrement, à 53,1 contre 52,8 en novembre. 

En Allemagne, la croissance de l'activité du secteur privé  a légèrement ralenti en décembre mais se maintient à un niveau élevé, selon les résultats préliminaires des enquêtes mensuelles de Markit. L'indice PMI composite baisse à 54,9 après 55,2 en novembre. Il est cependant supérieur pour le 32e mois d'affilée au seuil de 50. L'indice PMI des services est lui aussi en repli, à 55,4 à 55,6 en novembre. L'indice manufacturier progresse en revanche légèrement, à 53,0 contre 52,9 le mois précédent. 

En France, les attentats ont eu un effet négatif sur les indices PMI. La croissance de l'activité dans le secteur privé en France a fortement ralenti ce mois-ci du fait d'une stagnation dans les services, dont un certain nombre de secteurs ont accusé l'impact des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis, Cela met un coup d'arrêt à la progression de dix mois  pour les services.

L'indice du secteur manufacturer est au plus haut depuis mars 2014. Il s'inscrit à 51,6, un niveau reflétant une croissance modérée, contre 50,6 en novembre et sensiblement au-dessus des attentes des économistes interrogés par Reuters (50,5). 

 L'indice des services se situe lui juste sur le seuil de 50, après 51,0 en novembre et alors qu'il était attendu à 50,8. 

 L'indice composite, qui combine des éléments des indices du secteur manufacturier et des services, s'inscrit à 50,3, contre 51,0 un mois plus tôt.

Accès de faiblesse aux Etats-Unis


La production industrielle a reculé aux Etats-Unis de 0,6 % au mois de novembre quand elle était attendue en hausse de 0,1 %. Elle avait déjà reculé de 0,2 % en octobre. Le taux d'utilisation des capacités de production est ainsi passé de 77,5 à 77 %. par ailleurs, l'indicateur Markit PMI du secteur manufacturier a baissé de 1,4 point à 51, 3 points. Il reste néanmoins en territoire porteur pour la croissance tout en se rapprochant de la barre des 50 points. En novembre, il était de 54

BFM Business : Intégrale Placement avec Philippe Crevel : l'augmentation des taux de la FED et les nouveautés de 2016 pour les épargnants


mardi 15 décembre 2015

Revenus agricoles en baisse en Europe mais en augmentation en France

Selon Eurostat, le revenu agricole réel dans l'Union européenne (UE) a baissé de 6,0% en 2015 par rapport à 2014, alors que la main-d’œuvre agricole a reculé de 1,8%. En conséquence, le revenu agricole réel par actif dans l'UE a diminué de 4,3% en 2015. Parmi les États membres de l'UE, le revenu agricole réel par actif en 2015 devrait augmenter dans treize États membres et baisser dans quinze autres par rapport à l’année précédente.

Par rapport à l’année précédente, les plus fortes hausses du revenu agricole réel par actif sont attendues en Croatie (+21,5%), en Lettonie (+14,3%), en Grèce (+12,1%), en France (+8,8%) ainsi qu'en Italie (+8,7%), et les baisses les plus marquées en Allemagne (-37,6%), en Pologne (-23,8%), au Luxembourg (-20,0%), au Danemark (-19,7%), au Royaume-Uni (-19,3%) et en Roumanie (-19,2%). Entre 2010 et 2015, les estimations montrent que le revenu agricole réel par actif a reculé dans l'UE de 5,7%. Sur cette période, le revenu agricole réel par actif en 2015 a augmenté dans dix États membres, notamment en Italie, en République tchèque, en Bulgarie et en Irlande, tandis qu’il a diminué dans dix-huit États membres, les baisses les plus marquées étant relevées en Finlande, en Allemagne, en Roumanie, en Pologne, à Malte ainsi qu'au Luxembourg. En France, de 2010 à 2015, les revenus agricoles ont baissé de 2,5 %. 

