jeudi 26 mars 2015

Les chiffres du mois : déficit 4 % du PIB, dette publique 95 % du PIB, prélèvements obligatoires 44,7 % du PIB


Selon l'INSEE, à la fin du quatrième trimestre 2014, la dette publique au sens  de Maastricht atteint 95 % du PIB et  s’établit à 2 037,8 Md€, en augmentation de 2,4 Md€ par rapport au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du PIB, elle diminue toutefois de 0,2 point par rapport au troisième trimestre 2014 car le PIB progresse légèrement. La dette publique nette croît plus fortement (+20,9 Md€)
La dette de l’État, des Odac et des administrations publiques locales augmenteLa dette des administrations de sécurité sociale diminue

Dette au sens de Maastricht des administrations publiques en point de PIB (*)
La contribution de l’État à la dette augmente de 0,6 Md€ au quatrième trimestre 2014. Cette hausse provient pour l’essentiel de la dette négociable à long terme (+16,4 Md€), compensée en grande partie par la baisse des titres à court terme (-15,2 Md€). En outre, les dépôts des correspondants au trésor diminuent de 0,9 Md€. La contribution des Odac à la dette augmente de 1,3 Md€. Les dépôts de garantie au Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) augmentent de 0,4 Md€. Les autres Odac empruntent pour 0,9 Md€.
La contribution des administrations publiques locales à la dette augmente fortement (+8,1 Md€). Elles empruntent pour 11,1 Md€ à long terme et remboursent 3,0 Md€ de prêts à court terme.
Au quatrième trimestre 2014, la contribution des administrations de sécurité sociale (Asso) à la dette diminue fortement (-7,6 Md€). Les principales baisses viennent de l’Acoss (-5,0 Md€), de la Cades (-4,0 Md€) et de la MSA (-2,8 Md€). Au contraire, la CNAF et Pôle Emploi s’endettent respectivement de 2,3 Md€ et 2,1 Md€.
Dette au sens de Maastricht et dette nette
Dette au sens de Maastricht et dette nette

Au quatrième trimestre 2014, le besoin de financement des administrations publiques (APU) baisse de 0,2 point, de 4,1 % à 3,9 % du PIB. Les dépenses des APU augmentent de 0,3 % (soit +1,0 Md€). Dans le même temps, les recettes progressent de 0,7 % (+1,9 Md€) du fait de la hausse des impôts sur le revenu et des cotisations sociales. Sur l’ensemble de l’année 2014, le déficit s’établit à 4,0 % du PIB après 4,1 % en 2013. Les prélèvements obligatoires atteignent 44,7 % du PIB


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