Plus de 5,6 millions de salariés dans la fonction publique

Selon l'INSEE,  la fonction publique emploie 5,64 millions de salariés, y compris les bénéficiaires de contrats aidés. Hors contrats aidés, les effectifs s’élèvent à 5,43 millions.
En 2014, les effectifs en fin d’année ont augmenté de 40 200, soit +0,7 % sur un an, un rythme moindre qu’en 2013 (+1,5 %). 

Cette hausse s’explique aux deux tiers par celle du nombre de contrats aidés (+14,2 % après +36 % en 2013). Hors contrats aidés, les effectifs progressent de 0,3 %, après +0,7 % en 2013.
En revanche, en équivalent temps plein, le volume annuel de travail est, y compris contrats aidés, un peu plus dynamique qu’en 2013 (+1,2 % après +0,7 %) et atteint 5,28 millions. Cette hausse plus dynamique que celle des effectifs en fin d’année s’explique par une plus grande proportion de contrats aidés présents toute l’année en 2014 à la suite d’effets de calendrier de recrutements.
Dans la fonction publique de l’État, les effectifs totaux en fin d’année sont stables, après +1,0 % en 2013. Hors contrats aidés, l’emploi recule (–0,4 %). Il 
Dans la fonction publique territoriale, les effectifs continuent d’augmenter (+1,5 % y compris contrats aidés, +0,8 % hors contrats aidés), à un rythme cependant un peu moins soutenu qu’en 2013 (respectivement +2,0 % et +0,9 %). La hausse est de nouveau plus marquée dans le secteur communal que dans les organismes régionaux et départementaux.
Dans la fonction publique hospitalière, l’emploi ralentit en 2014 : +0,9 % y compris contrats aidés, après +1,7 % en 2013, et +0,7 % hors contrats aidés, après +1,4 % en 2013. Il augmente nettement plus dans les établissements médico-sociaux que dans les hôpitaux.

Effectifs par versant de la fonction publique
(p) : données provisoires
(1) postes principaux finaux au 31 décembre
(2) tout poste actif dans l'année
Champ : France
Sources : Insee, Siasp
Niveaux en milliersÉvolution (en %)
2014 (p)2012-20132013-2014 (p)
Effectifs au 31 décembre (1)
Fonction publiqueEnsemble, y.c. contrats aidés2 475,61,00,0
de l'Étathors contrats aidés2 375,30,1–0,4
Fonction publiqueEnsemble, y.c. contrats aidés1 981,52,01,5
territorialehors contrats aidés1 894,70,90,8
Fonction publiqueEnsemble, y.c. contrats aidés1 183,61,70,9
hospitalièrehors contrats aidés1 161,11,40,7
FonctionEnsemble, y.c. contrats aidés5 640,61,50,7
publiquehors contrats aidés5 431,10,70,3
Volume de travail en équivalent temps plein (2)
FonctionEnsemble, y.c. contrats aidés5 279,50,71,2
publiquehors contrats aidés5

jeudi 10 décembre 2015

L'industrie française résultats en demi teinte en octobre


Selon l'INSEE, au mois d'octobre la production diminue dans l'industrie manufacturière de 0,5 % après –0,1 % en septembre. Elle progresse, en revanche  dans l'ensemble de l'industrie de 0,5 % après 0,0 % en septembre.  La production manufacturière des trois derniers mois augmente de 1,1 %. Sur un an, la production manufacturière augmente (+1,7 %)

mercredi 9 décembre 2015

Les défaillances d'entreprise au mois de septembre

Selon la Banque de France, à la  fin du mois de septembre, le cumul sur 12 mois du nombre de défaillances s’est élevé à 62 988, soit une baisse de 0,6 % par rapport à septembre 2014. les défaillances restent néanmoins à un sommet par rapport à ces quinze dernières années.
Les défaillances cumulées progressent de 0,2 % dans les microentreprises. Elles reculent en revanche pour les autres catégories de tailles : - 7,0 % pour les autres PME et - 27,9 % pour les ETI et grandes entreprises.
Les encours de crédits associés aux défaillances représentent environ 0,5 % du total des encours de crédit déclarés au Service central des Risques de la Banque de France.
Défaillances d'entreprises

vendredi 27 novembre 2015

Un mauvais mois d'octobre pour la consommation

Au mois d'octobre, selon l'INSEE,  les dépenses de consommation des ménages en biens ont reculé 0,7 % en volume et enregistrent ainsi leur première baisse depuis mars 2015. Ce recul est notamment imputable au repli des achats de biens durables (–1,8 % après +1,6 %).

En octobre, la consommation de biens fabriqués a diminué de 1,1 % après +0,8 % en septembre. Les dépenses en biens durables se replient nettement (–1,8 % après +1,6 %). Les achats d'automobiles reculent fortement (–3,4 % après +2,6 %). En revanche, les dépenses en équipement du logement accélèrent légèrement (+0,5 % après +0,1 %), du fait du rebond des achats de meubles. En octobre, les dépenses en textile, habillement et cuir diminuent de nouveau (–1,0 % après –0,4 %). 

La consommation totale de biens
La consommation totale de biens

mercredi 25 novembre 2015

La confiance des ménages avant les attentats était stable

L'enquête sur la confiance des ménages a été en très grande partie réalisée avant les attentats du 13 novembre dernier.  Selon l'INSEE, seuls 7 % des enquêtés ont répondu après les attentats. De ce fait, on ne peut pas tirer des enseignements sur l'état d'esprit des consommateurs après les événements tragiques de ces derniers jours.

Il n'en demeure pas moins que l'enquête souligne que la confiance des ménages est stable. L'indicateur qui la synthétise se maintient à 96, un niveau inférieur à sa moyenne de longue période (100) mais il est à son plus haut niveau depuis 2008. 

En novembre, le solde d'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée est identique à celui d'octobre. Leur opinion concernant leur situation financière personnelle future est quasi stable (–1 point). Ces deux soldes sont en dessous de leur moyenne de longue période.

Avant même les attentats, les ménages étaient un peu plus attentistes. Ainsi, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants recule de nouveau : le solde correspondant perd 2 points et retrouve son niveau de longue période.

L'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne s'améliore légèrement. Le solde sur leur capacité d'épargne actuelle gagne 2 points ; il demeure proche de sa moyenne de long terme. Celui concernant leur capacité d'épargne future est quasi stable (+1 point) ; il se maintient au-dessus de sa moyenne de longue période pour le troisième mois consécutif.

La part de ménages estimant qu'il est opportun d'épargner diminue de 2 points et s'éloigne un peu plus de sa moyenne de long terme.

Indicateur synthétique de confiance des ménages
Indicateur synthétique de confiance des ménages

mardi 24 novembre 2015

Le secteur du bâtiment, les chefs d'entreprise demeurent pessimistes

Selon les chefs d'entreprise du bâtiment interrogés en novembre 2015, le climat des affaires est quasi stable. mais à un niveau tr-ès faible. L'indicateur gagne certes un point mais est nettement en dessous (91) de sa moyenne de long terme (100). L'indicateur de retournement reste en zone neutre.
Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur de retournement
Indicateur de retournement

Climat des affaires stable au mois de novembre



En novembre 2015, selon l'INSEE, le climat des affaires en France est resté stable par rapport à octobre. Il demeure ainsi à 102 soit à un niveau supérieur à sa moyenne de long terme (100). Le climat progresse d'un point dans le commerce de détail, le commerce de gros et le bâtiment. Il est stable dans les services et perd un point dans l'industrie.

L'indicateur de retournement se situe dans la zone favorable permettant de penser que la situation conjoncturelle va continuer de s'améliorer.

L'enquête a été réalisée en grande partie avant les attentats du 13 novembre.


Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de climat des affaires France
Indicateur de retournement France
Indicateur de retournement France

lundi 23 novembre 2015

Philippe Crevel pour AG2R LA MONDIALE - LES ECHOS

Dans la série "3 minutes contre les idées reçues", publiée par les Echos en partenariat avec AG2R LA MONDIALE, Philippe Crevel - Directeur du Cercle de l'épargne - explique comment réagir face au redressement de l'économie chinoise

lundi 16 novembre 2015

Petite augmentation du commerce de détail

Sur les trois derniers mois, l’activité du commerce de détail augmente (+0,5 %, données en volumes cvs-cjo) ; en octobre, elle est presque stable (-0,1 %).

Selon la Banque de France, au cours des trois derniers mois, les ventes de produits alimentaires ont baissé de 0,4 %. Celles de produits industriels sont en hausse  de 1,1 %  grâce notamment à l’automobile neuve, à l’électronique grand public et aux meubles.

Les équipements automobiles et la parfumerie sont toutefois en baisse.

Les ventes du petit commerce progressent un peu (+0,3 %). La grande distribution est quasiment stable (-0,1 %) : les grands magasins sont en recul (-3,2 %) tandis que la vente à distance s’accroît (+1,3 %).

En octobre, les ventes de produits alimentaires augmentent (+0,4 %). Celles des produits industriels reculent un peu (-0,3 %) sous l’effet du repli de la chaussure et l’automobile neuve.

Les ventes du petit commerce progressent (+0,5 %) tout comme celles de la grande distribution    (+0,9 %)

vendredi 13 novembre 2015

L'emploi dopé par l'intérim



La France connaît une légère amélioration au niveau de l’emploi. Le troisième trimestre a connu une légère augmentation de l’emploi marchand non agricole (+14 900, soit +0,1 %, après +23 800 au deuxième trimestre). Sur un an, il augmente de 49 200 (soit +0,3 %).

En revanche, la situation ne s’améliore pas dans l'industrie (–0,4 % au troisième trimestre, soit –12 800 emplois) et surtout dans la construction (–0,8 %, soit –10 000 emplois).

Sans surprise, l’emploi marchand est toujours porté par le secteur tertiaire (+0,3 %, soit +37 800, après +0,4 % au trimestre précédent). Hors intérim, l'emploi du secteur tertiaire continue également d'augmenter (+0,2 %, soit +20 200, après +0,2 % au trimestre précédent).

L’emploi reste porté par l’intérim

En retirant l’intérim, sur un an, l'emploi marchand continue de baisser (–2 700). Sur un an, l'emploi intérimaire est en forte hausse sur un an (+51 500, soit +10,0 %). Pour le troisième trimestre, la hausse est de 3,2 % contre 3,6 % au deuxième.

Un léger mieux dans la croissance !



La France a renoué avec la croissance au 3ème trimestre après avoir enregistré la stagnation du deuxième. Le taux de croissance a ainsi atteint 0,3 % entre juillet et septembre. Cette croissance a été portée par la consommation et par l’investissement des entreprises. En revanche, le commerce extérieur a contribué négativement à l’évolution du PIB. La progression du pouvoir d’achat des ménages générée par la faible inflation explique la bonne tenue de la croissance. L’amélioration de la confiance tant des consommateurs que des affaires laisse présager un bon quatrième trimestre. Le taux de croissance de ce dernier trimestre devrait se situer entre 0,3 et 0,4 % . Le  taux de croissance sur l’ensemble de l’année devrait être donc de 1,1 à 1,2 % mettant fin à trois années de stagnation.


La demande intérieure contribue à la croissance grâce à la consommation

La demande intérieure finale (hors stocks) contribue à la croissance du PIB pour +0,3 point après +0,1 point au deuxième trimestre.


La consommation toujours portée par l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages

Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,3 % contre une stagnation au deuxième trimestre. Les dépenses d'énergie ont fortement progressé +1,6 % après –2,1 %, les acteurs économiques reconstituant leurs stocks en profitant des faibles prix de l'énergie. En revanche, les achats d'automobiles sont restés stables, après deux trimestres de hausse. Les dépenses en services continuent de progresser modérément (+0,2 % comme au trimestre précédent).


L’investissement toujours à la peine malgré la reprise de celui des entreprises

Au troisième trimestre 2015, la Formation Brut de Capital Fixe (FBCF) n’a progressé que de 0,1 % contre une baisse de 0,1 % au deuxième trimestre. Cela reste le maillon faible de la croissance française. L’accélération de l’investissement des entreprises non financières est une bonne nouvelle même si la hausse ne permet pas de compenser le retard accumulé ces dernières années. La FCBF des entreprises a, en effet, progressé plus vite au troisième qu’au deuxième (+0,7 % après +0,5 %). En revanche, l’investissement des ménages continue de baisser même si une décélération est constatée (–0,5 % après –1,1 %).

Les collectivités publiques et en premier lieu les collectivités territoriales diminuent toujours leur effort d’investissement. Le cycle électoral en cours et la réduction des concours de l’Etat ont des incidences directes sur l’investissement. En effet, l’investissement des administrations publiques diminue de 1% au troisième trimestre après une baisse de 0,8 % au deuxième.

Le repli de la FCBF des ménages et des administrations publiques se traduit par un recul de l'investissement en construction (–0,8 % après –1,0 %).

Les échanges extérieurs ne jouent plus en faveur de la croissance

La contribution extérieure est négative, de 0,7 % contre une contribution positive de 0,4 % au 2ème trimestre. Les exportations se contractent de 0 ,6 % au 3ème trimestre contre une hausse de 1,9 % au 2ème trimestre quand dans le même temps les importations progressent (+1,7 % après +0,5 %).

La bonne tenue de la consommation et la reprise de l’investissement expliquent l’augmentation des importations. La dépréciation de l’euro, plus de 10 % depuis le 1er janvier, n’a pas permis au 3ème trimestre une hausse des exportations.

Les entreprises ont reconstitué leurs stocks pour la fin de l’année

Les variations de stocks  ont contribué positivement à la croissance (+0,7 point après –0,4 point). Les entreprises anticipent un bon 4ème trimestre. Par ailleurs, elles avaient déstocké au cours du deuxième.

La production est en hausse mais le bâtiment souffre

La production de biens et services se redresse au troisième trimestre (+0,4 %) après une quasi-stabilité le trimestre précédent (–0,1 %).

La production des branches manufacturières rebondit (+0,3 % après –0,6 %), notamment celle de cokéfaction-raffinage qui avait chuté au deuxième trimestre en raison de l'arrêt temporaire de raffineries.

La production de services marchands accélère légèrement (+0,6 % après +0,3 %). La situation reste compliquée pour la construction qui enregistre une contraction de 0,8 % au 3ème trimestre faisant suite à une baisse de 0,9 % au 2ème trimestre.


jeudi 12 novembre 2015

L'allègement de la CSG sur les bas salaires est une erreur fiscale et économique



L'Assemblée nationale a adopté un amendement Ayrault-Muet qui propose d'alléger la CSG sur les salaires compris entre 1 et 1,34 Smic. Cette modification est prévue à partir du 1er janvier 2017. cette exonération remplacera une partie de la prime d'activité. La CSG deviendrait progressive en fonction du revenu et non plus proportionnelle. Si les députés signataires de l'amendement ont du abandonner la fusion pure et simple de la CSG et de l'impôt sur le revenu qui devait déboucher sur la création de l'impôt dit citoyen, ils entendent néanmoins revenir à la charge sur ce sujet. Il n'est pas certain que le dispositif voté soit conforme à la Constitution. Le Conseil constitutionnel aura certainement l'occasion de se prononcer sur le sujet.

Cette idée de rapprochement était prévue dans le programme de François Hollande. A son corps défendant, sa majorité le lui a rappelé. Néanmoins, elle comporte de nombreux inconvénients. Elle risque de pervertir un prélèvement qui était efficace et rentable. Elle risque de creuser un peu plus le fossé qui sépare les personnes qui acquittent l'impôt sur le revenu des autres. Couvrant des dépenses sociales, la CSG a un caractère hautement contributif.

En France, l'idée d'un impôt proportionnel est mal compris. Un contribuable aisé paie plus en valeur absolue qu'un contribuable modeste. C'est normal. Faut-il aller au-delà et créer des effets de seuil ?  Il faudra instituer des mécanismes complexes de lissage.

 Par ailleurs, une fois de plus, le législateur renforce la chape de plomb qui pèse sur les salaires. A force d'encourager les bas salaires, on oublie que la France doit monter en gamme sa production, ses salariés. Il faut non pas qu'il y ait de plus en plus de salariés en-dessous de 1,34 fois le SMIC mais l'inverse.  


L'inflation de nouveau positive en France

Selon l'INSEE, au mois d'octobre, l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,1 % après –0,4 % au cours du mois précédent. Corrigé des variations saisonnières, il croît également de 0,1 %. Sur un an, les prix à la consommation sont en légère hausse (+0,1 %) après deux mois consécutifs de stabilité.
Les principales contributions à la hausse de l'IPC en octobre proviennent des augmentations saisonnières des prix des produits frais et de certains services. Elles sont en partie compensées par un nouveau recul des prix de l'énergie.
L'indicateur d'inflation sous-jacente (ISJ) augmente légèrement par rapport à septembre (+0,1 %). Sur un an, il croît de 0,7 % en octobre après +0,6 % au cours des deux mois précédents. L'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) s'accroît également de 0,1 % en octobre ; sur un an, il augmente de 0,2 % après +0,1 % en août et septembre.

Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)
Glissements annuels de l'indice des prix à la consommation (IPC) et de l'inflation sous-jacente (ISJ)

mardi 10 novembre 2015

L'industrie croit à petite vitesse



Selon l'INSEE; au mois de septembre 2015, la production est stable, en volume dans l'industrie manufacturière après un bond de +2,2 % en août. L'ensemble de l'industrie progresse de 0,1 % contre 1,7 % en août.

Au troisième trimestre, la production est restée quasi stable dans l'industrie manufacturière (+0,1 %) et augmente dans l'ensemble de l'industrie (+0,4 %).

Dans l'industrie manufacturière, sur un an, la production augmente de 0,6 %. Elle augmente également dans l'ensemble de l'industrie (+0,7 %).Indices mensuels de la production industrielle.


Indices mensuels de la production industrielleLégende : CZ : industrie manufacturière - (C1) : IAA - (C3) : équipements électriques, électroniques, informatiques ; machines - (C4) : matériels de transport - (C5) : autres industriesSources : Insee, SSP, SOeS

vendredi 6 novembre 2015

Reprise de l'investissement reportée à 2016

L'INSEE et le Gouvernement espéraient une reprise de l'investissement pour le second semestre 2015 or,  à en croire la dernière enquête de l'institut statistique, elle est différée à 2016. En effet, interrogés en octobre 2015, les chefs d’entreprise de l’industrie manufacturière ne prévoient pas de hausse de é de leur investissement en 2015 par rapport à 2014, une petite hausse de 1 % étant attendue. 
En revanche, en moyenne sur l’année 2016, les industriels anticipent une légère augmentation de leurs dépenses d’investissement, de 3 % par rapport à 2015. Cette hausse serait forte dans les secteurs des industries agro-alimentaires (+7 %) et dans la fabrication de biens d’équipements (+9 %).

mercredi 4 novembre 2015

Taux d'inflation nul en zone euro au mois d'octobre

Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 0,0% en octobre 2015, en hausse par rapport au mois de septembre où il était de -0,1%, selon Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne

France 5 C à dire avec Philippe Crevel

Axel de Tarlé a reçu le 3 novembre 2015  l'économiste Philippe Crevel pour parler de l’épargne et des placements préférés des Français. 

lundi 2 novembre 2015

Les salaires des fonctionnaires territoriaux toujours mal orientés



En 2013, le salaire net moyen dans la fonction publique territoriale est toutes catégories confondues de 1 851 euros en équivalent temps plein, en augmentation de 0,8 % en euros courants par rapport à 2012, mais en prenant en compte l'inflation (+ 0,9 % en 2013), il baisse de 0,1 % en euros constants. Hors bénéficiaires de contrats aidés, il est stable, sans différence notable entre les titulaires (80 % des effectifs en équivalent temps plein) et les autres salariés.

Le salaire net médian s'élève à 1 659 euros par mois en 2013. Du fait des recrutements importants de contrats aidés, les déciles de salaire net diminuent en euros constants jusqu'au 8e décile. Chez les seuls titulaires, les évolutions des déciles de salaire net sont légèrement plus favorables tout au long de l'échelle salariale.
Au 31 décembre 2013, 1,899 million de salariés civils, y compris bénéficiaires de contrats aidés, mais hors assistants maternels, travaillent en France dans les collectivités territoriales et les établissements publics locaux, soit une augmentation de 2,1 % par rapport à l'année précédente.

vendredi 30 octobre 2015

Baisse du chiffre d'affaires de l'industrie

Selon l'INSEE, au mois d'août, le chiffre d'affaires des entreprises de l'industrie manufacturière baisse de nouveau avec –0,5 % en août, après –0,6 % en juillet. 

En revanche, Il se redresse toutefois à l'exportation (+1,4 % après –1,7 %).

Sur l'ensemble de l'industrie, le chiffre d'affaires recule également (–0,2 % après –0,6 %).

Au cours des trois derniers mois, le chiffre d'affaires progresse légèrement dans l'industrie manufacturière (+0,2 %) et dans l'ensemble de l'industrie (+0,3 %).

Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière progresse de 0,6 % sur les trois derniers mois par rapport aux trois mêmes mois de l'année précédente.




Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière
Le chiffre d'affaires dans l'industrie manufacturière

Progression de la consommation de 0,7 % sur le troisième trimestre en France

La consommation des ménages a été en France relativement calme au mois de septembre. Elle a stagné, selon l'INSEE, après avoir augmenté de 0,1 % en août. Les achats de biens durables augmentent fortement (+1,4 %), tirés par les achats d'automobiles (+2,3 %). Au contraire, la consommation alimentaire continue de baisser. Les dépenses en énergie sont quasi stables (-0,1 %).

Néanmoins, sur l'ensemble du troisième trimestre, la consommation des ménages rebondit de 0,7 %, après -0,1 % au deuxième trimestre ce qui devrait assurer un taux de croissance d'au moins 0,3 % sur le trimestre.
 la consommation de biens fabriqués augmente de nouveau (+0,7 % après +0,2 % en août). Elle progresse de 1,1 % sur l'ensemble du troisième trimestre.
En septembre 2015, les dépenses en biens durables enregistrent leur plus forte hausse (+1,4 %) depuis le début de l'année. Elles sont entraînées par les achats d'automobiles, qui accélèrent (+2,3 % après +0,3 % en août). 

En septembre, les dépenses en textile, habillement et cuir reculent (–0,4 %) après une stabilité en août. Ce repli provient principalement des achats de chaussures. Néanmoins, sur l'ensemble du troisième trimestre, les dépenses en textile, habillement et cuir sont en nette hausse (+2,0 %).
La consommation totale de biens
La consommation totale de biens
Alimentaire et biens fabriqués
Alimentaire et biens fabriqués
Décomposition des biens fabriqués
Décomposition des biens fabriqués

mercredi 28 octobre 2015

Stagnation des revenus au deuxième trimestre au sein de l'Union européenne

Selon Eurostat, le revenu réel des ménages par habitant quasiment stable dans la zone euro et dans l’UE28. Dans la zone euro, en termes réels, le revenu des ménages par habitant a augmenté de 0,1% au deuxième trimestre 2015, après une hausse de 0,9% au trimestre précédent.

La consommation réelle par habitant est également resté stable dans la zone euro et quasiment stable dans l’UE28. La consommation réelle des ménages par habitant a été stable au deuxième trimestre 2015, après une hausse de 0,8% au premier trimestre 2015. Croissance réelle du revenu et de la consommation des ménages par habitant dans la zone euro

La confiance des ménages fait une pause

Après avoir atteint en septembre son plus haut niveau depuis octobre 2007, la confiance des ménages baisse légèrement d'un point en octobre. Il s'élève à 96 et demeure inférieur à sa moyenne de longue période (100) ; rien d'inquiétant, simplement une pause après un très bon mois de septembre. 

Selon l'INSEE, en octobre, l'opinion des ménages sur leur situation financière personnelle passée s'améliore de nouveau : le solde correspondant gagne 2 points et se trouve ainsi à son plus haut niveau depuis novembre 2010. En revanche, leur opinion concernant leur situation financière personnelle future s'infléchit à nouveau : le solde correspondant perd 3 points. Ces deux soldes restent en dessous de leur moyenne de longue période.

Après une nette hausse en septembre, la proportion de ménages considérant comme opportun de faire des achats importants  diminue : le solde correspondant recule de 6 points en octobre et revient ainsi à son niveau d'août. Il demeure néanmoins légèrement au-dessus de sa moyenne de long terme.
Après une nette amélioration en septembre, l'opinion des ménages sur leur capacité d'épargne se dégrade : le solde sur leur capacité d'épargne actuelle baisse de 5 points et revient ainsi à sa moyenne de long terme ; celui concernant leur capacité d'épargne future diminue de 3 points, mais reste un peu au-dessus de sa moyenne de long terme.
Le solde d'opinion concernant l'opportunité d'épargner est quasi stable (–1 point). Il demeure inférieur à sa moyenne de longue période.

Indicateur synthétique de confiance des ménages
Indicateur synthétique de confiance des ménages

mardi 27 octobre 2015

Bâtiment, la reprise se fait attendre !



Selon l'INSEE, au mois d'octobre, les artisans du bâtiment sont plus nombreux qu'en juillet à annoncer une baisse de leur activité sur la période récente et, dans une moindre mesure, pour les trois prochains mois. 

Les soldes d'opinion correspondants sont nettement inférieurs à leur moyenne de long terme. 

point néanmoins positif, l'opinion des artisans sur les perspectives globales du secteur continue de s'améliorer ; le solde correspondant reste toutefois inférieur à son niveau moyen.
Des artisans de nouveau moins pessimistes concernant l'emploi

Les artisans sont moins nombreux qu'en juillet à déclarer une baisse des effectifs passés et prévus. Les soldes correspondants, en hausse depuis le début de l'année, sont proches de leur moyenne de long terme. Seul un quart des entreprises a de la peine à recruter

Les difficultés de recrutement concernent 27 % des entreprises. Cette proportion a baissé depuis avril et se situe nettement en dessous de sa moyenne de longue période (41 %). La part des entreprises déclarant former des apprentis augmente de nouveau et retrouve sa moyenne de long terme (38 %).

jeudi 22 octobre 2015

le bâtiment continue de souffrir

Selon l'INSEE, le climat des affaires dans le bâtiment reste très en-deçà de son niveau moyen. en effet, l'indice des affaires du bâtiment réalisé par enquête auprès des  chefs d'entreprise du secteur interrogés en octobre 2015,est stable à 90. L'indicateur de retournement qui indique la tendance dans les prochains mois  passe en zone neutre.


Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur synthétique du climat des affaires
Indicateur de retournement
Indicateur de retournement